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3,7

sur 1329 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai continué le Cycle de l'invisible d'Eric-Emmanuel Schmitt avec Les dix enfants que madame Ming n'a jamais eus, et si les autres volumes avaient bercé mon coeur, il est malheureusement resté hermétique à celui-ci.

L'idée de départ est intéressante, touchante même. le narrateur, un homme d'affaires français, rencontre une dame-pipi dans un grand hôtel de la province de Guangdong. Cette rencontre qui aurait pu en rester aux politesses d'usage, « Bonjour », le bruit d'une monnaie jetée dans une assiette, « Merci », « Au revoir », atteint d'autres paliers.

En effet, madame Ming n'est pas qu'une simple dame-pipi. Madame Ming est une personnalité fascinante qui peut se vanter d'avoir eu dix enfants dans une Chine pourtant sous le joug de la politique de l'enfant unique. Dix enfants ! Et tous extraordinaires !

Alors mensonge ? Vérité ? Folie ? Ce sera au narrateur de le découvrir.

La plume est allègre, travaillée comme toujours chez cet auteur, et le récit nous fait frôler du bout des doigts les préceptes de Confucius. Madame Ming est attachante et pousse le narrateur à voir le monde qui l'entoure autrement, il évolue à son contact pour accéder au bonheur, mais il m'a manqué un petit quelque chose pour me faire basculer dans l'enthousiasme qui a caractérisé les autres récits du Cycle de l'invisible. Est-ce parce que je ne suis pas familière de Confucius ou parce que l'histoire aurait gagné à être développée davantage pour éviter cette sensation de survol ? Honnêtement, je ne sais pas. J'ai beaucoup apprécié le personnage de Madame Ming, me suis retrouvée dans celui du narrateur, mais la sauce n'a pas pris totalement.

Il ne me reste que le sumo qui ne voulait pas grossir pour conclure le Cycle, et malgré cette légère déception, j'ai hâte !

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Un titre très long et qui en dit beaucoup sur un tout petit roman d'une centaine de pages.

Une fable philosophique(?) au sujet d'une femme chinoise qui aurait aimé avoir 10 enfants plutôt qu'un comme la Chine l'impose à tous ses citoyens.

J'ai pris ce livre à la bibliothèque , et j'ai passé une soirée en sa compagnie en me demandant pourquoi l'auteur l'avait écrit.

On peut le prendre comme une aimable réflexion sur le trésor que représente le devenir d'un enfant, on peut y lire aussi la violence faite aux Chinois depuis la révolution communiste et son tissus d'horreurs et enfin l'adaptation sans nuance de ce grand pays à la modernité .

Mais non, il faut y voir une illustration de la pensée de Confucius , c'est sans doute pour cela qu'à mes oreilles ce livre sonnait aussi faux : j'ai toujours été peu convaincue par les proverbes chinois qui me font rire plus que réfléchir.





Bref un très petit livre qui ne pas convaincue sauf quelques moments comme la description de l'usine de jouets.
Lien : http://luocine.over-blog.com..
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Madame Ming est dame pipi dans un grand hôtel d'une ville nouvelle de Chine. Madame Ming est bavarde et aime par-dessus tout parler de ses enfants. Plusieurs enfants en Chine, malgré la politique de l'enfant unique ? Impossible ! Et pourtant, cette bientôt vieille femme se fait un plaisir de raconter au narrateur, homme d'affaires venant régulièrement dans cet hôtel pour y signer de juteux contrats, le détail de la vie de chacun de ses 10 enfants. Dix !

Bien sûr, au départ, impossible de croire cette pauvre femme et son interlocuteur est persuadé qu'elle fabule, qu'elle rêve, et que peut-être même elle est complètement mythomane. Mais elle a l'air si sûre d'elle, elle en parle avec une telle verve, de ses 10 enfants, que le doute finalement s'installe. Et s'ils existaient vraiment, les enfants de madame Ming ?

