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3,79

sur 189 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je n'avais encore rien lu de Lolita Séchan jusqu'ici et je ne savais pas qu'elle écrivait aussi pour les adultes. Mais cette couverture et la douceur de ses illustrations m'ont donné envie de me lancer.
Lolita évoque le mal-être qu'elle a vécu de sa vingtaine à sa trentaine et ce besoin de s'évader, de se chercher. Elle part donc au Vietnam, espérant s'y trouver. Mais c'est au contraire une petite fille qu'elle y rencontre: Lo Thi Gom, du peuple minoritaire Hmong, qui la hantera toute l'année qui suivra son retour. Ainsi naît petit-à-petit une amitié entre les deux filles qui se reverront régulièrement, partageant l'une avec l'autre les événements de leur vie respective.
Si j'aime les romans graphiques qui permettent de s'évader ainsi dans d'autres contrées, j'ai un peu moins accrochée aux remises en question et aux angoisses incessantes de la narratrice, même si ça se voulait empreint d'auto-dérision. J'ai été moins touchée que je ne l'aurais pensé par ce récit, qui reste intéressant, et finalement c'est la fin que j'ai le mieux apprécié, lorsque les deux filles partent ensemble à Saïgon et se retrouvent brutalement confrontées à leurs divergences de goût et d'envies.
Les illustrations restent très belles.


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Lolita a 22 ans quand elle décide de partir au Vietnam pour essayer de savoir qui elle est et qui elle veut devenir. Au cours de son voyage, elle rencontre Lo Thi Gom, une jeune pré-adolescente de 12 ans avec qui elle va bien s'entendre. Par la suite, elle part étudier à Québec, mais partout où elle va, elle a l'impression de voir le fantôme de Lo Thi Gom. Alors c'est décidé, elle repart au Vietnam pour la retrouver. Et c'est ainsi que naquit une belle amitié.
Un beau roman graphique, avec des dessins en noir et blanc, au trait rond, presque enfantin. Un récit sincère, touchant et introspectif. Les questions de Lolita font échos à celles que l'on peut se poser au cours de notre vie.
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Se chercher ailleurs pour enfin se trouver ? Tel est le point de départ de Lolita Séchan qui prend des billets pour le Vietnam. Sur place, elle attend la révélation, qui ne vient pas. Elle croise des gens sur sa route, mais c'est Lo Thi Gom qui va la mettre sur la voie. Cette gamine qui prend une vraie place dans la vie, petit fantôme qui l'accompagne et qu'elle va retrouver au fil de ses voyages… Un récit personnel très touchant.
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Cette BD autobiographique est une sorte de thérapie pour Lolita Séchan , fille du chanteur Renaud. Mal dans sa peau, elle se cherche et pour cela elle espère trouver des réponses en partant en voyage. C'est au Vietnam qu'elle fait la rencontre d'une petite fille issue d'une minorité et que se forme un lien et une amitié au fil des années. J'ai aimé l'histoire de cette petite fille, les contradictions entre leurs deux mondes si différents. Par contre je n'ai pas ressenti d'empathie pour la propre histoire de Lolita et ses atermoiements. Les dessins assez enfantins collent finalement bien au récit.
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« Je ne fais que m'échapper ».

Étalé sur une décennie et aux fils de séquences annuelles, Lolita fuit, principalement dans les montagnes de Sapa au nord-Vietnam.
Comme par mimétisme face à son chaos intérieur, Lolita décrit ainsi Ho Chi Minh ville : « Tout est beau dans le délabrement. le dénuement est gracieux » car comme le précise l'auteur en faisant appel à Nicolas Bouvier « Il y a des villes trop pressées par l'histoire pour soigner leur présentation ».
Quand la nébulosité de doutes existentiels sur l'inconstance, la vanité des choses et autant de combats psychologiques vains trouvent un réconfort dans la brume de Sapa, cela donne un journal pudique, sorte de carnet de confidences sur une adolescence tardive. Couverture souple à rabats à couleur dominante d'un bleu profond, papier blanc hypnotique, ce cahier intime au petit format recueille les affres d'une jeune adulte cherchant à construire sa vie. « Si c'était si facile de grandir, ça ne prendrait pas si longtemps » dixit une mère compréhensive et protectrice car il est acté que « trop de lucidité ne rend pas heureuse »
Lolita cherchait une âme soeur, une confidente, un Jimini Cricket. Elle la trouve en la personne d'une fillette démunie, issue d'une minorité : son contraire.
Le doute et la fragilité s'étalent dans le syncrétisme tendre du manga et de la bd franco-belge : une jolie tranche de vie.
« le voeu, c'est la prière des athées, et moi, de cette religion, je suis très pratiquante ».
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On se doute que Lolita Séchan n'a pas eu plus de difficultés à se faire éditer qu'elle n'en a eu pour financer à 22 ans un voyage d'un mois au Vietnam alors qu'elle n'est encore qu'étudiante. Passé ces réticences de polémiste invétéré, je me dois de reconnaître que la fille de Renaud n'avait pas besoin d'afficher son ascendance pour mériter d'être publiée.
"J'étais partie me chercher et je l'ai trouvée elle." Ainsi s'exprime celle qui, plutôt que de suivre une psychanalyse, choisit "d'aller voir ailleurs si elle y était." Elle, c'est Lo Thi Gom, la petite Vietnamienne de douze ans rencontrée à Sapa dans les montagnes du Nord où vit la communauté ethnique des Hmong à laquelle elle appartient, une communauté démunie et méprisée par la majorité de la population vietnamienne.
Après une très intéressante évocation du pays sous une forme s'apparentant à un carnet de voyage, Lolita Séchan dépeint ensuite principalement la forte relation qu'elle y entretient avec Lo Thi Gom durant une dizaine d'années, à l'occasion des courts séjours qu'elle effectue à Sapa. A travers les échanges sur leurs modes de vie, Lolita évoque plus brièvement le mal de vivre de son père et sa relation avec son compagnon Renan Luce, lui aussi chanteur.
Même si l'on est en droit d'être agacé par une certaine affectation ( pas davantage de pagination que de traduction de l'anglais et du vietnamien), on ne peut que conseiller la lecture de cette bande dessinée tout en délicatesse, tant par le graphisme que par les mots.
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une jolie BD sur la difficulté de grandir et de trouver sa place, qu'on soit Lolita, la fille de Renaud en France ou Lo Thi Gom, une petite fille d'une minorité au Viet Nam. C'est simple, poétique par moments, drôle... une belle histoire d'amitié et de difficulté à se situer par rapport aux autres et à trouver sa voie. C'est touchant à certains moments, drôle à d'autres. J'ai aimé le moment où Lolita réalise qu'elle paie pour libérer un oiseau et faire un voeu, c'est son rituel dès qu'elle arrive au Vietnam, et qu'en fait les oiseaux sont dressés pour revenir dans leur cage quelques minutes avant. Mais belle morale: les secondes de liberté et d'envol sont plus importantes à retenir que la cage...
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Une très belle bande dessinée dans laquelle Lolita Séchan nous raconte comment elle a trouvé un sens à sa vie grâce au voyage et aux belles rencontres qu'il réserve. Des illustrations superbes, un récit passionnant et touchant.
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J'ai été super contente de trouver ce roman graphique d'occasion en si bon état et si peu de temps après sa sortie. Il me faisait de l'oeil depuis longtemps alors je n'ai pas hésité ! J'en ai entendu beaucoup de bien, notamment sur internet mais aussi dans plusieurs émissions à la radio. Comme j'aime bien les BD sur le voyage, je m'étais dit qu'elle pourrait me plaire.

