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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai bien aimé la construction du livre qui alterne le récit de Jean-Marc et les interprétations de Philippe Grimbert et je remercie vivement les éditions Albin Michel et babelio.com de m'avoir permis d'en lire les épreuves.

Par contre, j'ai mis du temps pour rédiger cette critique car c'est difficile de parler d'un tel livre ; on a l'impression de s'immiscer dans l'intimité de l'auteur, comme une effraction et en parallèle, on se livre à une auto-analyse comme en écho avec ce qu'analysent les auteurs.

Jean-Marc raconte l'histoire de sa vie, via la psychanalyse, qu'il a choisi pour ne pas tomber dans la dépression. Il effectue trois démarches consécutives avec différentes méthodes : allongé sur le divan durant la première avec un analyste intervenant de façon minimaliste, puis assis en face à face, lors de la deuxième…

Il décrit bien sa relation avec son père, sa mère toxique, exigeante qui lui répète souvent qu'elle ne l'a pas désiré et qu'il a failli lui coûter la vie et la culpabilité que cela engendre chez lui.

On a une belle étude de ce qu'on appelait autrefois la cure par la parole, et des différentes techniques, l'importance de la neutralité bienveillante, l'analyste ne doit pas être un ami et on doit savoir fort peu de choses sur sa vie privée.

On retrouve une description des thèmes importants de la psychanalyse sans tomber dans la caricature : on aborde les Lacaniens, les Freudiens en ne gardant que ce qu'ils ont apporté vraiment sans les interprétations rigides qu'ont pu en faire les disciples de ces deux figures de la psychanalyse, par exemple la fameuse durée de séance fixée à quarante-cinq minutes, érigée en règle absolue par les disciples de Freud et qui en fait était liée à la durée de consommation de ses cigares !!!

On retrouve ainsi le transfert, le contre-transfert, le signifié, le signifiant, les jeux de mots, l'analyse des significations sous-jacentes lorsqu'on emploie telle ou telle locution ou expression.

Jean-Marc dit notamment : « je passais le plus clair de mon temps à contempler mon imperméable accroché à une patère fixé près de la porte », ce qui donne : patère pater, imper, un père…

Il est très lucide, vis-à-vis de lui-même et parle de l'importance de l'écriture, de ces chansons qui reviennent en boucle dans notre tête, martelant un message que nous ne parvenons pas toujours à identifier.

Je me suis régalée mais c'est mon métier donc peut-être suis-je partiale… le rituel immuable imposée par la technique du « cerbère mutique » m'a beaucoup amusée.
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Ce pourrait être une comptine, une devinette, un jeu du marabout, un rébus, un délire, un mauvais poème, un code, un "message personnel" à la radio.
Une mère, combien de pères, une patère, un imper.

Des batailles , un barrage , de l'eau lourde et l'eau de Lourdes.

Il n'y a plus de Pyrénées,plus d'aîné,ou le pire, plus de père plus de frères, de mère ? Je ne t'écrirai pas, tu sais, et toujours elle m'écrivait..

L'écriture. L'avocature.

Les fautes, les ratages et les ratures, la littérature.

L'édition. la psychanalyse, la chanson.

L'aquabonisme.

la peur de la mort qui empêche de vivre.

Des prénoms: Jean, Cassien.

Le Mont Blanc et l'Aigle Noir.

Faire entendre sa voix,trouver sa voie.

