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4,1

sur 731 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Avec le treizième conte, l'amoureux des livres et des histoires qu'ils contiennent se retrouve enfoui sous une avalanche de cadeaux. L'histoire-trame prend place dans une librairie londonienne, une sombre librairie où s'amoncèlent les grimoires, et qui n'est pas sans rappeler l'ambiance créée par Carlos Luis Zafon dans l'ombre du vent. C'est là que Margaret Lea, une jeune fille bibliophage panse une blessure secrète en se réfugiant dans l'univers des livres anciens. Il faudra qu'une célébrité de la littérature Vida Winter, la prie de rédiger sa biographie pour que la jeune fille sorte de cet univers confiné pour aller à la rencontre d'elle-même. D'abord décidée à refuser l'offre, qui lui semblait sortir de son domaine de compétence qu'est la littérature ancienne, elle cède à la curiosité lorsque se retrouve entre ses mains une édition retirée du marché pour vice de forme : le titre annonce treize contes et l'ouvrage n'en compte que douze....

C'est donc une Vida Winter mourante qui contera sa vie, éminemment rocambolesque et dramatique, jonchée de mystères que la sagacité de Margaret permettra d'élucider au cours des pages. Les souvenirs se mêlent aux mensonges et les intrigues se dévoilent comme des poupées russes. Et lorsque la lumière darde son faisceau sur les ombre du passé de Vida, un voile se lève sur les propres énigmes de Margaret.

Gémellité et quête des origines sont au coeur des interrogations de l'auteur, qui a savamment mis en scène des personnages hauts en couleurs pour tenter d'élucider les nombreuses questions soulevées par ces couples indissociables, et et pointer la fascination qu'ils suscitent chez tous ceux qu'ont qu'un reflet dans le miroir pour leurrer leur solitude.
Les chaussetrappes disposées dès le début du roman pour ferrer le lecteur sont manifestes, mais l'on s'y fait prendre avec plaisir, en éprouvant même une agréable impression de régression. le style parfois un peu apprêté, reste en harmonie avec le propos. Sans savoir quel était le lectorat ciblé par l'auteur, on peut penser que le roman trouvera des amateurs à tout âge, y compris parmi les plus jeunes, à partir du collège.

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Margaret Lea tient avec son père une librairie spécialisée dans les ouvrages rares et anciens. Passionnée de littérature anglaise du XIXème siècle, elle est aussi biographe amateur mais s'est jusqu'à présent toujours limitée aux auteurs décédés. Aussi est elle très étonnée le jour où elle reçoit une lettre de Vida Winter. La célèbre auteure à succès la convie chez elle, dans le Yorkshire, afin d'y rédiger sa biographie. Pour la première fois, la vieille dame souhaite dire toute la vérité sur sa vie et ses origines restées mystérieuses jusque là. Plus ou moins persuadée de refuser mais poussée par la curiosité, Margaret entreprend le voyage. Et, bien sûr, elle va rester, écouter et écrire.


Etrange dame que cette Vida Winter qui, même malade et en bout de vie, reste maîtresse d'elle-même et de la situation. Depuis des décennies, elle envoûte ses lecteurs avec ses histoires et elle va faire de même en racontant la sienne. C'est en conteuse qu'elle livre ses secrets à la jeune Margaret qui a pour consigne de ne jamais poser de questions, de simplement suivre le récit de cette vie extraordinaire qui trouve ses origines dans un lointain passé. Avec elle, le lecteur est embarqué dans cette atmosphère de folie, dans le domaine des Angelfield chargé d'histoires, de passions contre nature, d'identités contrariées. A écouter ainsi, Margaret trouve la force d'affronter sa propre enfance marquée par l'absence d'amour de sa mère...
Roman d'ambiance, intrigue à tiroirs, histoire romantique, conte gothique, le treizième conte est tout cela à la fois et bien plus encore. Il ravira tous ceux qui aiment les livres, les librairies, les chats, les soeurs Brontë, le mystère, etc.
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Des lieux tout à fait envoûtants, une librairie de livres anciens, où finalement peu de gens viennent, un manoir dont il ne reste que des ruines, un autre où vit une vieille femme, sa gouvernante et son jardinier. Des livres, en veux-tu en voilà, sur les murs, dans le récit, des références littéraires aussi. Et puis des secrets. Sans oublier des tasses de thé, des gâteaux au gingembre. Et même un chat. Bref beaucoup de choses pour plaire, et ça marche.

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Le Treizième Conte m'a été chaudement recommandé par plusieurs bookcrosseuses et après avoir été alléchées par leurs commentaires sur ce livre, je n'ai pas pu m'empêcher de m'inscrire sur la liste des gens qui allait le recevoir en Bookray.

J'ai mis pas mal de temps à le lire et maintenant je ne regrette pas !

