Harleen

Une histoire en trois actes dont nous connaissons tous la fin : la disparition du bon docteur Quinzel pour Harley Quinn...

Sur cette base archie connue, l'auteur arrive à raconter une vraie histoire avec des personnages complexes, une intrigue soutenue et pas de flot de sang délirant. C'est violent oui mais davantage pour les méninges ^^

Le dessin ? C'est superbe et l'éditeur nous offre un très bel écrin pour ces planches.

Bref c'est un excellent one-shot avec une vraie fin !

Cet album se détache des autres comics de l'univers Batman que j'ai pu lire car il s'intéresse énormément à la psychologie du personnage d'Harleen Quinzel. On découvre une jeune jeune femme fragile mais brillante, qui manque de confiance en elle, et qui va se laisser envoûter par le Joker. le Joker, de son côté, est présenté comme un manipulateur brillant. On le voit plus en prison que dans ses grandes oeuvres violentes et on essaye de comprendre ce qui fait basculer dans la folie...
Lien : http://croqlivres.canalblog...

Attention, choc! Si j'attendais cet album c'était au vu des superbes planches et couvertures révélées par l'édition américaine. Je ne connais pas Sunstone, la série « érotique » qui a lancé le croate mais avais été assez bluffé par la section qu'il avait illustré sur Batman Métal. Et c'est la profondeur du travail psychologique sur son personnage et son approche féminine qui marquent sur ce one-shot qui fera date, après un White Knight de Sean Murphy qui avait déjà bouleversé les canons scénaristiques et qualitatifs de DC en jouant déjà sur cette analyse psychologique des personnages de Batman, du Joker et de Harley Quinn.

Au-delà des dessins qui sont donc absolument sublimes de la première à la dernière page (très peu de déchets, y compris sur les arrières-plans, souvent délaissés dans l'industrie du comic), c'est donc la progression narrative qui impressionne, avec cette structure ternaire permettant de montrer simplement trois phases de ce qui va amener Harleen à tomber dans la toile du Joker. Si l'idée de départ du personnage créé par Paul Dini fascine, la nouveauté ici est l'absence totale de manichéisme. Alors que le Batman est quasiment absent du récit, on évite absolument de nous montrer le Joker en fou-dangereux mais plutôt en rock-star, en Apollon dont le docteur se méfie dès la première rencontre. La subtilité de son jeu est remarquable et la force expressive des visages de Sejic donne une fragilité constante à Harleen qui ne nécessite pas d'appuyer ce déséquilibre qui mènera inévitablement à la chute. de fait le rythme est assez lent, avec peu d'action hormis cette introduction marquante (qui jouera beaucoup dans la faille de l'héroïne), mais passionne de par la finesse de la progression qui infuse comme un goutte à goutte. L'auteur a l'intelligence d'utiliser d'autres personnages iconiques de Gotham sans pour autant se perdre dans des intrigues secondaires inutiles pour aérer la tension en rendant très crédibles l'évolution intérieure de la psy. [...]

lire la suite sur le blog:
Lien : https://etagereimaginaire.wo..

Harleen est un comic qui retrace l'histoire de Harleen Quinzel, psychiatre ambitieuse et pleine de bonnes intentions, qui deviendra un peu plus tard la redoutable Harley Quinn. Harleen souhaite aider les autres et faire le bien. Elle est convaincue qu'elle peut parvenir à faire retrouver une part d'humanité aux pires criminels de Gotham. C'est en effectuant ses recherches sur les patients de l'asile d'Arkham qu'elle se retrouvera nez à nez avec le Joker qui la fera, petit à petit, sombrer de plus en plus dans ses doutes intérieurs, ses peurs, ses envies, et finalement, la folie.

