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4,23

sur 1307 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Voilà un court livre que lit mon fils âgé de 10 ans en classe de CM1. J'ai donc décidé de le lire à mon tour pour me faire une idée de ce court roman et surtout ne pas paraître trop bête devant mon fils. Et oui, que ne ferai-je pas pour mes enfants, surtout quand il s'agit de lire un roman !!!!

Je vais être très directe sur mon impression : je me suis particulièrement ennuyée. Et oui, j'avais envie de retrouver ce vent de liberté que m'avait procuré le roman Jonathan Levingston le Goeland dont je garde un excellent souvenir et puis finalement rien de très philosophique, de très inspirant.

L'écriture, certes adaptée à un public très jeune, plate et sans aucune musicalité, m'a déçu. Pourtant en me disant que c'était Luis Sepùlveda qui en était l'auteur et connaissant sa renommée internationale suite à son roman le vieux qui lisait des romans d'amour, je pensais que ça serait un peu plus "littéraire" ; ce qui ne me donne pas du tout envie de lire son roman le plus connu.

Non c'est donc un échec pour moi, même si mon fils a bien apprécié au début le roman, il s'est lui aussi laissé gagner par l'ennui vers la fin du roman. Et puis, il m'a posé de nombreuses questions sur la fin du roman qui lui semblait pas fini : que devient la mouette et surtout va-t-elle revenir ? Certains diront que ces questions permettent d'ouvrir l'imaginaire de l'enfant ou de l'adulte, moi je vois un sentiment de frustration pour lui et je me dis qu'heureusement je l'ai lu pour en discuter avec lui.

En ce qui concerne l'histoire, on ne peut pas vraiment parler d'amitié, ni de liberté, mais plutôt de devoir et de responsabilité. Jusqu'où devons nous aller pour tenir sa promesse ? Est-ce que c'est plus facile d'abandonner que de se donner les moyens de réussir ? Des questions qui restent ouvertes après la rédaction de cette chronique.

Certains critiques évoquent ce roman en le qualifiant de conte poétique, je n'ai rien trouvé de poétique dans ce texte. Loin de m'apporter une leçon, il faut juste être un amateur de chats pour apprécié ce texte.
Lien : https://exulire.blogspot.com..
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Seigneur, quelle déception.

Alors que ce livre semblait promettre une belle histoire d'amitié, empreinte de tendresse, de poésie et de philosophie, voilà qu'on se retrouve face à un roman trop court pour ne serait-ce que s'attacher aux protagonistes puisque ceux-ci y sont à peine décrits.

Sur 118 pages, il y a une première partie dans laquelle il n'est question d'un oeuf, pas de mouette. Ce n'est que dans la seconde partie que la mouette nait, mais on en saura bien peu sur elle.

Ce n'est pas un chat qui s'en occupe mais cinq. Et celui qui doit avoir le rôle principal, Zobras, ne s'en occupe pratiquement pas. C'est un autre chat qui nourrit la mouette et deux autres encore qui tentent de lui apprendre à voler, en vain, alors ils demandent l'aide d'un humain sorti de nulle part et avec lequel ils parlent via une sorte de magie bien pratique : les chats savent parler toutes les langues, humaines et animales.

Le titre du livre est donc totalement trompeur.

On ne sait pratiquement rien d'aucun personnage.
Un des chats semble être un genre de chef, un autre se fait facilement manipuler quand il est question de nourriture, un troisième est la mascotte d'un navire, le quatrième est un savant un peu fou et enfin, Zobras, lui, est gros et noir. Voilà tout ce qu'on saura.

La mouette, Afortunada, quant à elle, ne nous dit rien non plus. Lorsqu'elle est oisillon, elle manque de se faire manger à deux ou trois reprises et appelle sa « maman » (Zorbas) à l'aide, puis grandit, se prend pour un chat, découvre les autres mouettes de loin et il lui prend l'envie de voler.

Alors elle s'envole, un soir de pluie, parce que l'humain à dit que ce serait sous la pluie qu'elle trouverait la force de s'élancer. Et voilà.

Au début du livre, une mouette nous parle d'un magnifique rassemblement de mouettes. On aurait aimé lire qu'Afortunada s'y rendrait, rien que ça.

Il n'y est décrit aucune émotion, aucun élan de tendresse ou d'amour. C'est une histoire sans rebondissement.

Dommage, le thème était prometteur.
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il est bien.
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C'est un conte mignonnet, mais que personnellement je laisse aux enfants. Je m'attendais à être touchée par une certaine poésie et espérais y trouver un conte philosophique tel "Le petit Prince", mais mes attentes étaient trop élevées.
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#vendredilecture Portrait de chat en mère poule http://wp.me/p2Opfd-d1 et, au passage, un scoop : les chats miaulent l'humain !!!
Lien : http://notesvagabondes.wordp..
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Lorsque Zorbas, le chat, découvre Kengah, la mouette, agonisant sur le balcon de ses maîtres, il est loin de se douter que les promesses qu'il va faire à la mourante engageront toute la communauté des chats du port. Et quelles promesses: laisser la vie sauve au poussin de Kengah, l'élever et le nourrir... et lui apprendre à voler!

🙀

Dans ce texte, qui tient plus du conte que du roman, Luis Sepúlveda utilise le récit initiatique pour dénoncer, une fois encore, l'irresponsabilité de l'Homme et ses conséquences sur notre planète. Alors que l'île Maurice fait face en ce moment même à une dramatique marée noire, que les océans sont emplis de plastique, que la surconsommation détruit à petit feu notre monde, comment ne pas être pris aux tripes par la justesse de ces dénonciations?!

😿

Et pourtant, il y a dans quelques passages de cette histoire un petit côté "je mets les pieds dans le plat mais sans aucune subtilité" qui n'existait pas dans le vieux qui lisait des romans d'amour. Si j'ai aimé le propos, la plume, les personnages, je regrette ces quelques passages qui font que cette lecture m'a bien moins plu que celle du vieux et de ses romans à l'eau de rose.

😻

Un conte qui nous rappelle cependant combien l'Homme est responsable de son environnement, que la planète souffre de ses actions parfois criminelles, que nous avons tout intérêt à unir nos forces pour être plus efficaces, et que malgré le caractère a priori impossible de certaines missions ou de bien des luttes, il ne faut jamais renoncer. Un texte qui se moque aussi des travers de certains humains. Et ça, ça fait du bien!

😼
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C' est l'histoire d'une mouette qui tombe dans une nappe de pétrole et elle a ailes et les yeux collés.Elle s'appelle Kengah et elle meurt sur un balcon où elle pond un oeuf. le roman est de Luis Sépulvèda . La collection est Métailié .Il n'y a pas d'illustrations. L'histoire parle de solidarité car Zorbas le chat aide la mouette à éclore.je n'ai pas aimé l'histoire car ce n'était pas drole .
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