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Citations sur Les derniers jours de Stefan Zweig (128)

Il n'y a plus d'asile sacré, plus d'endroit fixe où habiter. La vie est désormais le lieu d'une éternelle errance. L'immémorial exode.
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A ses yeux, son oeuvre reposait sur un mécanisme trop simpliste : les feux de la passion, les flammes de l'enfer.
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Il parlait le français et l'anglais. Il avait tenu son cycle de conférences en Amérique du Sud en espagnol. Il avait cet espoir un peu fou qu'un jour, ayant parlé tellement de langues, les mots de l'allemand se dissoudraient dans le bain des mots étrangers. La langue allemande serait une langue morte dans sa bouche. Il l'évacuerait dans un mouvement de toux. peut-être, alors, la vie reprendrait-elle. Mais l'allemand était tenace. Les mots lui coulaient dans la bouche comme du miel, alors que cette langue était devenue le poison de l'univers.
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Hitler était l'auteur de millions d'insurpassables tragédies. La littérature avait trouvé son maître.
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Il se remémora les innombrables rangées d'ouvrage qui couvraient les murs de la maison de Salzbourg. Ils étaient innombrables, ils avaient fière allure ,leur présence exhalait un sentiment de sérénité
Quand il tournant la tête et regardait par dessus la fenêtre du salon ; se dressait face à lui, de l'autre côté , le nid de Berchtesgaden, là où vivait l''homme qui menaçait l'humanité.Ces livres formaient comme un rempart......
Son existence reposait sur les étagères de la bibliothèque.SA vie était entre deux planches
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Je ne vous vois pas installé au Brésil. Il est trop tard dans votre vie pour y prendre racines profondes. Et sans racines, on devient une ombre.
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Le monde qu'il avait connu était en ruines ; les êtres qu'il avait chéris étaient morts ; leur mémoire, livrée au saccage. Il s'était voulu le témoin, le biographe des riches heures de l'humanité ; il ne parvenait pas à se faire le scribe d'une époque barbare. Sa mémoire occupait trop d'espace, la peur prenait trop l'ascendant. La nostalgie était l'unique moteur de son écriture. Il n'écrivait qu'au passé.
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Il n’avait pas sa place dans le monde nouveau qui émergerait du saccage présent. Il n’avait plus de plaisir à écrire, plus d’entrain à converser. Faire entendre sa voix? Il n’aimait plus que le silence.
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