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Un conte comme l'auteure sait les faire ,une histoire intemporelle que celle d'un enfant exclu par ses amis q xause d'une malformation physique qui va aller d'aventures en aventures.Un livre destine aux enfants prioritairement mais qui peut se devouvrir a tout age.
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François est un gentil garçon de 10 ans, resté bossu après une chute. Il est élevé avec amour par son père, le bon et pieux M. de Nancé mais partout où il passe, les autres enfants se moquent de lui. Heureusement, il rencontre Christine qui le prend tout de suite en affection. Les deux enfants vont se soutenir l'un l'autre car Christine est bien malheureuse aussi. Elle me fait penser à la Sophie des Petites filles modèles : délaissée par ses parents, elle est maltraitée par sa bonne. Son amitié pour François va lui permettre de trouver une famille de substitution. M. de Nancé s'attache à elle, lui donne l'éducation qui lui manquait et joue le rôle d'un père.

Je continue ma redécouverte de la comtesse de Ségur. J'avais acheté ce François le bossu chez un bouquiniste il y a quelques années car je me souvenais que c'était un de mes préférés quand j'étais enfant. Aujourd'hui je le trouve très moralisateur. On nous présente un dieu vengeur qui punit très sévèrement les enfants méchants. Face à la volonté divine le bon chrétien ne peut que se résigner. Je dois dire que j'ai du mal avec cette conception des choses, particulièrement quand il s'agit de la mort d'un enfant. Mais pas d'excuse de minorité chez la comtesse de Ségur. Chacun paie à la mesure de ce qu'il a fait et quelque soit son âge.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Encore un livre sur la différence et le refus de l'autre. Encore aussi un roman d'éducation où pour une fois on voit une mauvaise mère. le père est aussi mis en avant et les châtiments corporels dénoncés. La figure de Christine est pleine de charme et on a droit à un incendie spectaculaire.
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Tout vient à point à qui sait attendre... François est un petit garçon adorable qui subit beaucoup de moqueries du fait de la bosse qu'il a sur le dos. Heureusement, l'amitié que lui porte l'excellent Paolo, médecin italien, et l'amour de son amie Christine lui permettront de supporter toutes les offenses sans rendre les coups. La vie le récompensera de sa bonne attitude face à l'adversité. Une jolie histoire douce-amère qui n'est pas dénuée d'épisodes douloureux, et d'autres traumatisants.
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François, dix ans (mais en paraissant 8) est affligé d'un handicap suite à une chute. Lors d'une visite chez Mme de Cémiane, il rencontre Gabrielle et sa cousine Christine. Croyant qu'il sera rejeté car ayant déjà eu à subir méchanceté et moqueries, il découvre avec surprise que les petites ne font pas de cas de sa bosse… une amitié commence.
Je trouve très bizarre qu'une petite fille de six ans parle comme une adulte… L'histoire est sans surprise, un peu ennuyeuse et un peu naïve. Mais ce n'est que mon avis. Je pense que ce roman ne me laissera pas à un grand souvenir.
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Le challenge Solidaire propose dans sa liste d'auteur(e)s classiques la comtesse de Ségur.
Comme beaucoup, je le pense, j'ai presque appris à lire avec cette auteure. J'ai lu, relu et rerelu la comtesse de Ségur. Bon évidemment il m'a fallu du temps pour remarquer/admettre le côté moralisateur, bourré de stéréotypes sur la religion, la pauvreté, les femmes, les Noirs....

Mais voilà lire une oeuvre de la comtesse de Ségur c'est faire un voyage vers sa propre enfance.... Pour ce challenge j'ai choisi de relire "François le bossu" que j'appréciais beaucoup dans mon jeune temps. Et que j'apprécie toujours !
J'aime voir dans ce conte pour enfants la présence d'un enfant différent mais plus encore la famille des Ormes (dysfonctionnelle pour utiliser un mot à la mode) : les parents qui abandonne leur fille à un complet étranger, leur fille qui se choisit une famille. Je trouve cela incroyablement innovant pour l'époque.
Donc j'en accepte le prix : le côté très moralisateur !
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Je dois à la Comtesse de Ségur de m'avoir donné le goût de la lecture. Entre mes dix et douze ans, j'ai dévoré la quasi totalité de ses vingt romans, reproduisant leurs histoires d'enfants avec mes Playmobils et ma maison de poupée (et en écrivant cela, je me rends compte que les enfants de cet âge ne jouent peut-être déjà plus à ces jeux aujourd'hui... #coupdevieux).

