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Deux étoiles et demi pour ce roman qui représentent vraiment ce que j'ai ressenti à la lecture de ce roman. J'ai peu aimé (voire pas du tout) la première moitié, alors que j'ai apprécié la seconde moitié. Jamais je n'avais été partagée ainsi en deux à la lecture d'un roman... La première moitié traine en longueur entre le voyage sur le bateau d'une famille Juive qui fuit l'Allemagne nazie et une jeune fille qui va vivre chez sa tante faiseuse d'anges et sympathisante nazie (j'ai trouvé cette partie vraiment inintéressante). La deuxième moitié du roman nous emmène à Shangai sous domination japonnaise où la famille s'est refugiée. On y découvre les conditions de vie de ces réfugiés. Personnellement je ne connaissais pas ce pan de l'histoire, donc j'ai trouvé ça intéressant. Enfin la partie qui se déroule de nos jours se lit facilement. La révélation finale n'est pas tant une révélation que ça, on le devine quand même assez rapidement au début de cette phase qui se passe de nos jours. Un roman étrange et inégal selon moi.
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Un roman intense, roman historique qui retrace la destinée d'une famille et de plusieurs personnages passionnant. de Munich dans les années 1938 à New-York dans les années 2010, en passant par la Chine vivant à cette époque (1938) l'occupation par le Japon, l'auteure nous invite à vivre L Histoire. Pendant la seconde guerre mondiale, du côté des juifs comme du coté des pro-régime en Allemagne. IL est très intéressant de lire les intérêts de chacun, les aspirations politiques, les croyances, les espoirs. Je ne souhaite pas révéler davantage, non, je vous invite juste à la lecture de ce roman surprenant qui m'a tenue en haleine du début à la fin, certes avec quelques petites longueurs concernant un des personnage principal, qui a peut être pris le place d'une autre protagoniste qui méritait plus. Ceci n'enlève en rien à la beauté de l'histoire.
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Je commencerai cette chronique par un avertissement: la quatrième de couverture du roman contient des éléments inexacts. Ou alors, il y a quelque chose que je n'ai pas compris... de plus, elle en dit davantage que mon résumé. Ce n'est pas forcément une mauvaise chose dans ce cas...

Ce roman m'a beaucoup plu. J'ai mis un moment avant de le sortir de ma pile à lire, d'abord parce qu'il parle d'une période qui, pour moi, est trop évoquée par les romanciers, et mal par certains. de plus, la structure n'est pas absolument chronologique, et je n'aime pas trop ce genre de structures. Heureusement, j'ai dépassé mes réticences, et même si j'aurais préféré quelque chose de plus linéaire, je comprends que l'auteur ait fait ainsi.
[...]
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Nous sommes en Allemagne en 1938 où Carl doit partir avec sa mère et sa soeur car leur père est juif. Leur père leur laisse prendre le bateau et lui reste car juge qu'il n'est pas possible que sa patrie l'Allemagne le renie.
Sur le bateau ils rencontreront des personnes avec qui ils vont se lier et aller jusqu'en Amérique. A côté ce récit, on apprend qu'une femme allemande tombée amoureuse d'un officier, fera tout ce qu'elle pourra pour avoir des enfants, car trop vieille elle ne peut plus avoir d'enfants. C'est à ce moment que l'on découvre l'enlèvement de nourrissons à des personnes défavorisées pour exaucer les voeux des notables.
Établi en Amérique et âgé Carl reçoit la visite des personnes travaillant pour le musée de l'Holocauste. Les souvenirs refont surface et une question le taraude : qui est vraiment la femme qu'il a épousée et qu'il aime de tout son coeur.
La quatrième de couverture était alléchante, mais la lecture en deçà de la première impression .
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Printemps 1938, à Ratisbonne au sud de l'Allemagne. La famille Schwarz, pourtant famille étable, dont seul le p!re est juif, sent venir la souffle antisémite et décide de quitter le pays pour se rendre à Shangaï. Au moment de l'embarquement à Gênes , le p!re de famille ne peut pas viscéralement pas embarquer , car il se dit trop attaché à se pays pour lequel il a d'ailleurs combattu lors de la première guerre mondiale. Sa femme, son fils Carl et sa fille continueront le voyage. La mère de famille, désemparée, va connaître un véritable soutien en la personne d'un couple de juifs âgés , qui formeront avec la famille devenue monoparentale une véritable petite communauté.
Nous faisons un saut dans le temps. Carl vit une retraite paisible avec Emmi, sa femme dont il ignore tout du passé.
Celivre est un véritable puzzle. Nous passons d'un lieu à un autre d'une époque à une autre , d'un personnage à l'autre. Par cette construction habile; l'auteure nous donne les pièces maîtresses du puzzle qu'à la fi. La révélation finale est dure , et pas facile à accepter, pour le principal protagoniste et aussi pour le lecteur. En l'occurrence, j'ai éprouvé une véritable compassion pour Carl , qui, au soir de sa vie, apprend le terrible secret de celle qui a vécu toute une bonne partie de sa vie à ses côtés.
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A Ratisbonne, en 1938, l'étau se resserre autour des juifs. Grete Schwartz peine pourtant à convaincre son mari, juif, qu'il leur faut émigrer avec leurs deux enfants. Lorsqu'un ami vient leur offrir des billets pour partir vers Schangaï, la décision lui paraît s'imposer. Georg, son mari, continue à être réticent à l'idée d'abandonner un pays qui est le sien, pour lequel il a combattu et dont il est persuadé qu'il ne peut le trahir. Et alors que sa famille a déjà embarqué sur le paquebot qui doit les emmener au loin, il les quitte.
Grete fait front et se retrouve rapidement épaulée par un couple plus âgé, Eleanor et Otto Knoll, tandis que ses deux enfants, Carl et Ida, croyant que leur père va les rejoindre, profitent des agréments du voyage sur le luxueux navire.
Leur périple finira par les emmener à Shangaï, qui ne sera, pour Carl, qu'une étape dans sa vie.
A la même époque, Erna est envoyée par ses parents, qui n'apprécient pas sa liberté de conduite, chez sa tante Marga à Munich, pour travailler à son service. Sur place, elle s'adapte aux exigences de sa nouvelle patronne, une fervente adepte du Führer. Elle découvre aussi ses différentes sources de revenus, pour le moins particulières, et ne tarde pas à en devenir une précieuse collaboratrice.