Des signifiants que nous croyons connaître et comprendre, mais dont la signification l'enchaînement, le contexte et l'impact ne sont accessibles dans leur place de "maître"qu'à celui ou celle qui en a été imprégné, marqué au fer.L'écriture de ce livre, sur le versant du sens, produit un récit dont les étapes et les sinuosités évoquent celles du roman, comme le souligne justement Grimbert, préfacier et commentateur de ce texte qui est un récit d'analyse et un récit de vie.
Un roman avec ses (anti)héros et héroïnes, qui sont aussi souvent les perdants au jeu du désir, par passion de l'ignorance, ignorance du fardeau déposé sur leurs épaules par les générations précédentes.
En tant que lectrice, je salue la performance d'écriture de Jean-Marc Savoye, qui évite le double écueil de l'auto fiction et du déballage maquillé en création littéraire, tout en conservant une intégrité et un courage face à son défi d'écriture, offrant à l'un de ses analystes la première lecture et la scansion de son avancée vers la découverte de… ce vide, de ce pas grand chose après rien qui pesa cependant sur une partie de sa vie. Ces avancées, ces atermoiements, ces victoires, ces accablements, ces moments à contempler des objets dont le nom ne fait pas encore sens, ces passages à vide et ces ratages qui au fond sont des réussites mais seulement si un certain parcours a pu être effectué..L'analyse? La vie, aussi bien, mais qui a trouvé, en quelque sorte son mode d'emploi, au prix de ce que je trouve juste d'appeler une aventure où certains se sont risqués et se risquent encore.

Je remercie l'auteur, l'editeur Albin Michel, ainsi que Babelio et Masse critique qui m'ont permis de lire ce texte, témoignage et récit de vie.
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J'ai découvert cet ouvrage grâce à Babelio et les éditions Albin Michel que je remercie pour cet envoi.

Je n'aurais jamais eu l'idée de lire un livre sur ce sujet, un livre autobiographique qui porte sur la névrose de l'auteur, son parcours vers sa guérison donc sa libération.

Je ne vais pas redire ce qui a déjà été dit plus auparavant par les lecteurs précédents.

D'ailleurs je n'aime pas résumer les livres, mais plus donner mon avis, mon ressenti à cette lecture.

Je ne vais pas vous mentir, cette lecture n'a pas toujours été prenante, ce n'est pas un roman. J'ai préféré lire à petits pas, prendre le temps nécessaire.
J'ai bien ressenti, cette entrave, ce besoin de comprendre cette névrose, ce malaise qui nous retient d'avancer vers la lumière sans jamais devoir crainte l'ombre qui nous effraye.

J'ai mieux compris au final par la chanson sublime de Barbara et tout ce qu'elle peut nous transmettre tant en émotion, en métaphore, en sensibilité surtout quand on a eu connaissance de la vie de cette artiste (lire : il était un piano noir) tout comme l'auteur.

Tout est dans la subtilité, il suffit d'un rien, d'une faille, d'un déclic, pour qu'enfin les chaînes se libèrent. La route peut être longue, ce fut le cas pour l'auteur, mais rien n'est inutile, mais au bout, la libération d'un poids. Une nouvelle vie peut-être.

Quand j'ai lu, le passage avec l'image de l'eau, je me suis sentie étouffer, pour dire que l'auteur avec des mots simples a su nous transmettre toutes ses émotions, son malaise, sa douleur, mais aussi sa libération.
J'ai aimé également l'image de l'ascension de la montagne : un pas après l'autre. N'est-ce pas ça la vie, un pas après l'autre. Une très belle fin, avec tant d'émotion que les larmes ont perlé, car le lecteur après avoir suivi l'histoire de cette thérapie, ce bout de chemin, immiscé dans la vie de l'auteur, on ne peut qu'être content d'une fin heureuse après tant de mal, de souffrance, et devoir accepter une certaine vérité même si on n'ose y croire. C'est le prix à payer pour vivre avec mais plus de la même façon, plus comme un fardeau mais plus comme un bâton sur lequel s'appuyer pour mieux avancer.

Difficile de dire, ce que l'on ne peut pas dire, difficile de retranscrire son ressenti quand il est profond, les mots ne sont pas à la hauteur.

Un beau passage aussi sur l'écriture, il est vrai qu'on écrit pour plusieurs raisons, que l'écriture peut être une thérapie en soit, un besoin, une façon de se libérer. Ecrire pour rester ancrer à la vie.

