Redshirts

Grosse déception.
On commence avec de la SF bourin militaire, un peu caricaturale, je me dis pas mal, ça va bouger. Et cette histoire de mortalité trop importante sur ce vaisseau apporte une seconde intrigue qui va nous amener dans des chemins de traverse. le sujet est plutôt sympa, et lorqu'on commence à parler de vieilles série télé de la fin du XXe siècle, je me suis dit que ça prenait des directions croustillantes. Mais une chose m'a gêné tout du long du récit. le style de l'écriture ne prend jamais vraiment le parti du sujet. Les discours entre les membres d'équipage ne volent pas haut, il y a ce moment où ils parlent de faveurs sexuelles par exemple, juste ébauché, qui tombe là, incongru dans l'intrigue, et vite oublié. Pour moi, il fallait s'abstenir ou enfoncer le clou et jouer à fond dans le lourdingue. le style est télégraphique et plat, mais sans emphase, quitte à jouer sur la caricature, autant y aller à fond, comme Norman Spinrad dans Rêve de Fer. Et les personnages restent sans profondeur, le Coda III sauve un peu la mise, mais c'est trop tard. À aucun moment je n'ai souri, très loin de me tenir le côtes. Et le chapitre final du Coda I, rédigé à la manière de ce qu'on écrit sur les blogs d'internet, genre “l'accro au shopping écrit un scénario de science-fiction”, pour moi, ce style d'écriture, c'était de la souffrance, j'ai même failli m'arrêter là, si près de la fin. L'idée de la mise en abyme en rapport avec les séries télés SF bon marché est une idée assez chouette, mais n'a pas suffit à m'emballer.
PS. Un roman avec mise en abyme pour ceux que ça intéresse : “La caverne des idées” de Jose Carlos Somoza, je l'ai lu il y a longtemps, mais je me souviens que j'avais adoré.

J'essaie toujours de voir le positif dans un livre, et d'être assez juste dans mes critiques, mais personnellement pour Redshirts ce sera non pour moi.

Honnêtement, je suis pourtant un grand fan de l'auteur (pour son cycle du vieil homme et la guerre, que j'ai adoré), mais là je n'ai pas accroché. Et pourtant avec un Locus et un Hugo, je m'attendais vraiment à quelque chose de sympathique.

Dans ce livre parodique, les "Redshirts" (comme dans Star Trek) sont de la chair à canon avec une fâcheuse tendance à mourir pour tout et rien.
Un jour, un d'entre eux se rend compte que tout cela semble anomal et tente de résoudre le mystère pour espérer survivre.

Ici la SF est juste un contexte peu exploité, ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose, mais tout est très léger. Pourquoi pas dans un roman comique, mais là... je n'ai pas réussi à trouver de l'intérêt dans cette lecture.

J'avoue l'avoir lu un peu "vite" après la moitié, espérant quand même y trouver un petit quelque chose qui me plaisait, sans succès.
Quand à la fin c'est sans réelle surprise.

Grosse déception pour moi, j'aurais pu passer à côté sans problème.

Ce livre m'a été offert par une personne qui ne tarissait pas d'éloges à son propos. Malheureusement je n'ai pas été moi même emballée par cette lecture. Je ne suis pas rentrée dans cet univers (et ses mises en abymes) et n'ai pas été sensible à l'humour de l'auteur. le roman, bien que de science fiction, aborde le sujet "classique" et très intéressant du rapport entre l'auteur et ses personnages. À cette occasion un clin d'oeil est fait à Jasper Fforde, dont je n'avais pas non plus apprécié l'univers ! Bref, il s'agit d'un livre qui ne me correspond absolument pas et dont la lecture à été fastidieuse.