Citations sur La Traversée des temps, tome 4 : La Lumière du bonheur (19)
-Je m'appelle Argos.
- Je m'appelle Hippocrate.
-À demain, Hippocrate ?
-J'en fais le serment.
« Un adulte, aux yeux d'un enfant, c'est toujours une somme de secrets. »
Noura, c'était mille gestes ou aucun !
Les sources du rire sont souvent des puits de larmes.
Les humains m’ont fait souffrir , la nature jamais.
Grâce au trépas au champ d'honneur, un homme normal devenait supérieur. « Si d'aventure tu t'illustres ainsi, on se souviendra éternellement de toi, on te célébrera, tu habiteras les mémoires à jamais. » L'immortalité s'obtenait par la mort.
En réalité, la démocratie est une tyrannie-celle du peuple imbécile. Je la rejette ! [...] Le peuple !... Un champ de girouettes agitées par le vent des paroles.
Les siècles s'écoulent, les humains ne changent pas : ils se laissent infecter par la jalousie. En son nom, ils se disputent, se déchirent, se séparent, se tuent. Quel leurre! Aucun sentiment n'avance plus masqué que la jalousie : elle se présente d'abord comme une composante de l'amour, puis comme une crainte de la trahison, alors qu'elle se réduit à un défaut de confiance en soi. La jalousie ment également d'une deuxième façon : celui qui la ressent attribue sa cause à l'autre tandis qu'elle réside en lui.
- L'ignorant ignore qu'il ignore, ajouta Alcibiade.
- Le savant sait qu'il sait, opposa Agathon.
- Le philosophe sait qu'il ne sait pas, conclut Socrate.
Les sources du rire sont souvent des puits de larmes.