La nostalgie de l'ange

Je n'ai pas accroché... difficile de me mettre dedans.
Le fait de connaître qui est le meutrier des le début du livre casse le suspense.
Du coup j'espère des rebondissements jusqu'à la fin... mais pas vraiment.
23 jours pour lire ce lire ... ce fut long !

J'ai beaucoup aimé ce livre. L'histoire est très touchante, même si l'atmosphère est glauque. Alice Sebold nous montre une nouvelle approche du deuil. Cela permet au lecteur d'entrer dans le monde du paradis. Nous voyons également que ce n'est pas facile d'arrêter des meurtriers.

Suzie, une jeune fille de 14 ans, est victime d'un meurtre brutal. Depuis son paradis, elle observe sa famille tenter tant bien que mal de surmonter sa disparition. Elle assiste à la difficulté de sa jeune soeur adolescente à se remettre du choc, tout en observant son assassin poursuivre sa vie comme si rien ne s'était passé. Au fil des pages, le lecteur suit l'évolution de chacun, de la phase de deuil à la reconstruction, en passant par diverses transformations.

L'auteur a choisi une approche intéressante en adoptant le point de vue d'une protagoniste décédée, sans pour autant plonger dans le fantastique ou la science-fiction. Cependant, malgré cette originalité, j'ai relevé que le roman souffre de nombreuses longueurs superflues qui nuisent à la fluidité du récit. Certaines parties m'ont poussé à lire en diagonale, cherchant à échapper à des passages moins captivants.

En dépit de ces réserves, la lecture demeure intéressante, offrant une perspective unique. Cependant, elle n'a pas réussi à susciter un véritable coup de coeur de ma part.

Bonsoir à tous,

J'ai terminé « la nostalgie de l'ange » d'Alice Sebold.
J'ai lu ce livre après avoir vu le film « Lovely bones » réalisé par Peter Jackson.
J'ai eu l'envie de plonger plus profondément dans cette histoire car ce long-métrage m'a complètement bouleversé. Et sans jouer sur les mots j'ai pleuré durant des heures.

Alors certes le film est magnifique. Mais le roman apporte vraiment quelque chose en plus.
Une analyse approfondie des personnages et de la situation délicate.

Après un drame effroyable, nous discutons souvent des meurtriers, en particulier de leurs antécédents.
Et nous nous penchons que très rarement sur les victimes et leurs familles ainsi que sur leurs souffrances.

Alice Sebold nous plonge au coeur de la famille des Salmon et plus exactement au sein de sa destruction lente et sombre.
Et si l'auteure nous entraînait plus loin encore ?
Que nous assistions à tout, par le regard de la victime en direct du Paradis.
Comme il est difficile d'être morte assassinée et d'être responsable de la chute de l'équilibre familial sans être responsable.

Quand la culpabilité suit l'âme sans pouvoir avoir le repos éternel.

C'est aussi l'étude de ce chemin qui mène à la liberté qui est très travaillée.
Accepter l'idée de vouloir passer à autre chose même dans le monde onirique.

L'Autrice aborde également l'amour paternelle. Il est vrai que c'est souvent les mères qui reviennent dans les récits. Mais qu'en est-il des pères ?
Voici que cette dernière nous le dévoile vindicatif et finalement avec un instinct et un amour plus profond pour son enfant que sa mère.

Bref un écrit d'une rare finesse. Avec en fond une philosophie certaine.
Je vous invite derechef à découvrir ce bijou littéraire et pour le film prévoyez moult mouchoirs.

Très bonne soirée à tous

Résumé :

C'est l'histoire d'une adolescente qui, après avoir été violée et tuée, observe depuis le ciel sa famille et ses amis qui tentent de continuer à vivre pendant qu'elle-même essaie d'accepter sa propre mort.

Je ne connaissais pas Alice Sebold, même son nom n'était jamais venu jusqu'à moi.
J'ai fait sa connaissance par un roman, La Nostalgie de l'ange (The lovely bones)
Ne serait-ce que pour cette façon d'aborder le récit – une jeune fille morte qui suit la vie depuis les cieux – ce roman émerge de la générale platitude.
Quand on sait en outre qu'elle privilégie l'absence de meubles inutiles, d'objets encombrants de manière à pouvoir tout quitter rapidement et partir aussitôt, alors on se dit qu'une romancière aussi proche parente en pensée de Marguerite Yourcenar mérite plus qu'une simple lecture pour se distraire de la longueur des jours...
Il y a en outre ce que j'ai lu de plus juste, de plus proche – me semble-t-il – du ressenti du viol, et cela est fait en quelques mots:
“Entre les murs de mon sexe se trouvaient sang et horreur, alors que dans les murs du sien il y avait des fenètres”

(re)Lisez Alice Sebold.

