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4,23

sur 1322 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le titre très long résume l'histoire de ce livre. L'histoire est originale mais j'avoue ne pas avoir accrochée plus que ça. Cette histoire est d'ailleurs destinée à des enfants je crois. L'auteur en profite pour critiquer les humains pollueurs de la planète : une mouette meurt enduite du pétrole déversé par un.navire en mer. On parle aussi des ordures déversées sur les côtes car les humains jettent tout en mer. Malgré tout une lueur d'espoir : quelques humains sur leur frêle embarcation tentent d'arrêter les navires pollueurs...Seuls les chats détiennent la sagesse : ils prônent la tolérance, l'entraide.. un bon moment de lecture mais cela reste un joli conte pour enfant.
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Voilà un court livre que lit mon fils âgé de 10 ans en classe de CM1. J'ai donc décidé de le lire à mon tour pour me faire une idée de ce court roman et surtout ne pas paraître trop bête devant mon fils. Et oui, que ne ferai-je pas pour mes enfants, surtout quand il s'agit de lire un roman !!!!

Je vais être très directe sur mon impression : je me suis particulièrement ennuyée. Et oui, j'avais envie de retrouver ce vent de liberté que m'avait procuré le roman Jonathan Levingston le Goeland dont je garde un excellent souvenir et puis finalement rien de très philosophique, de très inspirant.

L'écriture, certes adaptée à un public très jeune, plate et sans aucune musicalité, m'a déçu. Pourtant en me disant que c'était Luis Sepùlveda qui en était l'auteur et connaissant sa renommée internationale suite à son roman le vieux qui lisait des romans d'amour, je pensais que ça serait un peu plus "littéraire" ; ce qui ne me donne pas du tout envie de lire son roman le plus connu.

Non c'est donc un échec pour moi, même si mon fils a bien apprécié au début le roman, il s'est lui aussi laissé gagner par l'ennui vers la fin du roman. Et puis, il m'a posé de nombreuses questions sur la fin du roman qui lui semblait pas fini : que devient la mouette et surtout va-t-elle revenir ? Certains diront que ces questions permettent d'ouvrir l'imaginaire de l'enfant ou de l'adulte, moi je vois un sentiment de frustration pour lui et je me dis qu'heureusement je l'ai lu pour en discuter avec lui.

En ce qui concerne l'histoire, on ne peut pas vraiment parler d'amitié, ni de liberté, mais plutôt de devoir et de responsabilité. Jusqu'où devons nous aller pour tenir sa promesse ? Est-ce que c'est plus facile d'abandonner que de se donner les moyens de réussir ? Des questions qui restent ouvertes après la rédaction de cette chronique.

Certains critiques évoquent ce roman en le qualifiant de conte poétique, je n'ai rien trouvé de poétique dans ce texte. Loin de m'apporter une leçon, il faut juste être un amateur de chats pour apprécié ce texte.
Lien : https://exulire.blogspot.com..
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L'histoire de la mouette et du chat qui lui apprit à voler est une fable qui est réservé à un public jeune mais pas que...
Comme toute fable, la morale de celle-ci est certainement d'accepter la "différence".De plus il n'est pas inutile de remémorer aux adultes et d'inculquer aux plus jeunes, les valeurs que sont l'entraide et la solidarité.
En tout cas Luis Sepulveda y arrive tendrement.
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Difficile de se remettre en selle après la lecture de mon dernier livre alors je suis allée carrément en jeunesse, enfin, plus jeune que mes habitudes ! Ce petit roman est presque un conte, emmené par une bande de chats bavards au coeur d'or, pour aborder des sujets graves comme le deuil, la pollution, le harcèlement... La tirade sur l'amour de la différence est très jolie et mérite à elle seule la lecture du livre.
Finalement, je suis peut-être devenue difficile à force de lire du roman pour ado, mais je trouve que ce qui manque à celui-ci c'est l'intensité. Avec un procédé narratif qui se veut poétique mais tombe un peu trop dans la répétition, l'auteur adopte une distance qui sied bien à la gent féline mais empêche lecteurs et lectrices d'adhérer complètement.
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Seigneur, quelle déception.

Alors que ce livre semblait promettre une belle histoire d'amitié, empreinte de tendresse, de poésie et de philosophie, voilà qu'on se retrouve face à un roman trop court pour ne serait-ce que s'attacher aux protagonistes puisque ceux-ci y sont à peine décrits.

Sur 118 pages, il y a une première partie dans laquelle il n'est question d'un oeuf, pas de mouette. Ce n'est que dans la seconde partie que la mouette nait, mais on en saura bien peu sur elle.

Ce n'est pas un chat qui s'en occupe mais cinq. Et celui qui doit avoir le rôle principal, Zobras, ne s'en occupe pratiquement pas. C'est un autre chat qui nourrit la mouette et deux autres encore qui tentent de lui apprendre à voler, en vain, alors ils demandent l'aide d'un humain sorti de nulle part et avec lequel ils parlent via une sorte de magie bien pratique : les chats savent parler toutes les langues, humaines et animales.

Le titre du livre est donc totalement trompeur.

On ne sait pratiquement rien d'aucun personnage.
Un des chats semble être un genre de chef, un autre se fait facilement manipuler quand il est question de nourriture, un troisième est la mascotte d'un navire, le quatrième est un savant un peu fou et enfin, Zobras, lui, est gros et noir. Voilà tout ce qu'on saura.

