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3,56

sur 180 notes
Une petite tranche de rigolade science-fictionnesque

L'auteur est avant tout connu pour sa série le vieil homme et la guerre. Une fois connu et reconnu, il a pu enfin se consacrer à sa passion : la sf humoristique dont ce titre est le dernier opus.

D'entrée de jeu, la structure est posée. Les jeunes recrues et enseignes sont intrépides et ils meurent, dans des conditions les plus variées, et c'est drôle.
Pour l'histoire, dans un univers ultralight question description et crédibilité, quelques jeunes enseignes sont affectés à L'intrépide, un vaisseau dont la mission est d'explorer le vaste espace, missions et explorations produisant un fort taux de perte parmi l'équipage. (Oui, c'est un hommage non déguisé à Star Treck et la dédicace de la scénariste en chef de Star Treck : Next generation sur le quatrième de couv en est une preuve flagrante).
Toute l'histoire repose sur le principe suivant : S'ils veulent survivre, il va leur falloir découvrir le secret du vaisseau et y remédier.

Ce roman est une farce. Un style très vivant et accessible, on le lit d'une traite, le sourire aux lèvres avec même quelques francs éclats de rire. le background n'a aucune espèce d'importance, la sf n'est qu'un prétexte à un livre que j'ai trouvé très original, même si l'idée de base a déjà été évoquée dans plusieurs films et livres que vous découvrirez au passage (je ne spoilerai pas l'intrigue. :-))

L'histoire en elle-même ne fait que 252 pages et se lit en une après-midi (pour moi) et j'ai passé un très bon après-midi. (Les 70 pages restantes sont trois coda écrit par l'auteur, où ce dernier développe son "délire" d'une autre façon, mais que j'ai trouvé sans intérêt).
Un peu cher pour une histoire courte mais résolument une bonne lecture.
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L'année dernière, j'avais lu "Prime time" de Jay Martel, roman de SF humoristique dont le concept était que nous, terriens, étions à notre insu les héros d'un programme de téléréalité pour les extra-terrestres. "Redshirts" de John Scalzi a une thématique assez proche du roman de Jay Martel. A l'époque de ma lecture de "Prime time" j'avais écrit une critique dithyrambique, pleine de superlatifs. Maintenant que j'ai lu "Redshirts", si je devais aujourd'hui réécrire la critique de "Prime time", je reverrais mon enthousiasme à la baisse. Mais c'est le jeu de la critique "à chaud" et je l'assume. Si "Prime time" reste un roman bien sympathique, il ne se hisse pas au niveau de "Reshirts".

L'humour de Scalzi, jouant sur tous les registres, de l'absurde au subtil en passant par le grossier, fonctionne très bien sur moi. Les dialogues sont savoureux, les situations loufoques à souhait. le récit est rythmé et enchaîne les péripéties tout en ménageant quelques moments d'émotion.

Au-delà de la comédie "Redshirts", grâce à une mise en abyme assez vertigineuse, parfois même très alambiquée (les noeuds au cerveau ne sont pas loin), est aussi une vraie réflexion sur l'acte de création.

Jusqu'ici je n'avais lu qu'un seul roman de Scalzi, "le vieil homme et la guerre", excellent récit de SF militaire. Avec "Redshirts" j'ai donc découvert Scalzi dans le registre de la comédie et j'ai beaucoup apprécié.

Challenge Atout Prix 2016-2017 - 7 (prix Hugo et prix Locus 2013)
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À la recherche d'une petite lecture détente, mon choix s'est porté sur ce roman qui a été récompensé par les prix Hugo et Locus en 2013.

Plusieurs enseignes font connaissance avant de prendre leur affectation sur l'Intrépide, un vaisseau de l'Union universelle sous le commandement du Capitaine Abernathy.

Rapidement, ils se rendent compte que quelque chose ne tourne pas rond. Au fil des missions, les membres d'équipages qui accompagnent les officiers supérieurs sont toujours tués : vers géants, essaims de nanobots, robots armés de harpons, …

Andy et ses amis font leur enquête et finissent par découvrir la vérité. Ils ne vont pas pour autant se résigner face à leur destin : ils vont le prendre en main.

