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"La peau de mon tambour" : avec ce titre, je pensais que le roman serait sur une adolescente mal dans sa peau, mal dans son poids. Et effectivement, c'est cela, mais pas que, loin de là. C'est beaucoup plus profond, plus subtil que cela.
Zoé, adolescente, est dans la période de basculement entre l'enfance et l'âge adulte, et son regard sur le monde, sur sa vie et son entourage surtout, évolue. La folie de sa mère, la fuite de son père, l'âge de sa grand-mère, les garçons...
Le début du texte m'a beaucoup plu, très sensible. Mais, je ne saurais pas forcément l'expliquer, mais je me suis lassée... J'ai fini par lire très rapidement certains passages, je n'arrivais plus trop à accrocher. L'écriture à la deuxième personne du singulier est un peu déstabilisante aussi pour moi. Et j'avoue avoir vécu longtemps une certaine confusion entre les personnages, à comprendre réellement qui est qui (vu que j'avais du mal à accrocher).
Du coup c'est difficile de résumer comme cela, mais c'est mon ressenti de lecture : une jolie écriture travaillée, un sujet sensible intéressant, mais un petit "truc" qui manque pour que je m'y attache réellement.
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Une histoire de famille entre haine et amour. Une mère dépassée et perdue. Une Grandma souvent détestable et une autre grand-mère Bonny, la tant-aimée. Bouée de sauvetage pour cette adolescente perdue et en manque de tendresse. Sans oublier BonPa...
Un été dans la tourmente de cette année où la famille éclatée vit sur des colères et des drames enfouis.
L'écriture est malaisée à comprendre au début. Un Tu qui interpelle ( mais qui concerne la narratrice ) et un Elle dont on se demande qui c'est. Finalement on comprend qu'Elle c'est la mère de Zoé qui raconte cet été de tumulte par ce Tu déstabilisant.
Un roman pour ado très fort qui frappe juste. On ne peut que s'attacher à ces personnages ( et à l'occasion haïr GrandMa ...)
Intéressant et inhabituel par le style.
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Zoé doit faire face à l'adolescence, au regard des autres, mais surtout au regard qu'elle porte sur elle-même.
Ce roman illustre très bien les tourments de l'adolescence : le corps qui change et le regard que posent les autres dessus, ainsi que la difficulté à se reconnaître en ce corps et ces regards. Zoé vit une perte de repères, elle n'arrive plus à savoir sa place dans le monde, elle flotte entre son état d'enfant et son état d'adulte. Elle a des difficultés à savoir ce que les autres attendent d'elle et comment se positionner par rapport à ça pour rester elle-même.
Ce livre a aussi pour sujet une relation mère-fille complexe, voire toxique. Cette mère a même fini par la briser, elle aura donc besoin de s'en éloigner pour se découvrir elle-même et apprendre à mieux vivre avec les autres.
Cependant, l'on retrouve aussi des aspects positifs, dont la guérison grâce aux autres et à la redécouverte de soi même. Zoé a pu grandir au-delà de ce cadre étouffant, savoir qui elle était sans l'influence toxique de ses parents, et c'est ça qui l'a sauvé.
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J'ai acheté (et fait dédicacer !) ce roman suite aux recommandations de la médiathécaire avec laquelle je travaille parfois. Elle souhaitait proposer ce roman dans la liste des romans que mes élèves de 5ème ont étudié pour le projet Numook sur le thème du corps. Comme je ne l'avais pas lu (cette proposition est venue au tout dernier moment), je ne l'ai pas retenu... Et je ne regrette pas !

C'est un roman fort, on ne peut pas le nier. Un roman qui parle du corps, oui. Mais pas du tout un roman adapté à mes élèves de cinquième faibles lecteurs ! Moi-même j'ai dû m'accrocher pour m'impliquer dans ce texte. Il y a énormément de mots que je ne connaissais pas. Et l'histoire est assez dure pour des jeunes lecteurs. Je ne le conseillerai qu'à des lecteurs très matures pour la fin du collège, sinon plutôt pour le lycée.

Le lecteur suit Zoé qui nous parle de sa vie, de sa famille. Cette dernière n'est pas des plus aimante, c'est le moins que l'on puisse dire. Sa mère semble détester sa ribambelle d'enfants, sa grand-mère ne s'intéresse qu'à elle-même, son père n'est pas présent... Zoé est complètement perdue ! Pourtant c'est une adolescente qui vibre et qui voudrait autre chose. Heureusement, au fil de l'année, elle fera des rencontres qui pourront l'aider.

L'écriture est particulière, l'emploi du "tu", comme si le narrateur s'adressait à Zoé est assez perturbant et entraîne souvent des confusions.

