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3,14

sur 483 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Comment ce roman a t'il pu obtenir le prix Renaudot de l'année 2023 ? C'est la question, que l'on peut, me semble t'il, raisonnablement se poser après avoir tourné la dernière page de ce livre .
Un titre qui cadre mal avec la personnalité des trois acteurs principaux de l'histoire. En quoi Alex, Magot et Jacques sont ils "insolents" ? Ils sont déboussolés, quelque peu immatures, mais ils ne sont ni blessants ni insultants. Alex, compositrice de musique de films et héroïne centrale du roman, a certes l'audace de quitter à 46 ans sa vie d'artiste parisienne en vogue pour tenter une expérience en solitaire dans un petit village du littoral breton. Mais ce n'est pas de l'insolence, c'est juste osé, à moins que ce ne soit une fuite en avant.
Une intrigue très contemporaine qui évoque un certain mal de vivre dans un milieu socio-culturel spécifique et éloigné à maints égards de ce qui pourrait créer une certaine proximité entre le lecteur "lambda" et ce trio d'amis . il y a toutefois une exception à ces personnages que l'on peine à trouver attachants, c'est Léo, un jeune homme sensible, de presque 20 ans leur cadet, et dont la voix sonne comme un réquisitoire violent contre un monde de solitude happé par le numérique. Il apparaît dans le roman en "Interlude", comme s'il voulait rappeler à la génération qui le précède ce que, par confort, elle a laissé s'installer.
Sur la forme, l'écriture aux accents très modernistes, est d'une navrante banalité. Aussi, pour celui qui est amateur de "belles lettres", il vaut mieux "passer son chemin".
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J'étais assez intriguée par ce livre primé. Je n'ai rien lu de l'autrice et je n'ai pas hésité en le voyant à la bibliothèque.
J'ai bien aimé le début. J'aimais l'idée de cette femme qui quitte Paris pour la côte bretonne, n'emportant que le minimum et jouissant d'une certaine solitude.
C'est après que je n'ai plus cru à l'histoire. Que ça m'a semblé être des jérémiades de bourgeois parisiens en temps de covid.
J'ai lu jusqu'à la fin, espérant que les personnages se rencontreraient d'une autre manière, que le récit gagne en dépouillement. Malheureusement on se retrouve avec un récit fouillis, avec des pistes de belles factures mais qui se retrouvent bloquée en bout de piste, en bord de mer, en lisière de forêt. In fine on ne sait pas pourquoi Alex est partie vraiment, on ne sait pas grand choses des autres et un peu de tout le monde.
Ce roman est exactement ce que je considère être un « roman inutile »
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Pour une fois, on peut résumer rapidement le sujet. Une musicienne ne supporte plus Paris et l'ambiance de son quartier où vivent de nombreux artistes, et part vivre dans le Finistère proche de la mer.

Je reconnais une qualité à ce roman qui a d'ailleurs reçu le prix Renaudot, c'est dire si je ne suis pas dans l'air du temps avec mes deux malheureux coquillages, qu'elle aurait pu ramasser sur les plages qu'elle découvre à côté de sa location. Cette écrivaine est très honnête et après un coup de coeur pour la maison qu'elle a louée sans même la voir, elle ne nous chante pas le refrain trop connu de la vie idyllique en Bretagne authentique. Elle aura froid dans une maison mal construite, elle n'arrivera pas à changer sa bouteille de gaz, faire ses courses s'avérera très compliqué voire impossible sans voiture, ses propriétaires sont mesquins et malhonnêtes, et puis … il pleut beaucoup, tout le temps en vérité, et le taux d'humidité monte à 98 pour cent .
L'autrice se plaît à nous d'écrire par le menu la psychologie des différents personnages qui ont traversé sa vie. Je ne sais pas si c'est le milieu dans lequel elle vit mais la plupart d'entre eux font face à des histoires horribles. le suicide y est monnaie courante. Sa meilleure amie a même enterré son propre frère pour cacher sa mort à ses parents !

Alors tout ce petit monde n'a qu'une solution : la drogue.

Quand on sait les ravages que fait le trafic de drogue en France c'est terrible de lire que des gens qui vivent bien loin des quartiers où les dealers font la loi permettent à ces gens de vivre et de terroriser des populations qui, elles n'ont pas les moyens de se droguer au chaud entre amis dans des appartements historiques où les seuls problèmes de voisinage sont des gens qui, parfois, font la fête trop tard le soir .

bref mon jugement moral me fait rejeter ce roman, et visiblement cela ne l'empêchera d'être encensé par la critique.
Lien : https://luocine.fr/?p=17718
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Je lisais que c'était un livre sur la solitude. La solitude du lecteur, sans doute, devant ce récit creux et narcissique. Rien à sauver de ce naufrage, ni la crédibilité des personnages et des situations, ni l'intérêt pour cette femme, isolée volontaire, perdue dans son vide.
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Grosse déception. Je me suis laissée tentée par des critiques enthousiastes mais ...non.
Alex, part s'exiler dans le Finistère, loin de l'agitation parisienne. Voilà.
Le livre est construit autour de description de son emménagement et de réflexions autocentrées sur le sens de la vie, le temps qui passe et l'âge qui défile, ses histoires passées....
Avec en toile de fond le milieu parisien marais/musique/entresoi et la période Covid.
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Je suis désolée mais je crois devoir publier ma première critique négative parmi toutes celles rédigées depuis ma venue sur le site Babelio (2020).
D'habitude, je m'abstiens mais comme ce roman a obtenu un prix littéraire, le Renaudot, je me lâche.

