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Ce livre c'est toute mon enfance ! Une histoire touchante, des personnages attachants et plein de bons sentiments ! Lu et relu :)
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Roman dont la parution a débuté en 1864, "françois le Bossu"accuse son âge et pourtant il fait passer un beau message de tolérance ; l'histoire se passe dans un contexte aisé (riches familles vivant dans des châteaux ou d'imposantes demeures et employant des domestiques) et donne une idée du genre de vie de la classe aisée de l'époque.(Je n'ose parler de noblesse, bien que les adultes concernés aient tous des noms à particules)
Le début évoque très brièvement un événement historique, à travers l'introduction du personnage de Paolo, jeune homme italien qui a fui son pays, à l'époque morcelé en plusieurs provinces et partiellement contrôlé par l'empire germanique. Cela situe le début du roman vers 1849-1850.
On suit le quotidien,d 'abord triste et malheureux, de Christine, négligée par ses parents et particulièrement par sa mère, frivole et mondaine, et confiée à une bonne malveillante et fourbe (à l'époque, les enfants des classes aisées étaient confiées à des bonnes, aux fonctions proches des gouvernantes mais qui n'en avaient pas le statut). Elle rencontre François, fils de M. de Nancé qui vit dans le voisinage. Elle a six ans, lui dix, et suite à une mauvaise chute il est bossu. le roman va dérouler le fil de leur amitié naissante jusqu'à ce qu'ils aient atteint la vingtaine. Au fil de l'histoire, on voit vite, des personnages qui entourent les héros, parents, cousins, amis, qui sont les gentils et qui sont les méchants. La comtesse ne fait pas dans la demi-mesure ou alors assez rarement : Christine et François sont deux enfant attachants, bienveillants et de bonne nature, bien que l'éducation de la première aille à vau l'eau tandis que le sien est éduqué par son père, un homme bon qui ne vit que pour lui ; Paolo, le jeune homme échappé de l'Italie et qui a des compétences de médecin -il a 20 ans approximatifs au début du roman, certes dans ces années-là, les études de médecine étaient moins longues,devient un ami fidèle, moitié précepteur, moitié majordome, un peu homme à tout faire (dans ses romans, la comtesse met aussi en scène des personnages qui ont le statut de serviteurs, mais qui ne sont jamais tout à fait aussi fins, approfondis ou cultivés que leurs maitres); Christine a de gentils cousins (Gabrielle et Bernard), mais pas aussi bons ni réfléchis que François ou elle-même ; Isabelle, la bonne de François, une femme dévouée à son service, deviendra celle de Christine quand l'autre bonne, la méchante allemande Mina, sera chassée. Les personnages négatifs comptent Mme des Ormes, la mauvaise mère de Christine, M. des Ormes étant un des rares plus nuancés : pas vraiment malveillant, seulement négligent ; des jeunes gens du voisinage et de leur âge, Cécile, Hélène, Adolphe et Maurice, sont le quatuor des sales gosses irrécupérables... ou presque.
Suite à un incendie dans leur maison, Adolphe et Maurice, qui sont frères, sont gravement brulés et blessés, le second plus que le premier. L'attitude de ce dernier change, il devient pieux, compatissant et apprécie enfin les deux jeunes héros, tandis que l'autre reste indécrottablement méchant. le pauvre Maurice connaitra une bien triste fin, miroir de l'inculture médicale de l'époque -et ce ne sera pas la faute de Paolo.
Ses parents partant en voyage, Christine reste chez M. de Nancé et sa situation s'améliore. Je ne dévoile pas la suite et fin, il faut savoir que cela finit bien, que c'est une belle histoire d'amitié enfantine qui évolue au fil du temps. Les personnages sont bien vus, même si, style de l'autrice oblige, on a des discours un peu ampoulés sur les vertus de cette grande affection réciproque et certains passages nous rappellent que la comtesse est une fervente catholique. Comme on est dans du comtesse de Ségur, les méchants sont punis et les gentils récompensés...