Deux choix s'offrent à vous : vous pouvez vous laisser porter par cette histoire plutôt mignonne et courte, sourire aux descriptions de madame Ming et aux caractères bien trempés de ses dix enfants, pour lesquels elle a de multiples anecdotes à raconter. Vous pouvez vous bercer des maximes de Confucius et les appliquer dans votre quotidien (pour ma part, « Choisissez un travail qui vous passionne et vous n'aurez pas travaillé un seul jour de votre vie » me convient très bien !) et vous dire que les dames pipi chinoises sont bien liantes et sympathiques, et les hommes d'affaires très ouverts et causants avec le petit personnel. Vous pourrez aussi vous réjouir de la fin de cette histoire, puisque l'auteur applique pour lui-même les belles maximes entendues. Vous vous étonnerez bien un peu que madame Ming soit si cultivée pour une dame pipi et parsème ses phrases de maximes de Confucius, mais vous vous rappellerez que c'est sans doute pour que ce récit puisse se rattacher au Cycle de l'Invisible qui tente d'évoquer l'influence des religions sur notre quotidien (ce roman en est le 6e récit). Vous pourrez trouver également très beau cette façon qu'à madame Ming de mettre en valeur une qualité chez chacun de ses enfants, et d'accepter leurs différences et même parfois leurs antagonismes, avec un amour égal pour chacun.

Vous pouvez aussi, si vous avez l'oeil un peu plus critique, la dent un peu plus dure et mon mauvais caractère de râleuse jamais satisfaite, trouver cette histoire mignonne, mais un peu niaise, cette dame pipi pas qui cite Confucius à tout bout de champ pas crédible du tout, de même que l'homme d'affaires. Que les enfants de Chine ont rarement l'occasion de faire de grandes études comme ceux de madame Ming, de voyager, et de se cultiver. Vous dire que les belles maximes, c'est bien joli, mais ça sonne un peu creux, ou réaliser en fermant le livre que vous vous attendiez tout à fait à la fin qui ne vous a pas surpris une minute, et que ce petit roman est bien petit, et qu'en plus le narrateur est du genre lâche qui ne prend pas tout seul ses décisions, ce qu'ici on n'aime pas du tout, du tout… Et puis vous direz que non, ce joli monde de bisounours, tout beau tout rose n'est pas fait pour vous.

Bref, c'est selon.

Lien : http://liliba.canalblog.com/..
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Un titre très long et qui en dit beaucoup sur un tout petit roman d'une centaine de pages.

Une fable philosophique(?) au sujet d'une femme chinoise qui aurait aimé avoir 10 enfants plutôt qu'un comme la Chine l'impose à tous ses citoyens.

J'ai pris ce livre à la bibliothèque , et j'ai passé une soirée en sa compagnie en me demandant pourquoi l'auteur l'avait écrit.

On peut le prendre comme une aimable réflexion sur le trésor que représente le devenir d'un enfant, on peut y lire aussi la violence faite aux Chinois depuis la révolution communiste et son tissus d'horreurs et enfin l'adaptation sans nuance de ce grand pays à la modernité .

Mais non, il faut y voir une illustration de la pensée de Confucius , c'est sans doute pour cela qu'à mes oreilles ce livre sonnait aussi faux : j'ai toujours été peu convaincue par les proverbes chinois qui me font rire plus que réfléchir.





Bref un très petit livre qui ne pas convaincue sauf quelques moments comme la description de l'usine de jouets.
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Une jolie histoire, riche en belles citations, mais qui ne m'a pas transcendée. C'est même difficile d'écrire une critique tant ce livre m'a laissé sur ma faim. Je soulignerai quand même le contexte original des toilettes de ce palace chinois, lieu propice aux confidences et à la philosophie... Et si je m'arrêtais, moi aussi, papoter avec la prochaine Madame Pipi que je rencontrerai ? Elle me délivrera peut-être quelques jolies pistes pour ma vie ?
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J'ai à nouveau tenté ma chance avec E.E Schmitt dont j'ai lu Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, et Oscar et la Dame Rose, avec le sentiment de lire un auteur très inégal. Un avis positif pour ce livre-là me fera fléchir quelque peu dans mon souhait ne plus me laisser piéger une nouvelle fois !!!! Et je crois bien m'être à nouveau fait avoir …
Ce court roman aura au moins l'avantage de se lire facilement, et d'en être assez vite débarrassé. Car au fond que reste-t-il de ces 115 pages ? Quelques sages formules tout droit sorties de la doctrine de Confucius. Elles ne sont hélas pas nouvelles pour moi ; j'ai les mêmes sur un calendrier perpétuel édité par un magazine célèbre ….
Un conte moderne, je disais, qui aurait gagné à être plus consistant, plus étoffé ; Les formules sont banales. Et le comble, j'y ai vu, ou du moins perçu, l'ombre du commencement d'un plagiat avec un ouvrage à succès de Muriel Barbery ; en tout cas des similitudes troublantes : Madame Ming se faisant renverser par une voiture, tout comme la concierge, il y a quelques années……
Bref, je l'ai fini il y a quelques heures, et je ne m'en souviens presque plus…..Mauvaise pioche !Monsieur Schmitt, vous avez une bonne tête, vous savez vendre vos bouquins, mais c'est fini, vous ne m'y reprendrez plus.