J'ai beaucoup aimé ce comic. Il s'intéresse réellement à la psychologie du personnage de Harleen et le récit est très prenant. Il aide à comprendre comment Harleen deviendra par la suite la criminelle Harley Quinn. Les dessins sont très lisses et s'adaptent à merveille au côté sombre de Gotham et de l'asile d'Arkham. En bref, un comic plus que réussi qui permettra aux novices comme aux fans de DC comics de (re)plonger dans les tourments de Harleen. Ce comic est d'ailleurs un récit complet, il peut donc se lire seul et sans suite. C'est donc l'album parfait pour des novices en comics qui souhaiteraient en apprendre plus sur ce personnage.
Lien : https://www.parlonsfiction.c..

Pour moi, ce comics est une totale réussite !

On y suit une Harleen, psy un peu timide et pourtant déterminée à prouver sa théorie....jusqu'à sa rencontre avec le joker.

J'ai adoré les dessins qui sont absolument sublimes mais aussi les dialogues. Il y avait beaucoup de doubles sens et ça rendait l'histoire encore plus profondément !

Bref, un véritable coup de coeur qui me fait encore plus apprécier ce personnage si particulier !

Après des études mouvementées qui ont entamé sa confiance en elle, la jeune psychologue Harleen Quinzel pense enfin avoir décroché le poste de ses rêves en étant embauchée à l'Asile d'Arkham afin d'apporter son soutien et son expertise aux plus grands criminels de Gotham. Mais il est un être au sein de cet asile qui va à la fois faire chavirer son esprit et son coeur : le Joker ! Petit à petit, Harleen va se laisser séduire puis sombrer dans un abîme de folie y laissant à tout jamais son innocence et ses illusions perdues.
J'étais tenté de découvrir un peu plus le personnage d'Harley Queen,la descente aux enfers d'une psychiatre au sein d'Arkham.Un comic bien ficelé,très psycholgique avec de magnifiques planches.Une belle découverte.

Qu'est-ce qui pousse à basculer dans la folie ? Qu'est-ce qui pousse la jeune docteur Harleen Quinzell à s'enfermer à l'asile Arkham pour étudier le passé des pus grands criminels de Gotham city ? Pourquoi s'intéresse-t-elle si particulièrement à Mr. Jay, le cynique et mystérieux malfrat que l'on nomme Joker ?

Ce one-shot signé Stjepan Sejic, retrace avec brio les origines du personnage d'Harley Quinn, fidèle bras droit du Joker. L'amour naissant entre la jeune doc et le fou de la ville va vite se transformer en une relation de dominant / dominée où la douleur efface l'amour.

Une back-story captivante, qui comme le dit lui-même l'auteur, ressemble à un roman coquin qui tourne mal. La relation entre le Joker et Harleen s'intensifie au fil des pages et explose à son paroxysme dans les dernières cases.

L'intrigue, desservie par des dessins grandioses et des caméos de nos vilains préférés de Gotham City ( Coucou Poison Ivy ♥), en fait un incontournable du lore d'Harley Quinn.

Je vous prescris cette lecture, mais attention à ne pas tourner maboul !!

J'ai beaucoup apprécié ce comics.

N'étant pas fan de Batman, j'avoue préférer les méchants !
Voici que je tombe sur l'histoire d'Harleen Quinzel, où comment elle devient la fameuse Harley Quinn.
Les illustrations sont superbes, notamment les planches en fin de livre.
Je recommande grandement.

https://colorandbook.blogspot.com/2022/01/des-mages-et-des-mots-harleen-destjepan.html?m=1

« Harleen » a été une merveilleuse lecture. J'ai été époustouflée par tous les aspects de cette oeuvre. Que ce soit les dessins, les couleurs, l'ambiance sombre et dérangeante, la manière de traiter les personnages et l'histoire en elle-même. J'ai dévoré très rapidement ce comic qui revient à la genèse du personnage mythique de Harley Quinn. On en apprend plus sur elle et on comprend mieux son personnage, cela lui apporte de la profondeur.

