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4,09

sur 733 notes
Un roman dont chaque page vous happe et vous entraîne plus profond dans le mystère. Une jeune femme est convoquée par une romancière mystérieuse à écrire sa biographie. A ce moment-là, elle ne sait pas que cette histoire la touchera de bien plus près qu'elle ne pouvait le pressentir…

L'histoire racontée par Vida Winter est peu orthodoxe. Une histoire de jumelles, ayant vécu dans un environnement assez hostile, au vu de leur état mental.
D'ailleurs, c'est intéressant de jongler entre deux univers : d'une part le manoir sens dessus-dessous, glauque et imprévisible d'Angelfield, et d'autre part la maison chaleureuse et capitonnée où Margaret tente de démêler l'écheveau du mystère de la vie de Vida Winter.

Les mystères familiaux, c'est pas trop mon truc : souvent assez triste, les personnages se font du mal en essayant de reconstituer leurs racines. C'est pourquoi j'ai préféré, si l'on peut dire, le début du livre, la partie « présent » avec Margaret, dans la librairie, et son histoire à elle.
J'ai été un peu décontenancée par l'absence de dates. Les rares fois où le récit n'est pas chronologique, j'étais un peu perdue, et je l'étais concernant l'âge de certains personnages du passé réapparaissant dans le présent.
Néanmoins, l'histoire de la romancière m'a largement tenue en haleine. Je voyais très bien les dernières pièces du puzzle, mais je n'avais pas la moindre idée de la manière dont l'auteure allait les agencer. Et je dois dire que je n'ai pas été déçue, ça a même été une excellente surprise !
C'est une histoire de fantômes : personnage-fantôme, maison hantée, personnages hantés.

En un mot comme en cent : une bonne découverte !
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Comment ai-je pu oublier de laisser un commentaire sur ce chef-d'oeuvre ?!
Au départ, je ne m'attendais à rien. J'ai été littéralement subjugué par ce roman !
Énormément de suspense ! Je n'ai pas pu le lâcher.
Emprunt des Soeurs Brontë et d'Austen, on retrouve l'ambiance des grands romans Anglais.
Un peu de fantastique, beaucoup de mystères et de secrets et en prime, beaucoup de références à des livres, qui donne envie de les découvrir (à raison d'ailleurs pour les 3/4 que j'ai déjà eu l'occasion de dévorer après ces bons conseils).

En conclusion, vous l'aurez compris, ce roman est une vraie perle, que je conseille à tout le monde depuis ma lecture !
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Un véritable coup de foudre...
Un atmosphère indescriptible, oppressante, fascinante angoissante,... magique.
Un quelque chose qui rappelle les hauts de Hurlevent, ou Jane Eyre, les grands roman anglais des soeurs Bronte...
Des secrets, des mystères, une demeure en ruine, des jumelles, de la folie, une touche de fantastique...autant d'ingrédients qui font de cet ouvrage une pure merveille.