« le bracelet », dont je connaissais déjà l'auteur (j'avais lu d'elle « Finsterau »), nous offre deux versants de l'histoire allemande (et même trois, puisqu'il s'achèvera aux Etats-Unis). Avec Erna et son environnement familial (la tante Marga a un gros réseau de connaissances dans le milieu bourgeois où les partisans d'Hitler comme elles prolifèrent), on a un aperçu de la vie à Munich dans la dernière période avant la guerre, puis lorsque celle-ci se déclenche, avec tous les bouleversements qu'elle apporte. du côté des Schwartz, la traversée ne manque pas d'intérêt, notamment lorsqu'elle évoque l'interdiction qu'avaient les juifs de débarquer aux escales. Puis il y a l'arrivée à Schangaï, dans un pays radicalement étranger et où les conditions de vie sont extrêmement difficiles. Dans les deux cas, les personnages, s'ils ne sont pas forcément attachants (mais certains, comme Grete et Carl, le sont), sont tous intéressants et on suit avec attention ce qui leur arrive, dans des contextes où on constate qu'il nous restait finalement encore beaucoup à découvrir (je ne savais par exemple rien au sujet des juifs ayant émigré en Chine).

Roman bien mené, avec son lot d'incidents ponctuant un quotidien peu ordinaire, « le bracelet » plaira certainement à tous ceux qui s'intéressent à l'histoire et au peuple allemands. Son dénouement m'a cueillie par surprise et je l'ai refermé pensive, en m'interrogeant sur le fond de la nature humaine.