"François le bossu" est l'un des rares romans a être passé au travers de ma passion naissante pour les récits de fillettes en jupons et de garçons en costume marin. Adulte, j'ai voulu m'y replonger avec le vague espoir d'y retrouver un peu du charme suranné qui m'avait séduite enfant.

Evidement, il fallait m'y attendre, mon regard sur l'oeuvre de la Comtesse de Ségur ne peut plus être le même et même en remettant les choses dans leur contexte et en tenant compte des "autres temps, autres moeurs", je dois reconnaître que cet opus m'a semblé particulièrement niais. Ne pensez pas qu'un usant de ce terme péjoratif, je renie mon attachement à l'auteure mais force m'est de constater que les personnages archétypaux et la narration sans surprise et très moralisatrice n'ont pas su maintenir mon intérêt.

Par contre, ce qui me plaisait déjà enfant et ce que j'ai retrouvé avec bonheur, c'est la narration très verbale, quasi théâtralisée, avec des dialogues omniprésents et, sur la forme, ne manquent vraiment plus que les didascalies.

"François le bossu" est un conte moral qui ne contient pas autant d'aventures que "Les malheurs de Sophie" ou "Un bon petit diable" mais cible tout particulièrement l'injustice sociale et les moqueries touchant les personnes différentes, ici un enfant malformé. Tout cela est très louable et amené avec franchise mais... comme j'ai amèrement regretté qu'à la fin de Shrek les scénaristes gâchent tout leur travail en transformant à la dernière minute la princesse en monstre, prouvant par là que pour être amoureux deux êtres devaient finalement être semblables l'un à l'autre, j'ai regretté que la Comtesse de Ségur redresse le dos de François à l'issue du récit alors que la petite Christine, à l'instar de Fiona, aimait son ami pour ce qu'il était, tout difforme fût-il. Dans un cas comme dans l'autre, la morale de l'histoire aurait été bien plus puissante en prouvant qu'on pouvait sincèrement s'aimer malgré ses différences, ou justement grâce à elles.