A lire absolument.
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Un conte qu'on ne lâche qu'au moment du point final !
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Margaret qui travaille dans la librairie de livres anciens de son père, consacre sa vie aux livres et à l'écriture de biographies. Elle est contactée par Viola Winter auteur à succès qui a toujours entretenu le mystère sur ses origines et se décide enfin à lever le voile sur sa véritable histoire.
Margaret s'installe chez sa commanditaire qui lui impose un cheminement tortueux dans les révélations qu'elle consent à lui faire.
Elle lui raconte son enfance au manoir d'Angelfield où elle a grandi avec sa soeur jumelle élevée par une gouvernante et un jardinier, en raison de l'internement de sa mère la belle Isabelle dont la raison n'a pas su résister à l'attachement incestueux de son frère Charlie.
Les deux jumelles Adeline et Emmeline grandissent sans qu'une surveillance effective puisse remettre dans le droit chemin Adeline toujours plus agressive envers les autres et Emmeline toujours plus déboussolée au point de nouer une liaison avec un ouvrier agricole duquel elle a un enfant.
Sa soeur n'entend pas la laisser élever le bébé et dans un accès de rage , met le feu au manoir...
Le recit tragique de Vida Winter intrigue tellement sa biographe que celle-ci se lance dans une enquête pour tenter d'appréhender la vérité ...
Mais celle-ci ne peut qu'être fuyante... Une extraordinaire intrigue quasiment policière autour du thème de la gemmellité et des rivalités familiales , du secret et du mensonge mais aussi de la fidélité et du souvenir
Une magnifique histoire de femmes avec des personnages torturés mais tellement attachants . On ne sort pas indemne de ce merveilleux moment de lecture qui laisse des traces durables dans la mémoire et ne peuvent que donner envie de lire les autres romans de l'auteure.
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De la belle ouvrage.
Hommage revendiqué à la littérature victorienne, le Treizième Conte tient la route. Jane Austen et les soeurs Brontê (notamment la 3°, qu'on oublie trop souvent) servent d'indices dans ce labyrinthe très organisé où les fratries incestueuses, les gouvernantes dévouées et les enfants trouvés se relaient d'une génération à l'autre.
Comme son jardinier maître en art topiaire, il aurait sans doute été souhaitable que Setterfield élague et nous épargne les redondants "Mon-Dieu-comme-ce-mystère-me-dépasse-et-que-je-suis-malheureuse" de sa narratrice, mais après tout Dumas était payé à la ligne...
Un bon petit plaisir régressif et même pas coupable, à lire près du feu avec une thermos de thé au cointreau.
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« Dites-moi la vérité ! »
Aux journalistes venus l'interroger, Vida Winter, célèbre écrivaine anglaise, aussi talentueuse qu'excentrique, se garda bien de dire la vérité sur sa vie, les embobinant en leur racontant quelques historiettes aussi étranges, abracadabrantesques, et contradictoires les unes que les autres.
Même ce jeune homme en complet veston, pourtant pleins d'espérances, eut droit lui aussi à sa part de petits mensonges.
Pressée par la mort, Vida finit au bout du compte par choisir sa biographe en la personne de Margaret, bibliothécaire de son état, et surtout folle amoureuse des livres.
Amoureuse des livres au point de les préférer aux humains.
Un choix judicieux, car Margaret, jeune fille pâlotte d'une rare ténacité réussira à extorquer cette vérité des lèvres minces de l'honorable et vieille dame, si réticente à se mettre à nue devant elle, si revêche. Elle aura la lourde tâche de rédiger le treizième conte qui attend son histoire depuis tant d'années.
A plusieurs générations de distance, Vida et Margaret, aux caractères bien trempés, exclusifs et solitaires, sont faites pour se comprendre. Car, qui mieux que Vida et Margaret, peuvent saisir ce lien si fort qui unit deux soeurs jumelles, peuvent voir ce fil, invisible aux yeux des autres, qui les relie dans leur vie. Et quand le fil se casse, elles mesurent toute la souffrance de celle qui reste, esseulée, avec sur ses épaules le souffle glacé d'un fantôme.
Les manoirs sont ombreux à souhait, la lande gorgée d'eau de pluie, et les personnages totalement excentriques. Les fantômes trainent un peu partout. On finirait presque par y croire. Un bien joli style que celui de Diane Setterfield ! Un style empreint d'une grande sensibilité et qui ne manque pas d'humour.
Et puis les livres. Les livres partout. Dans les pièces des manoirs et les têtes des personnages de cette belle histoire. J'ai vu aussi ce livre comme un manuel destiné à écrire son premier roman.
J'ai été enthousiasmé par les deux vies enchâssées de Vida et Margaret écrites sous l'ombre tutélaire des soeurs Brontë et de Daphné du Maurier.






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Vida Winter est un célèbre écrivain. Chacun de ses livres est attendu avec impatience et rencontre un franc succès.
Non seulement Vida Winter raconte des histoires avec passion et talent mais elle a le don également de poser un voile de mystère sur sa vie personnelle. En effet, à chaque fois qu'elle rencontre un journaliste, elle brode une histoire sur elle-même. Cela fait partie du mythe Vida Winter.

A la fin de sa vie, Vida Winter se décide pourtant à se dévoiler et à raconter sa véritable histoire personnelle. Pour cela, elle fait appel à Margaret Lea, la fille d'un libraire collectionnant de rares ouvrages anciens.
Margaret Lea, très intriguée, accepte l'offre non sans appréhension.

La rencontre n'est pas si évidente, plusieurs règles sont posées par Vida Winter : ne pas poser de questions, aller dans l'ordre, la laisser aller à son rythme.
Vida Winter se dévoile au cours de petits entretiens et défait petit à petit l'histoire de sa famille et de sa vie.
Et quelle vie étrange, une famille vivant dans un manoir en ruine, repliée sur elle-même, des membres de sa famille décalés, farfelus, fous...
Difficile de faire le lien entre les différents éléments, sa vie est faite de secrets, mystères et ce n'est qu'à la fin que les morceaux se collent.
Margaret Lea se plie aux exigences de l'écrivain et se trouve très rapidement fascinée par l'histoire qui lui est contée.
Cette histoire l'habite complètement car étrangement, elle fait écho à certaines de ses blessures personnelles.