Malgré tous les écueils que ne peut éviter ce roman du fait de son ancienneté, comme par exemple le contexte aisé dans lequel il se situe -comme souvent dans ses romans-, on a là une réflexion intéressante sur l'importance d'une bonne éducation à donner à ses enfants, de la tolérance (François est bossu, ce qui lui cause des railleries de la part des autres enfants), du fait qu'une amitié peut durer ; le tout saupoudré d'une pincée de religion catholique et d'un brin de cliché (du début à la fin, Paolo parle avec un accent italien aux frontières du burlesque).
Je relis quelquefois ce livre que j'ai lu il y a fort longtemps, car je suis toujours autant transportée par la compassion que m'inspire l'héroïne, victime de parents négligents, par la bienveillance de François, le dévouement actif et enthousiaste de Paolo, la résipiscence de Maurice.Il y a dans ce roman, quelque chose que je n'ai pas trouvé tout à fait dans d'autres oeuvres que j'aime pourtant beaucoup. Peut-être ce lien indéfectible entre deux enfants malmenés par la vie? Par la truculente figure de Paolo? Ou qu'on peut s'en sortir même quand la vie vous cabosse dès le plus jeune âge? Comme souvent, concernant les romans qui datent un peu (beaucoup dans ce cas) et que j'ai aimés, je m'imagine ce qu'un reboot pourrait donner aujourd'hui.Un trésor qui reste dans ma bibliothèque.
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Trop pareil à l'histoire des Petites Filles Modèles et alors bien prédictible... mais j'ai aimé le personnage de Paolo, ce drôle italien!
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Un livre que je n'ai pas relu depuis mon adolescence donc cette critique sera partiale. Mais il faut dire que c'est un roman très fort et qui contient un événement tellement tragique que 30 ans après je croyais encore que c'était dans l'incendie!!!!!!! Cet événement m'a profondément marqué. Je ne crois pas qu'on peut lire ces livres pour enfants avec le même regard. Trop d'expérience dans le ressenti d'un adulte.
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François est un gentil garçon de 10 ans, resté bossu après une chute. Il est élevé avec amour par son père, le bon et pieux M. de Nancé mais partout où il passe, les autres enfants se moquent de lui. Heureusement, il rencontre Christine qui le prend tout de suite en affection. Les deux enfants vont se soutenir l'un l'autre car Christine est bien malheureuse aussi. Elle me fait penser à la Sophie des Petites filles modèles : délaissée par ses parents, elle est maltraitée par sa bonne. Son amitié pour François va lui permettre de trouver une famille de substitution. M. de Nancé s'attache à elle, lui donne l'éducation qui lui manquait et joue le rôle d'un père.

Je continue ma redécouverte de la comtesse de Ségur. J'avais acheté ce François le bossu chez un bouquiniste il y a quelques années car je me souvenais que c'était un de mes préférés quand j'étais enfant. Aujourd'hui je le trouve très moralisateur. On nous présente un dieu vengeur qui punit très sévèrement les enfants méchants. Face à la volonté divine le bon chrétien ne peut que se résigner. Je dois dire que j'ai du mal avec cette conception des choses, particulièrement quand il s'agit de la mort d'un enfant. Mais pas d'excuse de minorité chez la comtesse de Ségur. Chacun paie à la mesure de ce qu'il a fait et quelque soit son âge.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Encore un livre sur la différence et le refus de l'autre. Encore aussi un roman d'éducation où pour une fois on voit une mauvaise mère. le père est aussi mis en avant et les châtiments corporels dénoncés. La figure de Christine est pleine de charme et on a droit à un incendie spectaculaire.
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Je crois que j'ai reçu ce livre pour mes neuf ans. Je l'ai lu seulement en quelques jours. Une histoire dans la même veine que les petites filles modèles, intemporelle et très sympathique à lire quand on est un enfant.
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Un livre merveilleux. On peut le trouver en pdf et le telecharger avec plein d'autre livre sur le site: http://beq.ebooksgratuits.com/
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