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OUfff!!! Le terminer, ce livre, ça a été une vraie galère! Ingrid Caven qui chante à quatre ans et demi chez les nazis,...son père militaire nazi...sa mère, sa grand-mère et elle sont dans un wagon qui en allant avait transporté autre chose... elles se retrouvent nues toutes les trois à côté d'un four crématoire...Ingrid Caven qui a connu une enfance de privations, parce que handicapée...autant de souvenirs intéressants qui surgissent en flash mais en quels termes et à quel moment, on se perd autant que l'histoire respire encore dans la tête de l'auteur, elle est encore à l'étape embryonnaire, des bouts de pensées comme ça qui retiennent son attention, en tout cas, c'en a l'air...l'histoire n'est pas encore rendue au lecteur...en tout cas pas...une succession des mots à n'en pas finir, on attend d'atteindre la phrase et enfin comprendre le sens, il n'en est rien. Tout est monologue intérieur. Des bouts de monologues intérieurs. Après deux tentatives, par miracle et surtout parce que c'est un Goncourt, je suis vraiment pommée d'être arriver au bout de cette troisième tentative.
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J'ai lu quelque part que Jean-Jacques Schuhl était un écrivain rare, et c'est aussi bien, à mon avis, compte tenu de la teneur de cet écrit... Goncourt 2000, voilà de quoi se poser des questions sur les qualités littéraires récompensées par le prix Goncourt : l'intérêt ? Surement pas, la vie d'Ingrid Caven n'en offrant pas le moindre si ce n'est de savoir comment se faire un rail de coke... L'écriture ? Pas mieux... dans le genre décousu, de la coco plein les narines, on n'est pas loin du foutage de gueule intégral... Bref, un Goncourt qui m'est tombé des mains très rapidement me laissant un seul regret, celui d'avoir perdu du temps à lire les cent premières pages.
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"Que diable allait elle faire dans cette galère" ....????
Oh la gourde, Oh la péquenaude! ... Un prix Goncourt 2000 déjà j'aurais du me méfier, un auteur Jean-Jacques Schuhl ,toujours aussi peu connu dix ans plus tard,j'aurais être en état d'alerte mais voilà quand on est une godiche on se fait avoir ! 94 pages , il m'aura fallu 94 pages pour réaliser qu'Ingrid Caven existait vraiment, que c'était la compagne de l'auteur, qu'elle avait été pendant 2 ans la femme de Fassbinder , qu'elle avait fréquenté ce microcosme branché, cocaïnomane,friqué ou pas , snob cela va sans dire , bref ce monde frelaté du show bizz , cinéma, festivals etc etc...
Je vous rassure tout de suite , en vrai je me rassure toute seule, je l'ai fermé à la page 115 ce fichu livre , rien rien ne m'a plu, ni cette écriture en Patchwork , ni ces allusions à un monde que je ne connais pas et qui le plus souvent m'indiffère.
Voilà une mésaventure terminée, affaire classée , pour une fois que je n'avais pas regardé vos appréciations avant!!
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Goncourt de l'an 2000.
Hommage à Ingrid Caven, son épouse , petite fille allemande chantant pour les nazis, le corps cassé par une maladie tel un puzzle, s'identifiant au tableau Dora Maar, devenue femme icône de la fine fleur du cinéma français de Fassbinder (son premier époux) et Eustache, muse d' Yves Saint Laurent, reine de la nuit, chanteuse à l'art de vivre sulfureux, pop attitude des nuits sacrées. On passe des souvenirs de son enfance aux douloureuses évocations des chambres à gaz, d'un récital qu'elle a donné bien plus tard dans la citadelle de David à Jérusalem aux soirées sous cocaïne et LSD, le tout, ponctué d'anecdotes autour de Romy Schneider et d'Andy Wharol, de l'élite parisienne par le personnage croqué, entre autres, de Jean Pierre Rassam à Bette Davis... Toute une époque s'agite sous la plume tourbillonnante et effervescente de Schuhl et quelle richesse ! quel régal !

Pourtant c'est bien tardivement que je me suis lancée dans cette lecture . J'ai commencé mon approche de Schuhl par "Les apparitions", un récit personnel, et peut-être est-ce une bonne chose. Découvrir l'esprit de l'auteur au gré de ses pérégrinations / imaginations m'a certainement permis d'appréhender un peu mieux "Ingrid Caven" puisqu'il faut le dire d'entrée de jeu, c'est une lecture exigeante et pour en absorber sa substance, il me semble opportun d'être charmé au préalable par le monde de Schhul et d'accepter de sortir de sa zone de confort. Un univers de mots qui prédomine l'histoire, des ellipses qui peuvent nous perdre , des pensées qui se glissent au beau milieu d'un récit pour le rendre plus présent, plus prègnant.
Si beaucoup jugent "Ingrid Caven" de roman élitiste, fouillis, éprouvant, on ne peut les blâmer, il y a du vrai, les références culturelles pointues en prime. Cependant, je ne peux me résoudre à réduire Schuhl en ces termes. Il est un créateur, l'inventeur d'une littérature singulière, le bâtisseur d'un édifice unique. C'est à nous de faire la démarche de pénétrer dans son espace extravaguant dans lequel le mot est roi, la trame fantasque, la forme littéraire un design novateur.
Schuhl, tel picasso, construit son oeuvre à l'image du corps destructuré et douloureux d'Ingrid. Amoureux éternel et touchant , il délivre un portrait remarquable de Caven et réanime avec superbe le faste d'une époque Rock'n'Roll révolue et ce, sans perdre de vue l'exigence des mots qui écrivent pour lui puisque Schuhl n'écrit pas, il s'efface.
Ingrid Caven, elle, s'impose.