L'auteure y raconte son départ, à 22 ans, pour des "vacances" au Vietnam. Elle ne sait pas trop quoi faire de sa vie ni qui elle est vraiment et pense que quitter la maison familiale pour quelques temps lui permettra de trouver sa voie et de devenir davantage indépendante. L'objectif ne sera pas forcément atteint, mais dans ses bagages, elle ramenera le début d'une amitié qui ne la quittera plus.

Alors que son voyage d'un mois touche à sa fin, elle se rend à Sapa et y rencontre, par hasard, une jeune fille d'une douzaine d'années issue de la minorité Hmong. Toutes les deux se lient d'amitié et l'auteure retournera tous les ans lui rendre visite pendant les dix années suivantes.

Ce sont ces voyages qu'elle raconte ici. Il s'agit donc d'une BD autobiographique (même si, comme elle l'écrit dans les remerciements, certains passages ont été modifiés). J'ai été assez étonnée car je ne m'attendais pas à lire autant de choses sur ses parents (et notamment sur Renaud) ainsi que sur Renan Luce (qui est aujourd'hui son ex-mari).

J'ai beaucoup aimé cette BD, je l'ai trouvé juste et modeste. Les personnages sont attachants et les hésitations, les émotions qu'elle peut ressentir sont bien évoquées. le dessin est sympa également. Même si je crois que j'aurai aimé voir des planches un peu plus époustouflantes sur les paysages du Vietnam, mais ce n'était pas le propos ici ni le style de la BD.

Une belle lecture !
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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A 22 ans, Lolita ne sait pas ce qu'elle va faire de sa jeune peau. Toujours chez sa mère, forte propension à l'hypocondrie et à la passivité, et surtout des doutes... beaucoup de doutes !
Alors, en attendant que l'avenir décide pour elle, Lolita embarque pour le Vietnam et débarque à Hanoï, capitale agitée et moite.
Lolita attend beaucoup. A 22 ans, toujours chez sa mère, avec une forte propension à l'hypocondrie, la jeune femme laisse l'avenir décider de son sort.
Pendant que celui-ci turbine, elle décide tout de même de se mouvoir, et embarque pour le Vietnam.
Pour qui? Pourquoi? Parce que c'est loin.
Et à nouveau, Lolita attend. Elle attend une révélation, un but, une échappatoire à ses angoisses.
Merde alors !! On ne pars pas au bout du monde sans que ça ne mette en branle l'univers??? Et ben si.
Pourtant, pendant ce voyage, Lolita rencontre Lo Thi Ghom, jeune fille Hmongs à l'image de ce pays, lumineux et profondément douloureux.
Cette rencontre anodine va désormais rythmer la vie de Lolita, qui chaque année, reviendra auprès de la jeune femme.
Amie ou bouée de sauvetage? Difficile de définir ce qui se noue entre les deux femmes. Leurs vies n'ont rien de commun, mais toutes les deux cherchent l'équilibre. Chacune subit à sa façon le poids des conventions sociales, de l'histoire familiale. Si pour l'une il s'agit de se trouver une voie pour rentrer dans les cases, pour l'autre c'est une lutte pour l'indépendance et la liberté.
J'ai été très agréablement surprise. le récit de Lolita Séchan est sensible et émouvant, servi par un dessin noir et blanc tout en finesse.
Un joli moment de lecture.
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