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Un polar à la sauce surréaliste, je dis pas non, moi, lecteur ! ‘faut dire, j'avais pas l'âge de coucher que je rêvais déjà de mettre Desnos dans mon lit et je savais pas encore me battre que j'aurais mis des baffes à Breton. Mon foie était pas encore formé que je buvais déjà cet infect mandarin-curaçao, alors cette petite escapade dans le Paris d'entre-deux-guerres, souvenir ramené de ma visite aux Catacombes, ça a été une parenthèse vintage bien savoureuse…

Attention, lecteur, je dis pas que ça plaira à tout le monde. Ce petit air désuet et cette tonalité un tantinet ironique à prendre au degré trois de l'écriture, ça peut en refroidir plus d'un, mais moi, j'avoue, j'ai adoré revêtir mon petit bibi et traîner mes guêtres dans les vapeurs chanelisées numéro 5.

Alors, t'en veux, du cadavre exquis ? C'est par ici que ça se passe, lecteur. On tente d'élucider des meurtres en série à la mise en scène très surréaliste et, au passage, on a droit à un véritable portrait du Paris de l'époque, le beau et le mondain, le rance et le marginal en prime. Et c'est pas tout, y paraît que deux autres opus m'attendent sagement sur les étagères poussiéreuses d'une vieille librairie : j'enfourche ma petite Trèfle orange et j'y cours !
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Vous noterez ma manière toute personnelle de rédiger mes avis très largement en retard. Il faut dire que, contrairement à d'autres lecteurs, je n'avais jamais lu de romans de Gilles Schlesser, je ne connaissais pas grand chose en matière de peinture, n même de surréalisme… En revanche, je suis une grande lectrice de romans policiers, de romans historiques, je ferai donc avec mes compétences… littéraires.
Camille m'a fait penser au personnage de Louis Denfert, de Brigitte Aubert (l'art de se raccrocher à ce que l'on connaît) dont la compagne se nomme… Camille. Cette Camille Baulay, en revanche, n'a pas besoin d'un homme dans sa vie, et surtout pas pour prendre des décisions à sa place, ou prendre des risques inconsidérées. Elle y parvient très bien toute seule, et devrait surprendre les lecteurs qui pensent que les femmes des années 20 étaient toutes soumises et dociles. Camille assume ses choix, ses amours, même si ce n'est pas toujours évident (pas pour elle, pour ses partenaires) et doit faire avec le fantôme qui peuple ses nuits. On oublie trop souvent de nos jours le traumatisme laissé par la première guerre mondiale, et les conséquences, pas toujours négatives il est vrai, pour les femmes qui ont su prendre leur destin en main.
Autant dire que Camille et sa manie d'enquêter dérange, et pas seulement les policiers. Les rivalités qui déchirent les surréalistes, leurs petites méchancetés presque gratuites ne donnent pas d'eux une image reluisante. Nous sommes bien loin de la littérature ou de la peinture quand les préférences de certains les font écarter du mouvement sans ménagement.Bref, dans ce Paris des années 20, ils ne valent guère mieux que ceux qu'ils critiquent.
Cette intrigue me renvoie à un précepte qui m'est cher : il faut s'intéresser aux victimes et à leur vie pour découvrir le coupable. Nous ne sommes pas ici dans une intrigue où la surenchère de cadavres sert de prétexte à une course contre la montre pour arrêter un tueur et où l'identité des victimes devient secondaires. le mobile du crime, fort ou léger, puise sa source dans leur passé – ce qui ne veut pas dire que le meurtrier se trouve excusé, loin s'en faut.
Après cette découverte, je compte me lancer prochainement dans la lecture de Mortelles voyelles.
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Pour une fois, je précise la date de parution car j"ai eu la surprise et la joie de recevoir,envoyé par la maison PARIGRAMME que je remercie il y a quelques semaines, sans que je l'aie demandé, le nouveau roman de Gilles Schlesser. Vous pensez bien que je ne pouvais qu'être excitée étant donné l'excellent souvenir que m'a laissé son précédent roman "Voyelles mortelles".

Je retrouvais Oxymore Baulay, tout allait bien....Eh! Pas si vite!! Non, ce n'est pas Oxymore Baulay mais Camille Baulay,dite Oxy pour les intimes.Nous ne sommes pas de nos jours mais en 1925...Voilà qui commençait bien et aiguisait ma curiosité car pour une fois, il n'y a pas de personnage récurrent mais un nom récurrent. Et un tel patronyme ne peut que vouloir dire filiation ...Cette Camille serait donc la grand mère de notre Oxymore Baulay.

