À la fin de Carnivora (T.4), je me demandais de quelle manière
Paolo Eleuteri Serpieri parviendrait à poursuivre son histoire tout en conservant l'ambiance organico-mécanique de ses planches qui ont fait son succès et le succès de la série Druuna. Et oui, elle a été secouru et s'est enfui de ce vaisseau « colonisé », « possédé ».
Il a trouvé une bonne idée, celle du rêve. Elle est certes un peu facile et ne pourra (je l'espère) pas aller au-delà de Mandragora. Dans ce tome, le lecteur sait où il se trouve réellement et sait que tout est un rêve. Les fantasmagories déployées sont moins perturbantes et la lecture devient plus confortable.
Pour le reste, il arrive toujours de terribles mésaventures à Druuna qui doit déployer ses talents (son corps) pour s'en tirer. J'ai l'impression que les scènes montent en niveau. Niveau de sexe d'abord, plus explicite encore et niveau de violence aussi, plus gore il me semble. C'est pas fait pour me déplaire (en disant ça, je me fais l'effet d'une psychopathe).
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