En conclusion, un roman intello ? A mort ! c'est du Schuhl.
Vaut-il le coup ? Plutôt deux fois qu'une !

Un roman chiadé, sans pareil, brillant.
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L'écriture directe, violente, hachée de Jean-Jacques Schuhl s'efface de temps à autre pour laisser la place à des mots, des phrases d'une douceur glacée, une douceur de neige qui tombe à gros flocons, un velouté de ciel sombre et infini qui toucherait la peau comme un pétale de fleur.
Toute la beauté est dans cette écriture mystérieuse. Quelle place faut-il alors réserver à Ingrid Caven ? Celle de la muse ? de l'inspiratrice qui transcende son sujet, elle ? Je ne suis pas émue par la femme, l'artiste, l'égérie de la renaissance du cinéma allemand : elle a fondu dans le style somptueux dont la pare l'écrivain.
Ce livre scintille comme une paillette minuscule qui accroche toute la lumière de la nuit.
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Jean-Jacques Schuhl, né en 1941 à Marseille, est un écrivain français. Il a reçu le prix Goncourt en 2000 pour son roman Ingrid Caven.
J'avais un a priori négatif sur l'écrivain, l'image qu'il véhiculait ne me poussait pas à me pencher sur ses livres et puis le hasard a mis entre mes mains son roman Entrée des fantômes qui m'a agréablement surpris. Encouragé par cet essai, je me suis lancé dans Ingrid Caven, sensé être son meilleur ouvrage. Et c'est là que mon a priori négatif s'est réveillé, me rappelant qu'il ne se trompait jamais.
Attention, tout n'est pas mauvais dans ce roman, je dois être honnête. Il est bien écrit, d'une plume nourrie des classiques de la littérature mais mise au goût du jour pour aborder un sujet moderne. de plus, l'écrivain a un don indéniable pour croquer en quelques mots ou lignes, un personnage fictif ou mieux encore, bien connu. Roman bien construit aussi, sa principale qualité peut-être, permettant dans maintenir le mince intérêt pour le lecteur, l'avancée dans le texte éclairant les pages antérieures.
Son principal défaut, le roman n'est pas très intéressant ! de quoi s'agit-il exactement ? Une fausse biographie - puisque c'est un roman - d'Ingrid Caven, actrice et chanteuse allemande révélée au cinéma par son mari Rainer Werner Fassbinder avec lequel elle fut mariée durant deux ans au début des années 70. Elle fut aussi une amie d'Yves Saint Laurent qui lui tailla sa robe de scène, un fourreau noir, qu'elle a toujours gardé comme un fétiche. Enfin dernier détail, non sans importance, elle est depuis, devenue la compagne de Jean-Jacques Schuhl. La boucle est bouclée. L'auteur construit son récit à partir d'éléments de vie habilement agencés, truffant son texte de personnages connus et nommés ou mal dissimulés derrière des pseudonymes (le Mazar du roman est Jean-Pierre Rassam). Mannequins, putes de haut vol, milieux du cinéma, coke, New York, Berlin, Paris, hôtel Chelsea mais aussi l'Allemagne d'Hitler, les déportations et Ingrid Caven âgée de quatre ans chantant devant le moustachu infâme, un grand écart plutôt bien négocié par l'auteur. Pour au final, y voir une déclaration d'amour/admiration criante sans être nunuche, de l'écrivain pour sa compagne.
S'il était mal écrit, j'aurais taxé le bouquin de texte pour initiés de la jet set, une version écrite des magazines people dont on regarde les photos dans les salles d'attente des dentistes. Mais tel n'est pas le cas. du bon et du moins bon, donc, dans ce roman qui aurait pu éventuellement passer la rampe de ma critique, s'il n'avait été couronné d'un Goncourt. Je ne connais pas les détails de sa désignation, mais qu'un tel roman puant le parisianisme, édité dans une collection dirigée par Philippe Sollers, obtienne le prix tant convoité laisse songeur… mais ceci explique peut-être cela ?
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Une biographie d'Ingrid Caven écrite par son époux Jean-Jacques Schuhl. Ingrid Caven est une chanteuse allemande et une actrice de cinéma connue. Autrefois, elle était mariée avec le cinéaste fameux Rainer Werner Fassbinder.

C'est un livre qui ne m'a pas vraiment plu. J'ai essayé de l'aimer, mais j'ai surtout trouvé l'ennui. le style du livre est fatigant ; on saute de souvenir à souvenir et chaque fois je me suis efforcé de comprendre le récit, « où sont nous maintenant et à quelle époque ?». Les souvenirs, ils sont peu captivants.

J'ai essayé de terminer ce livre, ce gagnant du Prix Goncourt en 2000, mais j'ai échoué. J'ai dû retourner ce livre à la bibliothèque avant d'arriver à la fin. Dommage, mais aussi un soulagement
Lien : http://nebulas-nl.blogspot.n..
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Un Prix Goncourt 2000 , oui !
Lu pas complètement, arrêté à la centième page, histoire décevante, personnages navrants, rien d'un bon roman, me laissant un seul regret, celui d'avoir perdu du temps à lire les cent premières pages. Je n'ai pas mis d'étoile, et ne le conseille à personne.
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Je ne suis pas du tout rentrée dans le roman que j'ai je crois assez détesté, surfait dans un style qui m'a horripilée
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Roman décousu et peu intéressant! La vie d'Ingrid Caven n'offre finalement qu'un moindre intérêt…
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