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3,55

sur 190 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
L'histoire d'une famille africaine déchirée vivant aux États-Unis,Boston.Le père ghanéen,est un chirurgien renommé,la mère nigérian(comme les parents de l'auteur),qui a sacrifié ses études pour la famille, éléve leur quatre enfants.Le père licencié à la suite d'une injustice professionnelle(raciste?),ne pouvant l'avouer à sa femme durant onze mois,la quitte sans explication,la laissant seule ,sans le sou avec les quatre enfants.Les enfants n'en sortiront pas indemnes.Le livre débute avec la mort du père au Ghana,seize ans après son incompréhensible départ.C'est un livre sur une famille dysfonctionnelle,sur la difficulté d'être étranger aussi bien dans la pays immigré que dans le sien,ne se sentir bien nul part.
Je n'ai pas aimé le livre.J'ai trouvé la construction lourde et maladroite.Les deux premières parties le rythme est lent et répétitif,l'écriture trop élaborée,artificielle(on croirait sortie d'un atelier d'écriture créative américaine.Je l'ai lu en anglais peut-être qu'elle est mieux rendue avec la traduction).J'ai mieux aimé la dernière partie.Le faite qu'elle a parsemé un peu de tout dans l'histoire(qui aurait pu s'en passer),l'histoire macabre des jumeaux au Nigeria chez leur oncle,avec détails,le scandale adultérin d'une des filles,d'autre scènes de sexe inutiles,des descriptions physionomiques excessives(abusant du belle,jolie,beau...)en font un roman très américain,très best seller(New York Times Bestseller est d'ailleurs mentionné sur la couverture de l'édition américaine).J'ai lu qu'elle avait vendu les droits du livre avant même de l'avoir terminé,étant chaperonné par le prix Nobel Toni Morrison.Je pense qu'elle a voulu être à la hauteur,mais à mon avis c'est un brillant échec.
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J'ai vraiment eu du mal avec ce roman. C'est l'histoire d'une famille détruite dont chaque membre essaie de se reconstruire plus ou moins loin des autres. Seulement quand on n'arrive pas à s'attacher aux personnages, on s'ennuie. Pourtant, niveau traumatismes, il y a de quoi faire. Je vais éviter de spoiler parce que la découverte de ce qui est arrivé à chaque membre de la famille est un moment fort ou en tout cas, ça devrait l'être.


Ca n'a pas fonctionné avec moi et ce qui aurait dû être une lecture émouvante et prenante s'est révélée être incroyablement plate. le seul personnage à m'avoir un peu touchée, c'est le père. J'ignore pourquoi mais c'est le seul à être assez crédible, assez « vivant » pour que je crois à son histoire, que je m'attache à lui alors que c'est un enfoiré (ou pas loin). Ce n'est pas ce qui se passe avec les autres alors qu'ils ont une personnalité beaucoup plus riche, parce que ça ne prend pas, tout simplement. Je n'y ai pas cru donc je ne me suis pas attachée à eux donc je me suis ennuyée.


Pourtant, le roman n'est pas mauvais du tout. L'histoire de famille est bien construite, elle s'articule autour d'un événement central qui rassemble souvent tout le monde dans une famille (l'occasion de revoir ceux qu'on n'a pas vus depuis des années) mais qui fait resurgir les fantômes du passé. On remonte aux origines pour les uns, on affronte des traumatismes pour d'autres. Il y a énormément de sentiments et de réactions qui peuvent être provoqués par ce récit mais pas pour moi.
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Livre lu dans le cadre d'un cercle de lecture. Pas choisi donc mais toujours contente de découvrir un ouvrage vers lequel je ne serai peut-être pas allée spontanément. J'ai dès le début éprouvé une certaine difficulté pour rentrer dans l'histoire. Je l'ai reposé, puis repris et finalement lu jusqu'au bout. Mais je ne suis pas arrivée à m'attacher aux personnages. déjà il faut être concentrée tout le long de la lecture car à chaque fois il faut arriver à resituer qui parle et à quelle époque. En effet c'est un va et vient incessant entre le passé et le présent. Chaque personnage vient à son tour apporter son témoignage, communiquer ses ressentis, se confier un peu pour nous permettre de reconstituer la vie de cette famille qui s'est brutalement éclatée, un soir quand le père brillant chirurgien s'enfuit pour ne pas partager la honte qui s'est abattu sur lui si injustement. Différents thèmes sont abordés au travers des évocations de chacun mais je trouve que l'auteur nous livre trop d'informations et j'ai eu du mal personnellement à suivre le fil du récit. Par moment j'étais totalement perdue et je ne me suis pas sentie en empathie avec tous ces personnages. J'ai bien senti qu'ils nous livraient des récits riches en émotion mais je ne sais pas comment dire je trouve qu'il y en avait trop. C'est ainsi je suis convaincue qu'il faut un certain état d'esprit pour entrer dans un livre et là je n'y étais pas du tout, je me suis laissée entraîner dans la lecture, la subissant mais sans aucune émotion de ma part. Il fait peut-être parti de ces ouvrages que je relirai un jour, avec un état d'esprit différent, qui sait je verrai bien...
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A Kweku, l'acharnement semble réussir : il a quitté le Ghana pour les États-Unis, empoché son diplôme de médecin, est devenu l'un des meilleurs chirurgiens ce qui paraît justifier le sacrifice professionnel de sa chère épouse Fola, a acheté une maison, élève quatre enfants beaux et brillants.
Mais on ne quitte pas impunément sa terre natale, la fragilité reste là, prête à exploser au moindre accrochage. Face à l'épreuve qu'il ne maîtrise pas, à l'injustice qui veut détruire cette belle oeuvre courageusement assemblée, Kweku prend la fuite, les abandonne tous, et ils ne sont plus, tous les six, que six individus isolés, solitaires, déchirés, emportés par les vents et marées que la détresse amène à bafouer leur amour réciproque.