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Je n'avais jamais rien lu de E-E Schmitt. Commeeeeent? Et non!
Mais ce petit livre ne m'a pas conquise. On n'apprend rien d'intéressant , ni sur la Chine, ni sur une quelconque philosophie confuciusienne(?).
On n'a même pas le plaisir d'un suspense sur la réalité des enfants de Madame Ming, et l'on s'ennuie de ces rencontres improbables entre un homme d'affaires et une dame-pipi!
Heureusement pour nous, les 115 pages en gros caractères sont vite expédiées, et l'on peut dire, oui, oui, j'ai lu un bouquin de eeschmitt...
qui a une écriture parfaitement maîtrisée, il faut le dire.
Je trouve toujours dommage de mettre ses talents au service de mauvaises causes. Comment Confucius dirait-il cela?
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Sixième livre du « cycle de l'invisible » qui a toujours pour but de faire le lien entre les religions et notre vie au quotidien. le narrateur est de passage en Chine pour son travail. A l'hôtel, il fait la connaissance de Madame Ming, alias « Madame pipi ». La discussion s'engage et elle lui raconte rapidement la vie de ses dix enfants. Lorsque l'on replace l'histoire dans le contexte politique de l'enfant unique en Chine, le lecteur (comme le narrateur) s'interroge quant à la véracité de cette histoire. Mensonge ou vérité ? Si l'on s'en tient au titre, Madame Ming a une imagination débordante. Toutefois, à la lecture, on pourrait y croire. C'est tellement bien raconté !
Une belle histoire et aussi une belle leçon de vie de l'auteur qui nous rappelle la notion de bonheur selon Confucius. Un bel ouvrage soulignant aussi les différences entre l'Occident et l'Asie.
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Pourtant assez fan de l'auteur, j'avoue éprouvé un sentiment très mitigé.
Le voyage est présent, la rencontre est savoureuse et puis...Plus rien! J'ai été noyée par les nombreux proverbes chinois. Je ne suis pas vraiment touchée par ce genre de réflexions, non je n'aime pas spécialement me poser dans ce genre de lecture afin de réfléchir à un proverbe.

De même je trouve que la réflexion qu'à le narrateur sur sa relation à l'enfant, à l'envie d'être père est franchement légère.

Une petite pirouette à la fin du calendrier (ah non désolée c'est un livre mais bon je m'y perds avec tous ces proverbes du jour), du roman et voilà. Fin

J'ai maintenant adoré la vie de ces dix enfants, tous adorables et orignaux donnant à cette rencontre entre une madame pipi et un commercial un petit moment de lecture sympathique.

Mais ce n'est pas un roman qui me marquera.
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Cet ouvrage est loin d'être le meilleur d'Eric-Emmanuel SCHMITT qui n'est sauvé que par la plume magique de l'auteur. On suit l'héroïne dans ses rêves entretenus par les hasards de la vie. Rêves qui ne sont que les suites logiques engendrées par ses souffrances.

On lit très facilement cet ouvrage très court mais sans réelles surprises, tout s'enchaînant de manière très logique et prévisible. Surtout si l'on connait déjà la civilisation chinoise dans ses aspect millénaires et contemporains. Quant aux leçons que le narrateur va en tirer, il s'avère qu'elles sont aussi simples que celles qui naissent de la lecture du reste du récit.

Pour une fois Eric-Emmanuel SCHMITT manque de profondeur. Dommage, l'auteur nous ayant habitué à tellement mieux !
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