C'est drôle, c'est rythmé, cela se lit vite. J'ai franchement passé un bon moment. Cela m'a fait penser à une scène du film Boomerang dans laquelle Eddie Murphy et Halle Berry regardent un épisode de Star Trek. Il lui explique qu'il sait toujours qui sera tué lors des missions. C'est tout à fait ça lol

https://www.youtube.com/watch?v=oltfeDY4X7g
(scène du film en anglais)





Challenge multi-défis 2023 (12)
Challenge mauvais genres 2023
Challenge duo d'auteurs SFFF/Locus 2023
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Autant j'ai beaucoup aimé le début du roman qui est une parodie assez drôle des séries télé dans le style de Star Trek, autant j'ai complètement décroché aux deux tiers du roman, quand l'auteur prend un virage à 360 degrés et nous propose une histoire dans l'histoire, à la manière des poupées russes, emboitées les unes dans les autres.
La fin m'a beaucoup ennuyée.
J'avais passé un excellent moment avec sa "Société protectrice des Kaijus" qui était une sorte de "Jurassic Park" avec des créatures mythologiques japonaises, c'est ce qui m'a incité à lire celui-ci, alors que les récits qui se passent à bord de vaisseaux spatiaux ne sont pourtant pas ma tasse de thé.
J'ai vraiment bien aimé le début de l'histoire, qui est originale et drôle, mais j'ai lu la fin en râlant, je l'ai trouvé longue et inutile.

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Grosse déception.
On commence avec de la SF bourin militaire, un peu caricaturale, je me dis pas mal, ça va bouger. Et cette histoire de mortalité trop importante sur ce vaisseau apporte une seconde intrigue qui va nous amener dans des chemins de traverse. le sujet est plutôt sympa, et lorqu'on commence à parler de vieilles série télé de la fin du XXe siècle, je me suis dit que ça prenait des directions croustillantes. Mais une chose m'a gêné tout du long du récit. le style de l'écriture ne prend jamais vraiment le parti du sujet. Les discours entre les membres d'équipage ne volent pas haut, il y a ce moment où ils parlent de faveurs sexuelles par exemple, juste ébauché, qui tombe là, incongru dans l'intrigue, et vite oublié. Pour moi, il fallait s'abstenir ou enfoncer le clou et jouer à fond dans le lourdingue. le style est télégraphique et plat, mais sans emphase, quitte à jouer sur la caricature, autant y aller à fond, comme Norman Spinrad dans Rêve de Fer. Et les personnages restent sans profondeur, le Coda III sauve un peu la mise, mais c'est trop tard. À aucun moment je n'ai souri, très loin de me tenir le côtes. Et le chapitre final du Coda I, rédigé à la manière de ce qu'on écrit sur les blogs d'internet, genre “l'accro au shopping écrit un scénario de science-fiction”, pour moi, ce style d'écriture, c'était de la souffrance, j'ai même failli m'arrêter là, si près de la fin. L'idée de la mise en abyme en rapport avec les séries télés SF bon marché est une idée assez chouette, mais n'a pas suffit à m'emballer.
PS. Un roman avec mise en abyme pour ceux que ça intéresse : “La caverne des idées” de Jose Carlos Somoza, je l'ai lu il y a longtemps, mais je me souviens que j'avais adoré.
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Redshirts est une lecture très sympathique. A travers son roman, John Scalzi décortique les travers de la science fiction et déforme ses codes pour nous offrir une parodie du genre.
Ses personnages vivent des aventures incroyables, trop incroyables... Tellement qu'ils commencent à avoir des doutes sur le but de leur existence. L'auteur à travers son histoire s'interroge aussi sur la création artistique et ses implications. J'ai bien aimé les 3 coda à la fin du roman, qui offrent une mise en abime intéressante;
Au final (et sans vouloir dévoiler l'intrigue) le roman est un pastiche amusant, avec des personnages sympathiques à suivre, nous offrant un très bon moment de lecture.
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Redshirts est une parodie de séries télévisés de Space Opera tel que Star Trek mais construit et raconté de manière si intelligente qu'il en devient un véritable hommage au genre, attention "parodie" ne veut en rien dire "humour lourd" ou "à se tordre de rire", non, c'est un roman sérieux dont le scénario est vraiment original et ne peut que promouvoir le Space Opera de la meilleure des manières.