Il s'agit d'une relecture pour moi. J'avais lu ce livre à sa sortie et j'en conservais un bon souvenir mais quoique suffisament flou pour avoir envie de le resortir.

Cette 2e lecture a confirmé que c'est un moment agréable mais je ferai néanmoins 2 reproches à ce livre :
- La lenteur. Il y a des moments où j'ai piqué du nez. Réellement.
- le coté brouillon. C'est un 1er livre et ça se sent. Beaucoup de bonnes choses mais pas assez ordonnées pour être bien mises en valeur.

Voilà, une relecture satisfaisante. Et maintenant, je vais essayer de trouver le film qui a l'air très réussi et que je n'ai jamais vu.

J'ai préféré abandonner ce livre au bout d'une centaine de pages. Je ne sais pas si c'est du à la traduction mais j'ai vraiment eu du mal avec l'écriture. J'ai trouvé ça détaché pas fluide. le fait qu'il ne se passe rien ne me gêne pas en general mais là quel ennui…

Je me fie généralement aux notes d'un livre pour choisir mes lectures parce que contrairement aux films ou série je préjuge que les lecteurs sont plus éclairés.
Mais en dépit de la note relativement basse de ce livre l'envie de lire pour me faire ma propre idée a été plus forte.
J'ai été très surprise par ce livre dont la qualité de l'écriture (traduction?) m'a littéralement happée. Je suis une grande lectrice mais ce livre n'a pas fait plus de 24h. C'est un roman très émotionnellement prenant car sa nature intrinsèquement dramatique par son sujet, vous prend aux tripes. Même si la protagoniste nous raconte son histoire d'une manière (trop?) détachée on ne peut s'empêcher de ressentir l'infinie tristesse de cette histoire qui comme l'on peut sans douter à la lecture du résumé va beaucoup détruire sur son passage.

C'est dans le cadre du Challenge Féminin 2023 que j'ai choisi ce roman qui s'était si bien vendu en 2003. Je n'avais jamais encore pris le temps ni de le lire, ni de regarder son adaptation cinématographique. Je dois avouer que c'est le fait de savoir, dès le départ (c'est écrit sur le quatrième de couverture), que la narratrice avait été assassinée et violée qui m'avait toujours démotivé de me lancer. Pourtant voilà, je me suis essayée et j'ai (étonnamment) bien aimé ma lecture!

On ne va pas se mentir, le sujet reste lourd. La mort d'une adolescente, les meurtres d'un maniaque, le deuil d'une famille, l'absence d'un être aimé… Tout ça se n'est pas très folichon! Et pourtant, le livre n'est pas trop dur à lire. Alice Sebold a su naviguer parfaitement entre les émotions pour nous donner envie de continuer à lire et nous entrainer dans ce récit fantastique d'une âme en peine qui ne veux pas quitter les gens qu'elle a aimé.

On s'attache autant aux vivants qu'à la défunte et on souhaite qu'ils aillent mieux au fil du récit. Oui mais voilà, la perte d'une enfant ou d'une soeur, on ne s'en remet pas si aisément. Tout comme on ne se remet pas si facilement de l'incapacité à faire leur deuil de nos parents… Qu'est qui est le plus dur? Faire son deuil ou rester avec des gens qui ne le font pas? Et comment faire le deuil d'une personne disparue?

Bref, ce livre amène plusieurs réflexions sur différents aspects du deuil et je l'ai finalement, beaucoup plus apprécié que ce que je pensais.

Dans l'ensemble, l'histoire est bien, elle est vraiment intéressante à lire, mais... J'ai eu tellement de mal à me plonger dedans, j'ai trouvée l'intrigue beaucoup trop longue la preuve, j'ai mis une semaine à lire ce roman. Quoiqu'il en soit ce livre, je le classe dans ma liste: *Lu aussi*. Je me plonge désormais dans ma quatrième lecture du mois de Février.