Je cite : « L'écriture comme lien qui rend libre »

Pour ceux qui écrivent, ils ne peuvent qu'approuver cette phrase qu'on soit névrosé ou pas, on a tous, je pense un petit coin d'ombre dans sa tête, dans son coeur… l'écriture se fait rayon de soleil parfois, ou l'aube qui s'invite à pas feutrés comme une promesse d'un jour sans fin.

Combien, les paroles et les actes des parents peuvent jouer sur l'avenir, le bien être mental, de leurs enfants. Les mots autant que les actes, peuvent être des armes redoutables, des bombes à retardements, un poison qui se diffuse dans le temps, qui ronge inexorablement toute une vie.

Une lecture intéressante, sous une plume délicate, sensible et fluide.

Encore merci à Babelio, l'auteur et les éditions Albin Michel
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A 27 ans, l'auteur, fatigué de ses échecs, décide "d'aller voir quelqu'un". 30 ans plus tard, il nous livre le récit de ses années d'analyse, librement interrompu par Philippe Grimbert, psychanalyste et auteur du célèbre roman le secret.
L'écriture est agréable et les interventions de Grimbert constructives.
Le poids parfois si lourd de l'héritage parental, le sac remplit de maux/mots qu'on se trimbale, qu'on traîne depuis l'enfance : les mots dits, les non-dits, les trop dits ... Tous ces mots qui, soit encouragent, soit découragent, construisent ou détruisent ; les maux des mots ou les mots des maux. Parler a sauvé l'auteur. Tout est langage, disait Dolto.
Un ouvrage intéressant qui donne à réfléchir, et qui m'a beaucoup plu.
Merci à Babelio et aux Editions Albin Michel pour cette découverte
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Honnêtement, jamais je n'aurais lu ce livre si Babelio et les éditions Albin Michel ne me l'avaient gracieusement envoyé. En effet, la psychanalyse et moi, c'est un peu comme les Tchétchènes et Poutine, Coppé et les Français , Laguillier et le capitalisme ... C'est perdu d'avance.Au seul moment de ma vie où j'aurais pu en avoir besoin, j'y ai tourné le dos. J'ai surement économisé beaucoup d'argent et ne m'en porte pas plus mal aujourd'hui.
Pour autant, c'est avec beaucoup de curiosité que je me suis penché sur l'autobiographie de Mr Savoye. Et la curiosité a cédé le pas à l'intérêt , dès les premières pages .
Tout d'abord parce que l'écriture est très intéressante , fluide , légère. Ensuite parce que Lescun , ça me parle , les aiguilles d'Ansabère, les ours de Borce , la hameau de Miette ...
Enfin parce que ce roman , car c'est un roman avec quelques originalités,est empli de suspense , d'humour , de tendresse.
Jean Marc Savoye nous expose donc ici sans fard sa vie , ses traumatismes de l'enfance , ses atermoiements sentimentaux et professionnels, l'absence du père, l'ambiguïté de la mère, l'alternance proche du bonheur et du malheur et l'inévitable recours à la thérapie de l'analyse. Enfin , inévitable quand on est parisien et pas trop démuni.
L'originalité , faisant intervenir Philippe Grimbert dans ce récit en tant qu'analyste et offrant un point de vue différent, est un plus indéniable.
En refermant cet ouvrage, lu en peu de temps, je n'ai certes pas modifié mon point de vue sur l'analyse (enfin , si ça peut éviter la consommation abusive d'antidépresseur, pourquoi pas ? ) mais j'ai eu le sentiment que ce livre ne passerait pas inaperçu . de part son caractère plutôt insolite certes mais aussi de part la qualité de l'écriture , du talent qu'a eu son auteur à se mettre en scène sans filtre.
Un très bon moment passé avec ce livre. Venant d'un "refuznik de l'analyse" , cela prend tout son poids.
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"Et toujours elle m'écrivait" fait partie de ces livres sur lesquels je ne me penche jamais. Aussi, merci à Masse critique et aux éditions Albin Michel, qui permettent à des gens comme moi d'ouvrir leur esprit à d'autres horizons...

