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Citations sur Les Malheurs de Sophie (103)

Ce que Sophie désirait, c'était d'avoir les cheveux frisés.
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Vive maman! De baiser je la mange.Vive maman!Elle est notre bonne ange.
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Vive maman ! De baisers je la mange. Vive maman ! Elle est notre bon ange.
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Ma bonne, ma bonne, dit un jour Sophie en accourant dans sa chambre, venez vite ouvrir une caisse que papa m’a envoyée de Paris ; je crois que c’est une poupée de cire, car il m’en a promis une.
LA BONNE. - Où est la caisse ?
SOPHIE. - Dans l’antichambre : venez vite, ma bonne, je vous en supplie.
La bonne posa son ouvrage et suivit Sophie à l’antichambre. Une caisse de bois blanc était posée sur une chaise ; la bonne l’ouvrit. Sophie aperçut la tête blonde et frisée d’une jolie poupée de cire ; elle poussa un cri de joie et voulut saisir la poupée, qui était encore couverte d’un papier d’emballage.
LA BONNE. - Prenez garde ! ne tirez pas encore ; vous allez tout casser. La poupée tient par des cordons.
SOPHIE. - Cassez-les, arrachez-les ; vite, ma bonne, que j’aie ma poupée.
La bonne, au lieu de tirer et d’arracher, prit ses ciseaux, coupa les cordons, enleva les papiers, et Sophie put prendre la plus jolie poupée qu’elle eût jamais vue. Les joues étaient roses avec de petites fossettes ; les yeux bleus et brillants ; le cou, la poitrine, les bras en cire, charmants et potelés. La toilette était très simple : une robe de percale festonnée, une ceinture bleue, des bas de coton et des brodequins noirs en peau vernie. Sophie l’embrassa plus de vingt fois, et, la tenant dans ses bras, elle se mit à sauter et à danser. Son cousin Paul, qui avait cinq ans, et qui était en visite chez Sophie, accourut aux cris de joie qu’elle poussait.
Paul, regarde quelle jolie poupée m’a envoyée papa ! s’écria Sophie.
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Quand Sophie voyait quelque chose qui lui faisait envie, elle le demandait. Si sa maman le lui refusait, elle redemandait et redemandait jusqu’à ce que sa maman, ennuyée, la renvoyât dans sa chambre. Alors, au lieu de n’y plus penser, elle y pensait toujours et répétait :
« Comment faire pour avoir ce que je veux ? J’en ai si envie ! Il faut que je tâche de l’avoir. »
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Sophie était gourmande. Sa maman savait que trop manger est mauvais pour la santé ; aussi défendait-elle à Sophie de manger entre ses repas : mais Sophie, qui avait faim, mangeait tout ce qu’elle pouvait attraper.
Mme de Réan allait tous les jours après déjeuner, vers deux heures, donner du pain et du sel aux chevaux de M. de Réan ; il en avait plus de cent.
Sophie suivait sa maman avec un panier plein de morceaux de pain bis, et lui en présentait un dans chaque stalle où elle entrait ; mais sa maman lui défendait sévèrement d’en manger, parce que ce pain noir et mal cuit lui ferait mal à l’estomac.
Elle finissait par l’écurie des poneys. Sophie avait un poney à elle, que lui avait donné son papa : c’était un tout petit cheval noir, pas plus grand qu’un petit âne ; on lui permettait de donner elle-même du pain à son poney. Souvent elle mordait dedans avant de le lui présenter.
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La petite Sophie n’était pas obéissante. Sa maman lui avait défendu d’aller seule dans la cour, où les maçons bâtissaient une maison pour les poules, les paons et les pintades. Sophie aimait beaucoup à regarder travailler les maçons ; quand sa maman y allait, elle l’emmenait toujours, mais elle lui ordonnait de rester près d’elle. Sophie, qui aurait voulu courir à droite et à gauche, lui demanda un jour :
« Maman, pourquoi ne voulez-vous pas que j’aille voir les maçons sans vous ? Et, quand vous y allez, pourquoi voulez-vous que je reste toujours auprès de vous ?
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Quand la procession arriva au petit jardin de Sophie, on posa par terre le brancard avec la boîte qui contenait les restes de la malheureuse poupée. Les enfants se mirent à creuser la fosse ; ils y descendirent la boîte, jetèrent dessus des fleurs et des feuilles, puis la terre qu’ils avaient retirée ; ils ratissèrent promptement tout autour et y plantèrent deux lilas. Pour terminer la fête, ils coururent au bassin du potager et y remplirent leurs petits arrosoirs pour arroser les lilas ; ce fut l’occasion de nouveaux jeux et de nouveaux rires, parce qu’on s’arrosait les jambes, qu’on se poursuivait et se sauvait en riant et en criant. On n’avait jamais vu un enterrement plus gai. Il est vrai que la morte était une vieille poupée, sans couleur, sans cheveux, sans jambes et sans tête, et que personne ne l’aimait ni ne la regrettait. La journée se termina gaiement ; et, lorsque Camille et Madeleine s’en allèrent, elles demandèrent à Paul et à Sophie de casser une autre poupée pour pouvoir recommencer un enterrement aussi amusant.
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Camille et Madeleine arrivèrent un matin pour l’enterrement de la poupée : elles étaient enchantées ; Sophie et Paul n’étaient pas moins heureux.
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...Ce jardin trompeur, c'est l'enfer ;
le jardin du bien, c'est le paradis ; on y arrive par un chemin raboteux, c'est-à-dire en se privant de choses agréables, mais qui sont défendues ; le chemin devient plus doux à mesure qu'on marche, c'est à dire qu'à force d'être obéissant, doux, bon, on s'y habitue tellement que cela ne coûte plus d'obéir et d'être bon, et que l'on ne souffre plus de ne pas se laisser aller à toutes ses volontés. (146)
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