La mouette, Afortunada, quant à elle, ne nous dit rien non plus. Lorsqu'elle est oisillon, elle manque de se faire manger à deux ou trois reprises et appelle sa « maman » (Zorbas) à l'aide, puis grandit, se prend pour un chat, découvre les autres mouettes de loin et il lui prend l'envie de voler.

Alors elle s'envole, un soir de pluie, parce que l'humain à dit que ce serait sous la pluie qu'elle trouverait la force de s'élancer. Et voilà.

Au début du livre, une mouette nous parle d'un magnifique rassemblement de mouettes. On aurait aimé lire qu'Afortunada s'y rendrait, rien que ça.

Il n'y est décrit aucune émotion, aucun élan de tendresse ou d'amour. C'est une histoire sans rebondissement.

Dommage, le thème était prometteur.
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Ceci est une fable…

Une fable qui te fait croire en l'amitié, en la solidarité et en la droiture.
Une fable qui te fait penser que la paix entre les peuples est possible et que l'amour de son prochain ne s'arrête pas à la différence.
Une fable douce et légère, drôle et tendre, que tu peux garder pour toi tout seul ou partager avec le monde entier.
Une fable dégoulinante de bons sentiments et qui fait chaud au coeur quand même.
Une fable où les thèmes chers à Sepùlveda transpirent du début à la fin : le respect de la nature, les préoccupations écologistes, l'acceptation de la différence.
Une métaphore qui affirme que si les animaux en sont capables, nous aussi, êtres pensants, à l'égo gorgé d'intelligence, pouvons le faire.

Que c'est doux un peu d'illusion lorsqu'elle te paraît, d'un coup, tout à fait atteignable !
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Nombre d'auteurs se sont intéressés aux animaux et les romans les mettant en scène en tant que personnages principaux ne sont pas rares. Cette envie de se mettre à la place de créatures si différentes de lui montre que l'Homme n'est pas un animal comme les autres, n'en déplaise aux anti-spécistes. Ce genre de récit où un auteur tente de penser comme un animal n'est pas aisé. Avec « Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler » Sepulveda s'en sort plutôt bien même si, à mon sens, il n'y parvient pas totalement.

Sepulveda propose un récit agréable à lire qui ne sombre jamais dans le ridicule et contient de très jolis passages et de bonnes idées. L'écriture est plaisante, simple et fluide tout en étant séduisante. Voilà pour les indéniables qualités d'une « Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler ».

Lorsque je lis un roman prenant pour héros un animal, j'aime que cela sonne vrai, j'aime pouvoir me dire « un chien penserait comme ça ». C'est quelque chose que Jack London parvient parfaitement à faire dans nombre de romans mettant en scène un canidé. Je n'ai pas ressenti cette impression de véracité avec le roman de Sepulveda. J'ai toujours eu la sensation que l'auteur calquait des sentiments humains sur les animaux dont il raconte l'histoire. Ces chats et cette mouette ne pensent pas et n'agissent pas comme des chats et des mouettes mais comme des humains dans des enveloppes animales. Il m'a manqué cette plongée dans une forme d'altérité qui m'a tant plu chez London.

« Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler » demeure néanmoins une lecture agréable. J'ai passé un bon moment avec ce court roman qu'il faut sans doute lire comme une fable un peu naïve et pleine de bons sentiments mais qui manque un brin de profondeur et qui dans le registre du récit anthropomorphique n'atteint pas le génie d'un London.

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Lorsque Zorbas, le chat, découvre Kengah, la mouette, agonisant sur le balcon de ses maîtres, il est loin de se douter que les promesses qu'il va faire à la mourante engageront toute la communauté des chats du port. Et quelles promesses: laisser la vie sauve au poussin de Kengah, l'élever et le nourrir... et lui apprendre à voler!

🙀

Dans ce texte, qui tient plus du conte que du roman, Luis Sepúlveda utilise le récit initiatique pour dénoncer, une fois encore, l'irresponsabilité de l'Homme et ses conséquences sur notre planète. Alors que l'île Maurice fait face en ce moment même à une dramatique marée noire, que les océans sont emplis de plastique, que la surconsommation détruit à petit feu notre monde, comment ne pas être pris aux tripes par la justesse de ces dénonciations?!

😿

Et pourtant, il y a dans quelques passages de cette histoire un petit côté "je mets les pieds dans le plat mais sans aucune subtilité" qui n'existait pas dans le vieux qui lisait des romans d'amour. Si j'ai aimé le propos, la plume, les personnages, je regrette ces quelques passages qui font que cette lecture m'a bien moins plu que celle du vieux et de ses romans à l'eau de rose.

😻

Un conte qui nous rappelle cependant combien l'Homme est responsable de son environnement, que la planète souffre de ses actions parfois criminelles, que nous avons tout intérêt à unir nos forces pour être plus efficaces, et que malgré le caractère a priori impossible de certaines missions ou de bien des luttes, il ne faut jamais renoncer. Un texte qui se moque aussi des travers de certains humains. Et ça, ça fait du bien!

😼
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Lu en 6°. Super roman avec une histoire vraiment original.
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il est bien.
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