Les + :

* L'histoire en elle-même est super prenante et agréable à lire. J'avais envie de découvrir comment Harleen qui paraissait une femme tout à fait saine d'esprit a pu sombrer et devenir une folle suite à sa rencontre avec le Joker qui va devenir une obsession pour elle. C'était agréable de partager son esprit, ses pensées et son évolution pour la voir dériver dans une relation toxique qui la changera à jamais.

* J'ai aimé redécouvrir Harley mais avant tout découvrir Harleen Quinzel. Cette oeuvre lui apporte de la profondeur. On voit comment la jeune femme, rêveuse, idéaliste, vulnérable et légèrement réservée franchit la ligne blanche lors de sa rencontre avec le psychopathe charismatique qu'est le Joker. Leur relation complètement malsaine et toxique lui fera perdre pied et sombrer dans les méandres.

* Le style des dessins est un régal. C'est magnifique. Tout est juste fabuleux. Que ce soit les couleurs, l'ambiance sombre, sa manière de dessiner les personnages et les décors.

Les -:

* J'aurais apprécié que ce soit légèrement plus long !

 * Quelques scènes un peu vite expédiées.
Lien : https://colorandbook.blogspo..

J'ai lu ce comics en parallèle avec un autre proposant une version très différente du personnage Harley Quinn qui s'intitule « Harley Quinn : Breaking Glass » https://www.babelio.com/livres/Pugh-Harley-Quinn--Breaking-Glass/1229325

Il s'agit de deux interprétations (très différentes vous allez voir !) de la transformation de la jeune femme Harleen Quinzel en la célèbre et mortellement déjantée Harley Quinn.

Je trouve ces deux points de vue complémentaires, car l'un reprend la version plutôt classique de la psy qui vient vérifier sa théorie en se confrontant aux plus grands criminels enfermés à l'asile d'Arkham, où elle va notamment rencontrer le Joker ; alors que l'autre imagine un scénario très différent, où Harleen est une lycéenne propulsée par un malheureux concours de circonstances dans une ville (Gotham pour rester dans l'ambiance ^^) qu'elle ne connaît pas, seule mais très vite entourée d'un groupe de drag queens qui vont la prendre en charge. On y découvre sa vie au lycée, ses nouveaux amis et ennemis, notamment la jeune Ivy (oui, oui, celle que l'on connaît habituellement comme Poison Ivy, mais avant sa transformation –que l'on ne verra pas dans ce volume, pour ne pas trop se faire de déception), le tout arrosé d'un discours féministe-lgbt-écolo-anti capitaliste qui m'a, forcément, beaucoup plu ! C'est donc un environnement très actuel avec des thématiques parfaitement ancrées dans notre réalité.

Si la version « ado » d'Harley s'adresse de fait autant à des ados qu'à des adultes, la version « adulte » s'adressera quant à elle à un public un peu plus mature, de par son ton plus sombre mais également par la nature des relations entre les différents personnages, notamment la relation amoureuse que l'on connaît, qui naît au fil des pages sous une forme plutôt sensuelle (que je ne mettrais peut-être pas entre les mains d'un jeune ado, par exemple).

Dans les deux cas, j'ai trouvé le personnage d' Harley très attachant (bien qu'un peu trop naïf dans « Breaking Glass », limite cancre, ce qui est un peu dommage, mais qui finalement se rattache à la toute première version de ce personnage que j'ai connu dans ma jeunesse, dans le DA batman des années 90 (oui, je sais, pas de commentaires, merci :D) donc ça restait acceptable quand même ^^) ; et j'ai beaucoup aimé la transition de chacune des versions (bien que dans « Harleen » je ne la trouve pas particulièrement réaliste, peut-être parce qu'un homme a essayé de raconter comment une femme peut tomber amoureuse d'un meurtrier fou à lier ? difficile d'en être sûre) vers sa forme clownesque, pour des raisons et par des moyens totalement différents, mais pour un résultat similaire.

C'est un peu un hasard que j'ai lu les deux ensembles, mais je trouve avec le recul que c'était plutôt bien, et je les recommande tous les deux !