Du côté de l'histoire, l'auteur a vraiment une imagination foisonnante et réussi à nous offrir quelque chose d'authentique et que personne n'a exploité (tout du moins de cette façon).
De plus on ne décroche jamais du livre tellement il nous happe dans ses pages.
La cerise sur le gâteau : la fin est géniale !

Les personnages sont superbement construits en s'inspirant de récits de SF tout en ayant de vrais personnalités sans en faire des héros increvable.

En conclusion je dirais merci Monsieur Scalzi pour cette bouffée d'originalité, et vous lecteurs, vous pouvez foncer acheter ce roman qui est à consommer sans modération.

Voir la chronique sur mon blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Tout d'abord, il faut savoir que je ne suis pas une grosse lectrice de science-fiction. Je lis parfois des dystopies, des histoires de zombies et autres réjouissances que l'on peut considérer comme faisant partie du genre, mais il est rare que je me plonge dans un roman avec des vaisseaux spatiaux et des guerres extra-terrestres. En effet, bien que friande de ces histoires portées à l'écran, je trouve fastidieuse la lecture de longues explications scientifiques et de descriptions complexes d'univers intergalactiques comme on peut en trouver dans de nombreux ouvrages de hard SF qui se prennent par nature au sérieux.

C'est pourquoi Redshirts est un livre pour moi. Il n'a rien d'un livre de hard SF. Il s'agit d'une histoire qui ne tient pas debout une seconde, d'une mise en abyme hilarante saupoudrée d'une parodie assumée de Star Trek et consorts... John Scalzi s'amuse, et il le fait sans fioritures : il va droit au but, sans nous laisser le temps de nous ennuyer. D'ailleurs, le livre est trop court pour ça, à peine 250 pages si l'on excepte les codas ajoutés à la suite du roman (je compte bien les parcourir cependant). Les événements se succèdent de manière abracadabrantesque, mais l'explication en est toute simple et dès lors qu'on l'accepte, on prend beaucoup de plaisir à accompagner nos héros dans leur quête. En tout cas, je me suis régalée de leurs aventures!

En conclusion : je lirais davantage de science-fiction si elle ressemblait plus souvent à ça! Bourré d'humour et d'humanité, plein de questions sur le rapport entre fiction et réalité (tout ce que j'aime!), je ne peux qu'approuver!
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Que ce roman est malin ! C'est une mise en abyme littéraire des plus réussies, et qui plus est à plusieurs niveaux. Ce n'était pourtant pas gagné d'avance. Au début du roman, on se croirait dans un univers à la Star Trek (pour simplifier). Des jeunes recrues tentent de trouver leur place dans un vaisseau spatial similaire à l'Enterprise. Mais ils se heurtent assez rapidement à un constat effrayant : leur espérance de vie est des plus réduites et la plupart des jeunots qu'ils remplacent ont perdu la vie dans des circonstances épouvantables. Ce qui n'est pas le cas du commandement, dont tous les membres semblent protégés.
Les personnages prennent donc conscience que, par la faute du scénariste retors et peu imaginatif d'une série depuis longtemps passée aux oubliettes de l'histoire, ils sont condamnés à brève échéance… Trouveront-ils un moyen de mettre fin à cet état de fait ?
J'ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture, qui dans ses élucubrations virtuoses semble d'une logique redoutable !
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Salut les Babelionautes
Aimant beaucoup le Vieil Homme et la guerre et ses suites je pensais apprécier Redshirts.
Et bien ce ne fut pas le cas! je ne dois pas avoir le même humour que John Scalzi ou ceux des avis dithyrambiques cités par d'autres lecteurs.
Moi je me suis plutôt ennuyé, pourtant l'idée de départ aurait pu donner vie a une autre histoire mais ce ne fut pas le cas.
Je suis peut être trop vieux pour ce type d'humour ;)
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