Dans ce récit, Jean-Marc Savoye raconte son cheminement difficile vers la compréhension de son mal-être et donc vers l'apaisement qui, je l'espère, sera définitif. Je dis cela car on a l'impression, en lisant ces écrits, que l'auteur est en quelque sorte dépendant de la psychanalyse. On sent qu'il a une longue expérience dans ce domaine et qu'il est toujours aux aguets d'un petit dysfonctionnement de sa personne.

J'avoue avoir un peu de mal à comprendre les gens qui vont "consulter", en ce sens que se livrer à un inconnu me semble difficile. D'ailleurs, si l'on observe Jean-Marc Savoye face à ses psychanalystes, un lien très fort finit par se tisser (un père factice pour Fédida, un frère par affinités pour Grimbert); la seule analyse qui ne semble pas avoir apporté de réelle révélation fut celle avec Mme Cambon, le "cerbère mutique" incapable même de paraître humaine alors même que J.M. Savoye lui lit une lettre d'adieux et de remerciements... J'ai donc du mal, je disais, à comprendre l'aide que peut apporter un psychanalyste et que ne peut apporter une bonne (et longue, certes) discussion avec un proche. C'est par conséquent avec beaucoup de curiosité que j'ai lu les différentes étapes dans la réflexion de Savoye sur son enfance, constaté la progression dans les interprétations de son mal-être (en témoigne l'évolution de la signification des cercles lumineux).

Certains éléments, bien que très intéressants, me semblaient parfois tirés par les cheveux, comme les jeux de mots parfois (l'imper et la patère, Lescun...) ou les signes que l'auteur voyait parfois (la barbue, l'envol du rapace lors de son ascension du Mont Blanc...).

De même, je n'ai pas perçu un intérêt probant dans les interventions de Grimbert. Par contre, cela ajoute une certaine originalité dans la structure du livre et introduit une certaine familiarité avec le lecteur, qui se sent ainsi "introduit" auprès de l'auteur.

Reste que ce livre montre combien cette introspection fut nécessaire; sans elle, l'auteur se serait laissé aller à des échecs successifs, il n'aurait pas "avancé"... Reste que ce livre me semble une belle façon de poursuivre seul sa psychothérapie, ou même d'y mettre un point final, tout en gardant un lien avec son analyste...


