Il fut un temps où rieurs et esprits religieux faisaient bon ménage : l'œuvre du moine Rabelais en témoigne avec la satire de ses confrères, de leurs ripailles et de leurs mœurs, ou des excès délirants des théologiens. Rabelais savait que la religion est affaire trop saine et joyeuse pour la laisser aux seuls religieux. Mieux valait la confier aux farces de Pantagruel et Gargantua. Erasme et Montaigne savaient aussi que le christianisme est affaire de joie.
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