Voilà un livre parfait pour ceux qui aiment les histoires familiales sur fond gothique, faites d'intrigues, d'étrangetés, de mystères.
J'ai beaucoup apprécié cette histoire, me laissant prendre au jeu, à me poser des questions.
Le style de l'écrivain est prenant, les personnages sont attachants.

Ce genre de livre n'est pas forcément celui que j'apprécie le plus mais j'ai trouvé le 13ème conte très bien écrit. C'est donc un bon roman que je conseille aux amateurs du genre.
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Ecriture prenante, personnages hauts en couleurs et intéressants, histoires dans l'histoire, ce roman est captivant. On suit une biographe amateuse qui écoute le récit de vie d'une célèbre écrivain. Et, dans ce récit, on suit une famille bizarre et dérangée : un frère sadique qui deviendra un oncle reclus, une fille adorée qui donnera naissance à des jumelles aux comportements étranges et, îlots de normalité, la gouvernante et le jardinier qui veillent à ce que personne ne meurt de faim.
La résolution finale est superbe, et mérite amplement qu'on y consacre la lecture de ce livre.
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Avant de jeter mon dévolu sur ce roman je n'avais lu à son sujet que des critiques élogieuses. Charmée par la superbe couverture et par l'aura de mystère qui entourait le résumé je me suis laissée tenter et… je ne le regrette absolument pas: ce livre est une petite merveille!

La plume de l'auteure est un pur régal, Diane Setterfield a un style simple et précis à la fois, d'une grande finesse, où chaque mot, chaque phrase et chaque expression sonne juste. Elle nous entraîne dans son monde avec une facilité déconcertante et on se retrouve dés les premières pages baigné dans une atmosphère délicieusement enveloppante et envoutante.
Le récit principal, celui de Miss Winter – dense et riche, nous est livré par celle que l'on prend d'abord naïvement pour l'héroïne, Margaret, grâce à l'astucieux système de la mise en abyme: l'histoire qui nous est contée est elle-même racontée à la jeune femme. Et c'est bien elle le véritable personnage principal.
Ce récit est difficilement classable car il tient tout à la fois du roman gothique, du conte pour enfants et de l'enquête policière, mais ce n'est jamais déstabilisant ( bien au contraire ). On passe d'un genre à l'autre avec bonheur, suivant le fil de l'intrigue avec avidité, en étant sans cesse surpris, émerveillé ou même effrayé. Il n'y a jamais de flottement et on en vient à redouter le moment où la fin se dessine à grands traits.

Le personnage de Margaret occupe le second plan mais n'en n'est pas pour autant bâclé. L'auteure dresse le portrait en filigranes d'une jeune femme amoureuse des livres, sensible, introvertie, à l'intelligence aiguisée et qui souffre depuis toujours d'un terrible non-dit qui plane sur sa famille et dont elle porte les cicatrices visibles et invisibles. Habituée à passer inaperçue, notamment parce qu'elle ne fait rien pour se faire remarquer, elle est on ne peut plus surprise lorsque la plus grande romancière britannique la choisit pour en faire sa biographe officielle.
Cette dernière enchaîne depuis plusieurs dizaines d'années les succès littéraires et, bien qu'étant un personnage publique, a toujours entretenu le mystère autour de sa propre vie en maintenant les journalistes et ses lecteurs dans le mensonge. Passée maître dans l'art de s'inventer de multiples existences elle décide, la maladie l'ayant prise en otage, de révéler enfin la vérité. Toute la vérité, dans ce qu'elle a de plus dur et de plus dérangeant, de plus incroyable aussi.
Margaret et elle se retrouvent donc en tête-à-tête afin de coucher sur le papier ce qui avait été tu jusque là et que personne ne pouvait imaginer. Et ce qui apparaît d'abord comme une association incongrue et commence comme un duel se transforme, au fil des mots dictés et des vérités avouées, en une relation complexe et profondément humaine.

Je ne veux pas en dire plus afin de ne pas gâcher votre plaisir… Mais je ne peux que vous conseiller fortement de vous y plonger!


Lien : https://mllejuin.wordpress.c..
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