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A 27 ans, J.M. Savoye se résume ainsi : échecs à l'examen d'avocature, à l'examen de la vie conjugale, à l'examen de la vie en général ; un état des lieux qui tient en un mot : « l'aquoibonisme ». Que faire ? Se laisser porter, enlisé dans un quotidien gluant de médiocrité ? Savoye ne le supporte pas, il décide d'entamer une analyse afin de comprendre les mécanismes de ce que nous appellerons sa « névrose ». Il est alors amené à explorer un incontournable : la triangulation père-mère-enfant. L'accompagnement successif de quatre spécialistes lui permettra de faire peu à peu la lumière sur l'histoire familiale dont il hérite.
Les lecteurs qui se sont déjà frottés au divan apprécieront la finesse d'un récit sans concession, où il s'agit d'arpenter l'intime en ses recets, ô combien effrayant parfois dans ses remugles. Ils comprendront ce que peut représenter une telle épreuve, longue, parsemée de doutes, de révélations douloureuses, une épreuve chaotique où chaque étape finit par offrir une plus grande lucidité sur soi. Ceux pour qui la psychanalyse relève de « l'étrange » saisiront sans doute mieux la complexité d'un tel processus, qui fait songer à une longue, très longue gestation avant une nouvelle naissance à soi-même.
Autant vous dire que j'ai été happée par ce récit, cela pour plusieurs raisons.
Certaines, tout à fait personnelles, m'ont permise de m'identifier (toute proportion gardée) à la démarche de J.M. Savoye, et de mesurer d'autant mieux la distance « de sécurité » prise avec tout ce qui aurait pu noyer le récit dans la glu pathétique, l'intellect psy, le m'as-tu-lu-moi-j'ai-vécu... Ces écueils évités, le témoignage acquiert une force par sa sincérité juste et lucide.
Je ne pouvais être insensible à la façon dont Savoye s'empare du langage pour s'en faire un allié de taille. Il souligne par là combien nous sommes souvent dans l'ignorance de ce que nous disent les mots sur nous-mêmes. L'espace d'une séance devient le lieu où signifiants et signifiés s'accordent et se désaccordent, où il s'agit de saisir les liens qu'ils tissent afin d'ordonner notre puzzle intérieur. Savoye baigne dans le monde de l'écriture : ses ami(e)s, sa famille, son travail dans l'édition, ces « correspondances » le reliaient à l'écriture alors même qu'il peinait à trouver sa voix/voie. Il s'agissait d'apprivoiser l'alphabet intime, d'en accepter la lecture afin de mieux assumer ses désirs, délesté des filets familiaux.
Philippe Grimbert a été son troisième psychanalyste. Il intervient ponctuellement dans le récit pour souligner les moments importants de l'analyse, se faire l'écho de la démarche de Savoye du point de vue de l'analyste. On comprend ce que la relation entre le patient et son psychiatre a de particulier : transfert ou contre-transfert, peu importent au fond les mots savants qu'on voudra bien poser sur cette relation, si difficile à décrire à qui n'a pas vécu l'expérience. Cette relation investit bien plus que deux personnes, elle convoque à travers elles toutes les figures agissantes, tous les actants d'une vie. Certains voient dans cette collaboration à quatre mains un coup de publicité pour l'éminent écrivain-psychiatre monsieur Grimbert, je me contente quant à moi d'apprécier l'éclairage du spécialiste, qui a eu l'amitié de bien vouloir témoigner, à sa façon, de la progression d'un patient dont le récit est une excellente illustration de ce que peut être une analyse.
Finalement, l'ouvrage constitue pour J.M. Savoye à la fois un aboutissement et une nouvelle vie. Ce titre « Et toujours elle m'écrivait », que je trouvais assez peu attractif à première vue, prend tout son sens à la lecture. Donner du sens. Avancer. Voilà qui résonne à mon oreille, tandis que j'arpente ces jours-ci des pistes enneigées, avec l'idée que nous avons tous un Mont-Blanc à atteindre.
Ah, Masse critique et ses surprises ! Merci donc à Babelio, et longue vie à l'écrivain J.M. Savoye !
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C'est une émission sur France-Inter qui m'a incitée à lire ce récit que fait Jean-Marc Savoye de sa psychanalyse, qui a duré une quinzaine d'années, en trois fois et qui lui a permis de sortir de ses névroses, de son incapacité à s'engager auprès d'une femme et à prendre le contrôle de sa vie.
Originalité de ce récit, les commentaires de Philippe Grimbert, qui fut son troisième psychanalyste, viennent enrichir le texte, expliquer et compléter ce que l'auteur a appris sur lui-même et la façon dont il a vécu son analyse.

Je ne rentrerai pas dans les détails de ce récit qui se lit aussi facilement qu'un roman. Je veux juste conseiller cette lecture passionnante, émouvante, où l'on peut trouver des clés pour se comprendre soi-même. Il est très intéressant de voir la progression de l'auteur, au fur et à mesure qu'il se raconte, de découvrir comment des épisodes de l'enfance peuvent expliquer des souffrances de l'adulte, comment la place dans la famille peut expliquer des comportements, révéler des secrets.

Personnellement, en vieillissant, j'ai pris conscience de certaines choses venant de l'enfance qui expliquent mon attitude face à certains évènements. Je me dis, à la lecture de ce livre, que j'aurais peut-être compris plus vite si j'avais consulté un professionnel et ça m'aurait sans doute aidée dans l'éducation de mes enfants !

Lien : http://ruedesiam.blogspot.co..
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