Nous voilà donc en 1925. Des meurtres sont commis , mis en scène , comme sortis d'un tableau de Max Ernst" Au rendez vous des amis"
Nous sommes en pleine période surréaliste et je suis sûre que des noms comme André Breton, Louis Aragon, Paul Eluard, Jacques Prévert, Salvator Dali pour ne citer que quelques uns de ces artistes engagés dans un mouvement qui remet en question l'art et la société ,qui emploient de nouvelles techniques d'écriture ou de peinture comme l'écriture automatique, ces noms, donc, ne vous sont pas inconnus.

L'histoire..Camille Baulay est journaliste et de ce fait appelée quand un crime est commis pour qu'elle puisse en avoir la primeur par le commissaire Gardel avec lequel elle a des rapports privilégiés. Camille est la femme qui fait rêver par son audace, son indépendance, sa liberté de ton et de vie.Ne pas oublier l'époque...Elle est la maitresse secrète, évidemment, de Blanche ,femme du député Dieuleveult. Elle est un paradoxe à elle toute seule et c'est ce qui fait son charme et capte le lecteur.

Pour les besoins de l'enquête, les meurtres se succédant un peu trop au goût des policiers et des élus, elle plonge chez cette bande de personnes bizarres , les Surréalistes, les premiers à être soupçonnés évidemment. N'ont ils pas publié une nouvelle revue "La révolution surréaliste" dans laquelle on peut lire:

Nous sommes nés pourris dans le corps et dans l'âme,nous sommes congénitalement inadaptés;supprimez l'opium, vous ne supprimerez pas le besoin du crime,les cancers du corps et de l'âme, la propension au désespoir,le crétinisme-né,la vérole héréditaire, la friabilité des instincts,vous n'empêcherez pas qu'il n'y ait des âmes destinées au poison quel qu'il soit" signé par un certain Antonin Artaud? .Ne disent ils pas que " le véritable surréalisme consiste à descendre dans la rue armé d un revolver pour tirer sur les passants"

Et c'est ainsi que nous voyons vivre ces grands Hommes ..Imaginez! Vous allez avec Camille chez Paul Eluard ou Louis Aragon. Vous êtes sous le charme de Robert Desnos , tout comme Camille ...Hehehe...De là à penser que Oxymore Baulay de 2010 , journaliste également, je vous le rappelle, est le petit fils de....Non, tout de même pas... mais...

Voilà que Blanche est assassinée, également à la manière surréaliste, et, cette fois, tous les indices convergent vers Camille qui n'a plus qu'à disparaître et se mettre à la recherche de l'assassin ou des assassins...

Je sais que je ne vous parle pas trop de l'intrigue qui , comme pour "Voyelles mortelles", est extrêmement bien menée. L'intérêt que j'ai porté à ce roman est pour le monde dans lequel nous évoluons.Tout est prétexte à approfondir les connaissances sur ce mouvement qui a marqué son temps. Chaque citation est vraie, c'est sur un véritable travail de recherche qu'est basé le roman, et ce dès le titre! La véritable citation est : "La mort n'a généralement pas d'amis sincères" et est de Alexandre Vialatte , journaliste et écrivain du début du XXeme siècle.

Gilles Schlesser, érudit, esthète, amoureux de Paris qu'il nous fait découvrir comme Woody Allen nous l'a fait voir avec son" Minuit à Paris" et les rencontres avec d'autres monstres sacrés de la littérature et de la peinture, nous entraîne et nous fait entrer dans ce petit cosmos d'extra terrestres qui font peur , nous fait assister à des réunions , à une séance d'écriture automatique ou rêve éveillé avec Desnos, à la création d'un cadavre exquis, le premier semble t il.

Il nous montre l'Ego parfois démesuré de certains, les faiblesses des autres,les mesquineries, les rivalités entre eux. Il m'a incitée à me documenter tout en ne négligeant pas l'aspect purement polar. J'ai jubilé en le lisant tout comme je jubile en vous en parlant.Je ne peux que vous dire de dévorer ce roman, lire ou relire ses "Voyelles mortelles" en attendant que paraisse un 3ème tome avec ,cette fois ci,un autre Bauley qui ferait le lien entre Camille et Oxymore, la boucle serait alors bouclée.

Un livre riche qui nous donne l'impression d'être plus cultivé avant qu'après , ma foi, ce n'est pas tous les jours que cela se produit.