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J'ai reçu ce livre dans ma kube après avoir suivi le coup de coeur d'un des fondateurs.
J'ai beaucoup aimé les deux points de vue qui sont est extrêmement différents : Carl fils d'un juif qui s'enfuit de l'Allemagne pour Shangai avec sa mère et sa soeur, et Erna envoyée chez sa tante à Munich qui est faiseuse d'anges et pour Hitler.
Je ne savais pas absolument pour l'exil en direction de la Chine d'une partie des juifs et j'aurais aimé peut être que ce soit plus développé : j'ai eu l'impression de passer beaucoup de temps sur le bateau en compagnie de la famille Schwarz et d'Eleonore et Otto (que j'ai tellement aimé !) qu'à Shanghai. de même que j'aurais aimé suivre Erna de façon plus détaillé après sa fuite.
Pour que le livre soit parfait il lui manque ses pages, ses histoires. Et que dire de cette fin ouverte ? Que va-t-il se passer pour Carl et Emmy ? Je ne suis pas la plus grande partisane des fins ouvertes et celle là m'a clairement laissé sur ma faim ! Mais cela reste une très bonne lecture !
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Ce livre « puzzle » nous happe dès les premières pages grâce à une écriture qui distille petit à petit, telle une araignée qui tisse sa toile, les éléments du décor de l'intrigue.
Pris d'affection pour Carl et sa famille, nous entamons avec eux ce long voyage géographique mais aussi émotionnel à travers la Seconde Guerre Mondiale.
C'est ensuite avec Erna que nous entrapercevons certains rouages nazis et les aménagements avec le quotidien qui étaient pratiqués secrètement.
Nous découvrons enfin ce qu'est devenu Carl à la fin de ses jours et le terrible secret qu'il va découvrir.
Tout au long de cette lecture, nous restons en haleine, devinant qu'il y a un lien entre ces trois « tranches de vie » sans parvenir à déceler clairement le fin mot de l'histoire.
Ce n'est que dans les dernières pages que les ultimes pièces du puzzle s'emboîtent pour nous révéler un destin atypique, riche de rencontres, d'expériences, de voyages, d'amour mais aussi de désillusions, de déceptions.
Sans être un thriller, ce roman renferme un magnifique suspens, où la Grande Histoire se mêle aux destins de personnages extrêmement bien construits.
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Le bracelet de Andrea Maria Schenkel est arrivé un jour dans ma boîte aux lettres. Et très honnêtement si je ne l'avais pas reçu, je suis presque certaine que je ne l'aurais jamais lu, même si la couverture est très jolie. J'aurais sans doute lu le résumé et je l'aurais reposé après avoir lu « 1938 », « Allemagne » et « Shanghai ». Et ça aurait été franchement dommage car ce roman est un petit bijou et je n'écris pas ça pour faire un jeu de mots vaseux avec son titre. Mais vraiment parce que c'est un petit bijou.

Andrea Maria Schenkel a écrit La Ferme du crime, une histoire vraie, celle de l'assassinat d'une famille entière de fermiers en 1920 en Bavière. Évidemment, en amatrice de true stories, j'ai lu ce roman qui m'a un peu secouée par sa froideur clinique.

Dans le bracelet, impossible de reprocher à l'auteure une certaine froideur. Non. Cette histoire m'a profondément touchée et chamboulée. L'histoire de ce jeune garçon obligé de quitter son pays parce que son père est juif. L'histoire de son père qui ne comprend pas pourquoi il devrait fuir, lui qui a combattu pour son pays. L'histoire d'une femme qui se retrouve à assister une faiseuse d'anges.

Longtemps après avoir refermé le livre, j'ai encore l'impression d'être avec Carl. J'ai beaucoup aimé l'histoire, surprenante, et d'avoir appris autant de choses. J'ai eu l'impression d'être sur le bateau avec Carl et sa famille, telle une petite souris.

Si vous aimez les romans sur la Seconde Guerre mondiale, je vous invite à découvrir le bracelet, vous ne serez pas déçus, j'en suis certaine.
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
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J'ai dévoré ce roman d'une seule traite ! Dès le début j'ai accroché aux personnages et à la trame historique. On se demande souvent quand et comment les divers protagonistes vont être liés par le destin et c'est cela qui en fait presqu'un roman à suspense. L'histoire débute lorsque Carl, jeune garçon doit fuir l'Allemagne nazie avec ses parents et sa soeur...mais au moment de prendre le train, son père fera le choix de rester en Allemagne malgré les risques qu'il encoure. C'est donc seule avec ses enfants que Grete traversera l'Italie et prendra le bateau qui l'emmènera à Shangaï. En parallèle, nous suivons l'histoire d'Erna une jeune Allemande qui est envoyée à Munich chez sa tante, une faiseuse d'anges et fervente admiratrice d'Hitler. Erna apprendra, elle aussi, le métier de sa tante et découvrira un monde qu'elle ne connaissait pas….fait d'hypocrisie et de tricherie. Une troisième partie du livre nous raconte la vie de Carl, devenu un vieile homme vivant à Brooklyn aux côtés de l'amour de sa vie Emmi….Toutes ces vies vont s'entremêler jusqu'au dénouement final dans les toutes dernières pages. Une fin surprenante ! Je conseille ce livre à 100%
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