Un bon moment !
Des le debut du roman on est intrigue par les histoires qui s'entremelent et l'on a l'impression de lire plusieurs livres en meme temps. Puis chemin faisant, on est embarque, et il devient impossible de lacher le livre... La psychologie des personnages est finement depeinte, l'histoire est bien ficelee. On a hate de decouvrir le capitaine Sturm dans sa prochaine enquete.
Commenter  J’apprécie         30
Ce nouveau polar m'a vraiment séduite. Histoire bien ficelée, nombreux rebondissements et profils enchevêtrés font qu'on ne s'ennuie pas une seconde. L'absence de temps morts fait qu'on ne peut vraiment pas le lâcher jusqu'au dénouement. le personnage central est attachant et complexe à la fois. J'attends une suite avec impatience! 5 étoiles largement méritées!!
Commenter  J’apprécie         10
Sturm faisait ce métier pour rendre le monde un peu moins dangereux, un peu moins chaotique, c’est vrai. Mais il le faisait aussi parce qu’il cherchait à comprendre. Percer le secret des êtres qui supportaient si peu les autres qu’ils allaient jusqu’à les faire disparaître. Cotinel était-il de ceux-là ? et Antoine Robin ? Rien dans leurs réponses ne l’indiquait, et il avait néanmoins la sensation qu’il y manquait quelque chose. Tous les deux étaient trop lisses. Même l’asthme de Cotinel n’entamait pas cette impression d’absence d’aspérités. Au moins ce dernier donnait-il une image un peu plus positive de la morte.Sturm faisait attention aux détails.
Elle rêvait d’un espace où elle ne se sentirait plus à l’étroit, d’un jardin d’où elle pourrait contempler les étoiles. Elle rêvait, pour Mélodie, d’une vie plus ample que la sienne.Alice se mit au travail avec ardeur. D’abord contacter les designers. Elle n’en connaissait aucun personnellement. Mais les jeunes se trouvaient dans les écoles de mode ou de design. Elle envoya une annonce par mail à quatre d’entre elles.
Il avait appris l’anglais à l’école, il se sentait capable de beaucoup plus que son père, qui avait passé sa vie à l’usine, à soulever tellement de bidons remplis d’huile de coco qu’il en était devenu invalide à cinquante-cinq ans.Mais le français s’était avéré difficile à maîtriser, et puis tout coûtait si cher. Les longues études semblaient impossibles. Il avait dû se rabattre sur un emploi d’agent d’entretien. Il est payé au smic, mais il y a des primes, et c’est un poste stable.
Mademoiselle Piétu, on la craint, mais on ne la respecte pas du tout. Les caricatures circulent sur Facebook, les jeux de mots s’accumulent sur Twitter, mais toujours en déguisant soigneusement son nom, par peur des représailles. Non qu’il y ait la moindre chance qu’elle ait un compte Facebook ou Twitter. Et de toutes les façons, sur Facebook, c’est un groupe privé. Mais la menace de l’exclusion plane pour bien moins, alors on fait attention. On se comprend à mots couverts.
Sa propension à se faire des ennemis force le respect, d’une certaine façon. Une femme très droite, directe, qui ne se soucie pas d’être considérée comme odieuse. Qu’est-ce qui pousse quelqu’un à chercher à se faire haïr à ce point-là ? Le stéréotype de la vieille fille aigrie, c’était un peu court comme explication. Il allait falloir interroger les voisins, visiter son appartement pour essayer de comprendre la femme derrière les apparences.