Taiye Selasi frappe fort d'entrée de jeu, écrivant un roman complexe, dans un style chatoyant, parfois abrupt, pas toujours facile à suivre, demandant parfois qu'on reprenne son souffle. Elle fait le choix d'un récit chaotique, comme la vie de ses personnages. C'est entre des bribes, des petits bouts accolés et épars, que le lecteur se débat, se sentant objet balloté dans les mains de l'auteur.

Taiye Selasi exalte les passions ; les frémissements sont des tremblements de terre, les émotions des tornades, et , tout paraît un peu poussé, un peu forcé. Dans ce récit d'un retour aux sources, il y en a souvent un peu trop, ce qu'on regrette, car Taiye Selasi à une façon d'aborder les personnages, leur vie et leurs déchirures, mais aussi l'écriture, avec une tendresse flamboyante des plus originales.

Son enthousiasme m'a un peu essoufflée. Sans doute faut-il lui laisser une autre chance, après ce premier roman, malgré tout attachant, qui contient beaucoup d'autobiographie. Elle nous ouvre aux difficultés de vies moins faciles qu'elle ne paraissent, celles des immigrants qui ont « réussi », ce n'est pas son moindre mérite.
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Je n'ai pas du tout réussi à accrocher à ce roman malgré plusieurs tentatives.

L'auteur a choisi une construction toute particulière, en multipliant les points de vue, les retours en arrière puis les ellipses. Il en ressort une impression de désordre et une trop grande lenteur dans le récit. Car malgré un résumé attractif, il ne se passe strictement rien. le tiers du roman se focalise sur la mort du père, en tentant de l'expliquer de manière légèrement saugrenue... La suite est un peu plus intéressante. Néanmoins, je n'ai toujours pas réussi à m'attacher aux différents personnages. Ceux-ci manquent de nuance et de singularité. Peut être l'importance donnée par l'auteur à la forme de son récit l'a poussé à survoler le tracé de ses héros...

Le roman ressemble plus à un exercice de style, comme si l'auteur avait voulu prouver qu'elle savait écrire. C'est bien dommage, car sa plume est très jolie et l'histoire méritait d'être creusée.
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Bon !
C'est vraiment très bien écrit, et pourtant je me suis ennuyée du début à la fin. Pourquoi ? le style est très descriptif, d'abord. Et très "linéaire", il n'y a pas d'actions, c'est juste une description extérieure/intérieure (décor et ce qui se passe dans la tête des 6 protagonistes). Ensuite, on découvre au fur et à mesure de l'avancée du récit le passé de cet homme, cette femme, et de leurs 4 enfants. Une famille qui a l'air d'une famille mais qui faute d'enracinement, d'ascendance, n'en est pas une. Ils n'ont pas manqué d'amour pourtant ces enfants, mais il y a eu autre chose de plus prégnant (le devoir de réussite et d'ascension sociale) qui les a fragilisé, plus des drames pour chacun qui fait qu'ils se sont perdus en cours de route, après l'abandon du père.
Tout est un peu mélangé, il faut arriver à recoller les morceaux, je pense très honnêtement que c'est un très bon roman mais je n'ai vraiment pas réussi à rentrer dedans...
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Je comprends que ce livre puisse séduire et j'envie ceux qui sont parvenus à entrer. Conseillé par une amie grande lectrice, "Le ravissement des innocents", malgré son titre magnifique, m'a laissée à la porte, désolée. Je l'ai arrêtée page 60.
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