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Roman dont la parution a débuté en 1864, "françois le Bossu"accuse son âge et pourtant il fait passer un beau message de tolérance ; l'histoire se passe dans un contexte aisé (riches familles vivant dans des châteaux ou d'imposantes demeures et employant des domestiques) et donne une idée du genre de vie de la classe aisée de l'époque.(Je n'ose parler de noblesse, bien que les adultes concernés aient tous des noms à particules)
Le début évoque très brièvement un événement historique, à travers l'introduction du personnage de Paolo, jeune homme italien qui a fui son pays, à l'époque morcelé en plusieurs provinces et partiellement contrôlé par l'empire germanique. Cela situe le début du roman vers 1849-1850.
On suit le quotidien,d 'abord triste et malheureux, de Christine, négligée par ses parents et particulièrement par sa mère, frivole et mondaine, et confiée à une bonne malveillante et fourbe (à l'époque, les enfants des classes aisées étaient confiées à des bonnes, aux fonctions proches des gouvernantes mais qui n'en avaient pas le statut). Elle rencontre François, fils de M. de Nancé qui vit dans le voisinage. Elle a six ans, lui dix, et suite à une mauvaise chute il est bossu. le roman va dérouler le fil de leur amitié naissante jusqu'à ce qu'ils aient atteint la vingtaine. Au fil de l'histoire, on voit vite, des personnages qui entourent les héros, parents, cousins, amis, qui sont les gentils et qui sont les méchants. La comtesse ne fait pas dans la demi-mesure ou alors assez rarement : Christine et François sont deux enfant attachants, bienveillants et de bonne nature, bien que l'éducation de la première aille à vau l'eau tandis que le sien est éduqué par son père, un homme bon qui ne vit que pour lui ; Paolo, le jeune homme échappé de l'Italie et qui a des compétences de médecin -il a 20 ans approximatifs au début du roman, certes dans ces années-là, les études de médecine étaient moins longues,devient un ami fidèle, moitié précepteur, moitié majordome, un peu homme à tout faire (dans ses romans, la comtesse met aussi en scène des personnages qui ont le statut de serviteurs, mais qui ne sont jamais tout à fait aussi fins, approfondis ou cultivés que leurs maitres); Christine a de gentils cousins (Gabrielle et Bernard), mais pas aussi bons ni réfléchis que François ou elle-même ; Isabelle, la bonne de François, une femme dévouée à son service, deviendra celle de Christine quand l'autre bonne, la méchante allemande Mina, sera chassée. Les personnages négatifs comptent Mme des Ormes, la mauvaise mère de Christine, M. des Ormes étant un des rares plus nuancés : pas vraiment malveillant, seulement négligent ; des jeunes gens du voisinage et de leur âge, Cécile, Hélène, Adolphe et Maurice, sont le quatuor des sales gosses irrécupérables... ou presque.
Suite à un incendie dans leur maison, Adolphe et Maurice, qui sont frères, sont gravement brulés et blessés, le second plus que le premier. L'attitude de ce dernier change, il devient pieux, compatissant et apprécie enfin les deux jeunes héros, tandis que l'autre reste indécrottablement méchant. le pauvre Maurice connaitra une bien triste fin, miroir de l'inculture médicale de l'époque -et ce ne sera pas la faute de Paolo.
Ses parents partant en voyage, Christine reste chez M. de Nancé et sa situation s'améliore. Je ne dévoile pas la suite et fin, il faut savoir que cela finit bien, que c'est une belle histoire d'amitié enfantine qui évolue au fil du temps. Les personnages sont bien vus, même si, style de l'autrice oblige, on a des discours un peu ampoulés sur les vertus de cette grande affection réciproque et certains passages nous rappellent que la comtesse est une fervente catholique. Comme on est dans du comtesse de Ségur, les méchants sont punis et les gentils récompensés...
Malgré tous les écueils que ne peut éviter ce roman du fait de son ancienneté, comme par exemple le contexte aisé dans lequel il se situe -comme souvent dans ses romans-, on a là une réflexion intéressante sur l'importance d'une bonne éducation à donner à ses enfants, de la tolérance (François est bossu, ce qui lui cause des railleries de la part des autres enfants), du fait qu'une amitié peut durer ; le tout saupoudré d'une pincée de religion catholique et d'un brin de cliché (du début à la fin, Paolo parle avec un accent italien aux frontières du burlesque).
Je relis quelquefois ce livre que j'ai lu il y a fort longtemps, car je suis toujours autant transportée par la compassion que m'inspire l'héroïne, victime de parents négligents, par la bienveillance de François, le dévouement actif et enthousiaste de Paolo, la résipiscence de Maurice.Il y a dans ce roman, quelque chose que je n'ai pas trouvé tout à fait dans d'autres oeuvres que j'aime pourtant beaucoup. Peut-être ce lien indéfectible entre deux enfants malmenés par la vie? Par la truculente figure de Paolo? Ou qu'on peut s'en sortir même quand la vie vous cabosse dès le plus jeune âge? Comme souvent, concernant les romans qui datent un peu (beaucoup dans ce cas) et que j'ai aimés, je m'imagine ce qu'un reboot pourrait donner aujourd'hui.Un trésor qui reste dans ma bibliothèque.
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Un livre dès plus charmant de la Comtesse de Ségur. On est vite pris dans l'histoire, ou c'est surtout centré sur François et Christine, ou on a beaucoup de tendresse pour ces deux personnages. Je me demande si La Comtesse de Ségur n'a pas eu des ennuis avec l'une de ses bonnes, c'est la deuxième histoire que je lis ou une bonne est méchante, cruelle et surtout bonne à rien faire. Et se pauvre François toujours à sujet des moqueries, on envie sa complicité ensuite avec Christine, qui est très attachante, et le père de François une perle, un père parfait en tout points. Je me régal à chaque histoires de cette bonne Comtesse, c'est vraiment un plaisir à lire à chaque fois.
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Toujours beaucoup de bons sentiments, de morale, de religion comme toujours dans les romans de la Comtesse de Ségur. J'ai aussi apprécié celui là, avec toutefois une pointe pointe de déception parce que tout est bien qui fini bien mais un peu trop.

[Spoiler] A la fin du livre, François le bossu, le bon, le doux, le merveilleux François n'est plus bossu et ça renforce les stéréotypes des bons gentils qui sont beaux et des moches ou difformes qui sont mauvais même si ce livre prétend lutter contre.[/Spoiler]

Il y a aussi des souffrances très inutiles, mais qui font partie des chemins initiatiques martyrs qu'affectionnent la Comtesse.

Encore une fois elle prend la défense des enfants, en abordant cette fois la maltraitance par négligence.
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