Le vieux qui lisait des romans d'amour

Les Jivaros. Des indigènes rejetés par leur propre peuple, le peuple des Shuars, qui les considérait comme des êtres avilis et dégénérés par les habitudes des "Apaches", autrement dit les Blancs.

Le jour, il y a l'homme et la forêt. La nuit, l'homme est forêt. (p. 97)

Il savait lire. Ce fut la découverte la plus importante de sa vie. Il savait lire. Il possédait l’antidote contre le redoutable venin de la vieillesse.

- C’est à ça que ça sert, l’amitié. À chanter les mérites des amis.

Ses romans parlaient d'amour avec des mots si beaux que, parfois, ils lui faisaient oublier la barbarie des hommes.

Il avait parlé à la forêt et seule la pluie lui répondit.

Quand on publie son premier livre, on le cherche dans les librairies, on le regarde avec orgueil, qui dit le contraire est un menteur. (Court roman d'un roman court)

C 'est la forêt qui nous entre dans les tripes. Si on a pas un point fixe pour s'y accrocher, on en finit plus de tourner en rond.

Antonio José Bolivar essayait de mettre des limites à l'action des colons qui détruisaient la forêt pour édifier cette œuvre maîtresse de l'homme civilisé : le désert. (p. 55)

Il savait lire. Ce fut la découverte la plus importante de sa vie. Il savait lire. Il possédait l’antidote contre le redoutable venin de la vieillesse.