Dans la sélection de ce prix, deux livres le méritaient , "Les enragés" de S.Chalandon et surtout "Humus" de G.Koenig (enfin rattrapé, récompensé et couronné du prix Interallié).

Alex, compositrice de musiques de films, quitte Paris pour s'installer dans le Finistère, un endroit perdu, isolé, avec conviction, elle veut vivre autrement.
Elle quitte deux amis très chers de longue date, Jacques et Margaux.
Dixième roman de cette autrice longtemps comparée à V.Despentes, sans le mordant.
Roman d'une génération, des amis inséparables , un équilibre rompu.
Flash back qui plonge dans l'intimité de trois personnages aux traumas existentiels. Alex ne se reconnaît plus dans son époque, c'est la raison de sa fuite à la recherche de sa solitude, un mot bien mal traité dans notre société ultra connectée.
Elle s'exile pour avoir la paix, vivre son rêve, s'éloigner de ce qui déprime, de ce qui grignote notre cerveau et le temps qui passe.
Le propos est certes louable, il exprime les travers de notre société...mais j'ai décroché, je ne me suis pas amarrée en Bretagne.
L'écriture est lisse, fade, sans ressorts, aucune empathie pour les personnages paumés et tristes. La fin me semble bricolée et tombe un peu
pouf.
Voilà, il y a tellement d'autres livres oubliés dans un silence autre que celui prôné par A.Scott.
Seule consolation, la nature des bords de mer évoquée, seul élément qui m'a fait frétiller, un univers changeant dans ses couleurs, sa lenteur, son rythme immuable.




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J'ai été déçue de ce livre qui a reçu le prix Renaudot 2023.
L'intrigue est plate, assez ennuyeuse. Les personnages sont longuement développés mais l'on ne s'y attache pas. Seul le dernier tiers du livre revêt un intérêt à mon goût, à travers une critique de notre société moderne, de la prédominance des réseaux sociaux, de la transformation des relations interpersonnelles... Néanmoins, cette critique désabusée s'apparente plus à un condensé de lieux communs qu'à une analyse réellement pertinente et enrichissante. Les qualités stylistiques sont quasiment absentes. En bref, vous pouvez passer votre tour.
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Un roman à l'intrigue et aux personnages intéressants, mais qui dérape complètement aux deux tiers, comme si l'auteur n'avait plus rien à dire, sinon une conclusion prétentieuse à souhait. Quel intérêt de nous parler longuement d'un personnage, Léo, si c'est pour le liquider sans explication en une phrase ? Et quel intérêt de nous "apprendre" qu'un phénomène appelé Covid frappe le monde avec ses mille et une conséquences, sans lien vraiment pertinent avec l'intrigue? Sans parler d'un propos moralisateur à deux sous sur la société d'aujourd'hui, largement truffé de lieux communs. Difficile de croire qu'un tel brouillon ait gagné le Renaudot
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Insolents, ces trois personnages parisiens, caricaturaux dans leur appartenance à un milieu culturel très privilégié ? Dont on apprend les lourds secrets qui déterminent leurs façons d'être, leurs choix de vie. Aucune conviction! Surtout beaucoup de narcissisme exaspérant….

Car quel ennui cette installation d'Alex, musicienne reconnue au fin fond du Finistère, pour trouver le silence, attendant ses amis parisiens, Margot et Jacques encombrés chacun de leurs pesanteurs.

Un quatrième larron s'immisce indirectement dans la nouvelle vie finistérienne d'Alex, Léo, pauvre étoile filante, seul élément d'intrigue douloureuse dans la platitude de cet opus.

Sentiments de vacuité, d'insignifiance, d'oppression dans la banalité, ont bien failli, à maintes reprises avoir raison de mon envie de poursuivre la lecture jusqu'à l'intervention de Léo. Mais, bon, le désintérêt l'emporte tout de même!
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"Les Insolents"... pas vraiment compris ce titre. Mais quelle déprime !! Un sentiment de gâchis général qui donne une image terrible d'une jeunesse déprimée ( ce qui est respectable et compréhensible parfois), jeunesse peu "insolente" et qui me concernant, n'a généré aucune empathie. Les personnages sont plutôt dans le mépris désenchanté de tout, et des autres surtout. C'est désespérant, avec aussi une petite impression d' individu (un vrai individualisme) qui "crachent dans la soupe" un peu facilement. Je ne voudrais absolument pas les rencontrer. Ils sont tous à l'aise financièrement, plutôt favorisés donc, et apparemment doués dans leur domaine.
Serait-ce un point de vue un peu "bobo", "nombriliste" ? Je ne veux pas tomber dans la facilité.
Pour finir, le style est parfois lassant et les réflexions d'une banalité redondante. Pour moi, les listes ne sont pas des descriptions. Finalement, je mets deux étoiles pour inviter à lire et à débattre, sans toutefois comprendre les récompenses obtenues.
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