Je ne sais pas trop ce que j'ai ressenti face à ce roman. Il est très dérangeant je trouve. A la fois on se demande si une telle famille n'est pas un peu trop caricaturale tant elle semble cumuler les tares. Mais à bien y réfléchir, on comprend chaque personne quand on en sait un peu plus sur elle... C'est un roman qui m'a laissé une impression bizarre, je ne me vois pas trop le recommander à des élèves...
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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Voici un roman qui m'a dérangée, tant dans la narration que dans l'histoire. Zoé entretient une relation étrange avec sa mère et sa grand-mère, faite d'amour et de haine. Ces deux femmes, au lieu de la tirer vers le haut, la rabaissent et passent leur temps à gémir sur son existence. C'est dur à lire.
Ensuite, Zoé ne s'aime pas. Elle déteste son corps et prend conscience que le sien et celui des autres peut se flétrir, vieillir, devenir mou. Zoé ne mange plus puis se fait vomir. Son aversion pour elle-même est accentuée par le regard et le jugement des autres. de plus, elle grandit et perd ses repères. Elle n'est plus l'enfant qui adore passer ses journées à se créer des aventures. Elle devient adolescente et se cherche à travers les autres.
Enfin, la narration à la deuxième personne est particulière. Je trouve que cela ne permet pas de s'identifier au personnage. Cela crée une sorte de distance, peut-être voulue. Tout tourne autour de ce "tu" et d'un autre pronom, "elle", qui désigne la mère, comme on le comprend après plusieurs pages.
Ce roman est dérangeant car il bouleverse nos habitudes de lecture. Il faut accepter de ne pas tout comprendre au début. Il faut accepter également cette narration étrange.
Mais La peau de mon tambour est aussi l'histoire de la renaissance de Zoé qui va surmonter son désespoir et son mal-être. Les dernières pages sont très puissantes et salvatrices, d'une luminosité rare : "Tu n'es plus l'oiseau mazouté aux ailes goudronnées, tout poisseux, incapable de voler, tu es une rescapée, une survivante. Il y a de la lumière là-dedans, ça crépite, tu le sens. Rien n'est gagné, tu en as bien conscience, mais quelque chose frémi. (...) Alors oui, il y aura d'autres plongeons, de grands plouf dans des eaux glaciales et puantes, et sans doute des désert de pierre à traverser, pieds nus sur des cailloux tranchants. Rien n'est jamais tout rose ou tout noir. Tu vas encore trébucher, tomber, en baver, mais quand on est du côté des vivants, on trouve la force de se relever. Ta vie est devant toi. C'est un petit capital qui t'appartient en propre. Tu es libre d'en faire ce que tu veux : un champ de mine, un cloaque ou un atoll enchanté. Il n'y a pas de fatalité. A toi de ne pas te laisser entraîner là où tu ne veux pas aller". Je trouve ces mots justes et j'aurais aimé les trouver au bon moment et les dire aux adolescent.es qui se sont confié.es à moi. Ils résonnent fort avec mes convictions.
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Je suis un peu perplexe, et je ressors de cette lecture avec un sentiment mitigé.

Tout d'abord, le style d'écriture m'a intriguée. Un style assez personnel et atypique, maîtrisé, qui suscite la curiosité. Il est à la deuxième personne, en s'adressant directement au personnage principal.

C'est désarçonnant aussi parce qu'au vu du résumé, on ne sait pas trop de quoi on parle.

Juste une fille mal dans sa peau ? Eh bien, non, c'est plutôt l'histoire d'une famille désaxée. Une mère toxique et violente, un père aux abonnés absents, une grand-mère particulière et pas forcément des plus sympathiques, et les problèmes qui vont avec. C'est un drame familial, et de vie, et si sur toute la première partie du roman j'ai trouvé ça passionnant, je me suis assez vite lassée. Pourtant, ce roman n'est vraiment pas long, mais assez vite, on s'enlise, on se rend compte que l'histoire ne mène nulle part en particulier, on aborde des thèmes à peine survolés (l'anorexie qui est mentionnée, sans être nommée notamment) , et l'ensemble paraît un peu bâclé, et c'est dommage pour un roman qui frappait si fort.
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Des relations toxiques entre mère et fille, de mère en fille.
Le narrateur s'adresse à "tu", une jeune fille, qui ne s'entend pas bien avec sa mère, ni avec grandma. Il faut dire que la mère la malmène et ne lui montre guère d'affection. Il faut dire que le père vient de partir. de grosse, "tu" vas devenir maigre, anorexique. Son salut passera par l'amitié.
Un roman aéré, simple et juste. Qui donne envie d'être un adulte bienveillant.
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