Lien : http://passionsenpelemeledep..
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Paris, 1925. Un meurtre est commis avec une mise en scène sordide. Camille Baulay, dite Oxy, est sur le scoop grâce à son ami le commissaire Gardel. Elle écrit au petit journal et cette enquête va la mener dans le milieu surréaliste alors en plein essor. En effet, la mise en scène s'inspire clairement d'un tableau de Max Ernst.
Alors que d'autres meurtres sont perpétrés, Camille rencontre de nombreux personnages célèbres de l'époque: Desnos, Prévert, Eluard ou Breton notamment. Mais l'enquête va également la toucher personnellement.
Un polar agréable dont l'originalité réside dans la rencontre du milieu surréaliste. On se sent également bien emmené dans les années 1920 grâce à des éléments de description bien choisis.
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Surréalisme ? Vous avez dit « Surréalisme » ? Vous n'y connaissez rien, me dites-vous ? Bien, alors ce livre est fait pour vous. le groupe surréaliste parisien est ici au centre d'une enquête policière. Et l'auteur se fait le plaisir d'utiliser toutes les figures de rhétorique : oxymore, tautologie, anaphore, allusion et autre litote, célèbre pour sa tête. Sans parler de tous ces jeux de langages auxquels s'adonnaient les surréalistes : anagrammes, allitérations, rébus, calembours, contrepèteries, cadavres exquis. Vous voulez un exemple d'anagramme ? Avec les lettres composant Salvador Dali, Pablo Picasso avait trouvé l'anagramme : Avida Dollars.
Au fil des pages sont abordées quelques-unes des personnes importantes du groupe et de l'époque (les Années folles). Paul Eluard qui se débat dans une histoire d'amour à trois, avec le peintre Max Ernst et sa muse Gala. Oui, oui, Gala, le futur tiroir-caisse de Salvador Dali. André Breton, omnipotent, omniscient, omnivore et obnibulé par le pouvoir et la magie du hasard. Robert Desnos, poète transi d'amour et de peur. Louis Aragon que Breton déteste mais supporte parce qu'il a du talent et surtout de l'entregent.
Les influences (Sigmund Freud, Arthur Rimbaud, Karl Marx, dada), les reproches des détracteurs, les peintres liés aux écrivains sont également évoqués. Sans oublier les marginaux de l'époque : les drogués, les alcooliques, les apaches, les féministes, les gays et lesbiennes. Bref, nous sommes également devant un portrait du Paris de 1925.
Du coup, le quadruple assassinat, moteur de l'intrigue, passe un peu à l'arrière-plan, ce que certains amateurs de romans policiers regretteront. Mais pour la simple raison que le fil rouge de l'histoire est « Au rendez-vous des Amis », un tableau de Max Ernst (aujourd'hui conservé à Cologne), ce livre m'a séduit. Je le conseillerais à tous les étudiants que leur anthologie de littérature assomme. Rien n'est plus porteur que d'apprendre en s'amusant.
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Une série de crimes étranges inspirés par un tableau de Max Ernst bouleverse le Paris de décembre 1924. Camille Baulay, reporter, mène une enquête qui la conduit à fréquenter Breton, Eluard, Aragon ou encore Prévert. Elle est soupçonnée d'être la coupable quand Blanche, une amie, est à son tour assassinée. Poursuivie par la police, elle doit mettre la main sur le criminel.

Une enquête autour de "meurtres surréalistes". le roman est d'une lecture très plaisante et vaut surtout par sa description du groupe surréaliste, Breton en tête : c'est vivant, bien renseigné sans tomber dans les travers du roman documentaire.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Un crime est commis en plein Paris. La disposition du corps est particulièrement soignée, elle est la copie de la pose d'un des personnages du tableau surréaliste « Au rendez-vous des amis » de Max Ernst.
La journaliste Camille Baulay et le commissaire Gardel enquêtent chacun de leur côté. Et ses investigations mènent notre reporteur à entrer en contact avec des membres du mouvement surréaliste composé autres entre de poètes reconnus tels que Louis Aragon, Paul Eluard, Robert Desnos, Jacques Prévert, André Breton son fondateur et bien d'autres encore. Une belle brochette de bons parleurs ces messieurs, l'assassin se cacherait-il parmi eux ?
Et bien voilà, un roman policier que j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir avec deux héros fort attachants. Je me suis plongée avec ravissement dans ce Paris de 1920 à redécouvrir le surréalisme en côtoyant des grands poètes français en compagnie de notre reporter.
Une femme émancipée cette journaliste, bien en avance sur son époque, libre d'aimer à sa guise ou de vivre sa vie comme elle l'entend. Nullement femme au foyer comme beaucoup à cette époque car rappelons-le l'histoire se déroule entre les deux guerres où d'ailleurs les fiacres à chevaux laissaient progressivement place aux voitures à manivelle.
La première partie du roman est davantage axée sur le mouvement surréaliste et ses membres, l'enquête piétine mais à partir de la seconde moitié du livre tout s'accélère et l'enquête reprend ses droits. Je ne me suis pas ennuyée un seul instant à mener l'enquête avec l'inspecteur Gardel ou avec Camille qui déambule dans les rues de Paris à bord de sa Citroën Trèfle.
Un roman policier qui sort un peu des sentiers battus je trouve, il y a bien crime et enquête mais pas que, il nous plonge aussi dans un milieu artistique et culturel où l'auteur redonne vie à quelques grands auteurs et les références historiques se succèdent à foison et ce, pour ma plus grande joie ; très belle découverte livresque.
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un polar intéressant qui se déroule dans le milieu surréaliste des années 20-30. On y apprend certaines choses sur ce courant fascinant ou débectant.
l'intrigue n'a rien de rare mais on s'y laisse glisser comme dans un vieux pull qu'on rechigne à jeter.
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Gilles Schlesser est un amoureux du Quartier Latin qui a connu les arrières salles du célèbre cabaret L'Écluse, fondé, entre autres, par son père en 1951. Après avoir exploré sous toutes ses coutures la vie parisienne entre cette époque et aujourd'hui, il a choisi de conserver le cadre et de remonter le temps pour nous offrir La Mort n'a pas d'Amis.

