j'ai découvert avec ce livre un nouvel enquêteur, Roger Chapman, Roger le colporteur. allez savoir pourquoi, Dieu l'amène à être mêlé à démêler ( ^-^ ) des intrigues et sauver Richard, Duc de Gloucester alors qu'il pensait aller vendre simplement sa camelote sur les routes d'Angleterre, en dormant là où il peut, en mangeant bien et buvant pas trop mal :)
l'auteure nous transporte dans l'Angleterre du XVème siècle; le récit est documenté sans être jamais ennuyeux ni lourd. un cours d'Histoire qui cependant me paraît toujours aussi compliqué; je m'emmêle les neurones entre les York, les Gloucester et autres Clarence, mais ce n'est pas bien grave, de toute façon ils sont tous de la même famille et rivaux...
cet épisode nous emmène à Calais, en un temps où cette ville était anglaise... voilà qui nous ramène au présent!
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Roger est confronté dans cette enquête aux luttes de pouvoir autour du trône d'Angleterre, traversera le channel pour finir par trouver le fin mot de l'énigme : qui souhaite tant se débarrasser du Duc de Gloucester, seul frère du roi à privilégier l'honneur sur les intrigues autour de la guerre en France ? Il démasquera le traître et reprendra son métier de colporteur, soulagé de quitter un tel nid de vipères..
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J'aime ce type de roman où, non content de raconter l'enquête de Roger le Colporteur, l'auteur nous plonge aussi dans la vie quotidienne des gens du XVe siècle.
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Timothy et moi partîmes à la recherche de Ralph et de Matthew, laissant des instructions strictes aux écuyers servants : il fallait que l'un d'eux soit constamment présent auprès de Sa Grâce. Avec une belle unanimité, ils baissèrent leur nez patricien et murmurèrent quelques propos vengeurs où il était question que Tim et moi nous mêlions plutôt d'apprendre à nos grand-mères à rassembler les canetons et o conduire les oies au pré. Nous partîmes certains qu'ils ne manqueraient pas à leur devoir.
Aussi menue que son époux était fort, elle avait des traits délicats et des yeux doux et bruns, comme ceux d’un oiseau. Elle me regarda craintivement avant de repérer ma balle que je posai à mes pieds.
— Une bolée de pieds de cochon en sauce, répondis-je, sans qu’elle parût enregistrer ma commande.
— Tu es colporteur, fit-elle observer. C’est mon jour de chance : je viens de finir ma bobine et j’ai cassé ma dernière aiguille… En aurais-tu ?
- Et qu’est-ce que j’peux offrir à un grand gars comme toi ? m’interpella-t-il sur le mode plaisant. J’dirais volontiers qu’à un estomac comme le tien, faut pas lui en conter !
- Je sens d’ici l’odeur de pieds de cochon en sauce, répondis-je. Une pleine bolée ferait mon affaire