Nous sommes en 1924, quelques années après la fin de la boucherie qu'a représenté la première guerre mondiale. Camille Baulay, qui signe ses articles Oxy B., est une jeune journaliste qui officie à la rubrique faits divers du Petit Journal. Amie avec le commissaire Gardel, elle bénéficie grâce à lui de la primeur sur certains crimes commis dans la capitale. C'est d'ailleurs grâce à lui qu'elle est la première à découvrir le cadavre étrangement mis en scène d'un homme inconnu, poignardé, et abandonné au petit matin sur le bitume. La victime a été "costumée" : on a cousu sur son veston une sorte de cape rouge et il tient dans la main une pomme. Il n'en faut pas plus à Camille pour écrire un bon article qui fera la première page et émoustillera ses lecteurs…
Côté police, l'enquête n'avance guère, et il faudra une seconde victime "déguisée" pour offrir une première piste : un tableau ; plus précisément le Rendez-vous des Amis de Max Ernst. Il semble bien que les mises en scène des deux victimes retrouvées jusqu'alors correspondent à des personnages de la toile, qui ne sont autres qu'une bonne partie de la famille surréaliste qui sévit alors sur Paris…
Camille est une jeune femme libre et entreprenante. Malgré les cadavres, malgré les tentatives du commissaire Gardel pour la freiner, elle mettra tout en oeuvre pour démêler le vrai du faux dans cette étrange affaire…

Gilles Schlesser est un amoureux érudit. Amoureux de Paris, de ses lieux, de sa vie, il rend communicative, contagieuse, sa passion pour cette ville. Érudit, et joueur… il l'avait déjà prouvé avec Mortelles Voyelles. Après les Oulipiens, il s'attarde cette fois sur les surréalistes, mettant en scène les Breton, Desnos, Éluard, Aragon et consorts dans une intrigue qui prend parfois la saveur d'un feuilleton d'autrefois.
C'est l'occasion de visiter ces grands hommes, leurs egos démesurés, leurs ambitions, leurs jalousies, dans cette manoeuvre artistique qui consistait à dynamiter toutes les conventions bourgeoises. Une révolution qui n'avait pas seulement une dimension culturelle pour certains. Pas facile pour la police d'avoir affaire à cette engeance jusqu'au-boutiste…

Gilles Schlesser mène sa barque avec aisance. Il navigue entre intrigue, enquête, et peinture des moeurs de l'époque sans jamais perdre le nord. Non seulement il nous ouvre les portes des surréalistes — on assistera même en direct à la création du premier cadavre exquis — mais il montre aussi le rôle prépondérant des femmes, leur émancipation après les années de guerre, les profonds changements qui s'annoncent, le tout dans un récit d'une fluidité qui ne se dément jamais.

Je ne savais pas à quel voyage m'attendre en tournant les premières pages de ce roman. J'en suis sorti agréablement surpris, dépaysé, et sans doute un peu plus savant qu'en y entrant. On ne peut pas en dire autant de chaque lecture…
Lien : https://polartnoir.fr/livre...
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Ce livre a été une lecture imposée. Et pourtant, j'ai apprécié découvrir les surréalistes de ce roman en même temps que je les étudiais. Je ne connaissais rien au mouvement surréaliste et j'ai beaucoup aimé le découvrir en même temps qu'Oxy. Je trouve que l'auteur fait bien ça, ce livre peut plaire autant aux surréalistes affirmés qu'aux non initiés. L'intrigue policière est efficace, aucun personnage n'est tout noir ni tout blanc, tout le monde est coupable. Je me souviens avoir été déçu par l'évidence concernant l'identité du tueur à la moitié du roman. C'était sans compter sur le retournement de situation final. Je conseille ce roman aux amateurs de polars friands d'en apprendre plus sur le surréalisme et ses auteurs
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