Un résumé très rapide pour commencer :

Margareth, jeune bibliophile, ne vit que pour lire. Son père et elle s'occupent d'une vieille librairie ne contenant que de vieux livres et de ce fait n'étant pas très fréquentée. Ce n'est pas pour déplaire à Margareth qui ainsi peut à loisir s'occuper de sa passion : Les livres... sa préférence va pour les très vieux livres ceux dont les auteurs sont déjà depuis bien longtemps morts et souvent oubliés. Elle profite au passage pour écrire des modestes biographies de ses personnages inconnus ou très peu connus et n'aspire qu'à continuer à vivre ainsi.
C'était sans compter sur la mystérieuse Vida Winters. Auteure prolifique de nombreux best-sellers. Cette vieille octogénaire décide un jour d'écrire à Margareth et de la convier chez elle afin que celle-ci écrive la vraie histoire de sa vie. Pendant plus de 50 ans, la romancière avait réussi à ne jamais dévoiler son histoire personnelle malgré les centaines d'interview données.
Pas une seule interview n'était pareille et pour cause : A chaque journaliste elle inventait une nouvelle histoire !

Attirée par cet aura de mystère notre biographe amatrice va la rejoindre et devenir sa dernière confidente.

Je n'en dévoile pas plus pour ceux qui n'ont pas encore lu ce magnifique roman !
Je suis encore complètement imprégnée par cette ambiance lourde, faite de secrets et de bizarreries.

Avant de lire le livre j'ai vu que c'était le premier roman de Diane Setterfield et je me rend compte en sortant de l'histoire que si je ne l'avais pas su au départ, je ne m'en serais pas doutée ! En effet, l'auteur a une plume très sûre et tout un univers tellement proche du réel qu'il en devient palpable ! Je trouve se roman tout à fait abouti et je ne peux qu'espérer lire un jour un autre conte de Diane Setterfield !

Tout au long du récit, je suis restée scotchée, je l'ai vécu à la place de cette petite biographe comme si c'était moi qui était dans cette bibliothèque à recueillir les propos de la romancière ! J'ai ressenti avec elle, le choc, la victoire de la découverte, la mélancolie, l'incompréhension... et j'en passe !
C'était vraiment génial de pouvoir à nouveau me mettre à la place de se personnage et de ne pas réussir à quitter sa peau une fois la dernière page tournée ! Cela ne se ressent pas souvent et cela à le mérite d'être relevé !

Enfin bref, ce ne sera pas le plus gros coup de coeur de l'année par son histoire (même si le mystère restait entier certains passages ne m'ont pas ennuyée mais était moins percutant que le reste, j'en garde de vague souvenir mais cela reste quand même) mais par l'ambiance qu'elle a su créer, il restera dans ma mémoire !

Que dire de plus ?

Chapeau bas... et à bientôt j'espère dans de nouvelles pages Mme Setterfield.
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Relecture ...Et toujours aussi enthousiasmée !

On entre tout de suite dans le monde fascinant des livres et d'une librairie un peu spéciale, celle tenue par Margarete Lea avec son père, spécialiste de livres anciens.

Jusqu'au jour où Margarete reçoit une lettre bien intrigante de Vida Winter, une romancière très connue mais restée mystérieuse, qui désire utiliser les talents de biographe de la jeune femme pour, dit-elle, révéler sa vérité.

Entre réalité et imaginaire distillés par les confidences confuses et étranges de l'auteur, Margarete va devoir mener sa propre enquête pour tenter justement de démêler le vrai du faux.Mais elle aussi a ses secrets...

Il faudra remonter à l'enfance de Vida, évoquer sa mère , si peu mère,Isabelle, et des personnes ( ou personnages? !) bien complexes.

Fantômes, gémellité, château, incendie, lettres , lectures, mensonges, découvertes, s'entremêlent pour notre plus grand plaisir.On se croirait dans un roman des soeurs Brontë ou d' Elisabeth Goudge .

Un beau voyage , envoûtant et magique, au pays des livres et de l'imagination.
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Je ne suis pas étonnée que ce livre ait été un best-seller puisqu'il a tous les ingrédients pour : de l'action, beaucoup beaucoup de mystères, de secrets; une narration habilement menée; le personnage ensorcelant de Vida Winter ; le caractère sensible de Margaret, elle aussi chargée d'un secret lourd à porter; le thème de la folie qui rôde; des personnages secondaires attachants.

Tout le récit est construit autour d'une longue narration de Miss Winter qui souhaite la raconter dans l'ordre. Or il y a quelque chose qui cloche : LE secret qu'elle réussit à garder jusqu'au bout et nous fait reconsidérer tout le texte. Et j'en suis restée comme deux ronds de flan tellement je n'ai rien vu venir (et pourtant quand j'y repense, il y a des signes un peu partout ..). C'est donc un bon roman, qui évoque aussi la magie des livres et des histoires, et l'impact (pas toujours positif …) que ces derniers peuvent avoir sur la vie réelle.

“Tous les enfants construisent un mythe autour de leur naissance. C'est là un trait universel. Vous voulez comprendre quelqu'un ? son coeur, son esprit, son âme ? Demandez-lui de vous parler de sa naissance. Ce que vous obtiendrez ne sera pas la vérité mais une histoire. Et rien n'est plus révélateur qu'une histoire.”

Et

“Le silence n'est pas l'environnement naturel des histoires. Elles ont besoin de mots. Sans eux, elles se fanent, s'étiolent et meurent. Et pour finir, elles vous hantent.”

Mêlant gothique, suspens, romantisme et tragédie, c'est un véritable bouquet littéraire, dont l'intrigue n'a rien de bien réaliste (mais ce n'est pas là qu'est le plaisir) mais qui en fait un roman complexe et envoûtant. Dans la pure lignée des romans anglais du XIXe siècle.

A lire pour passer un bon moment
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C'est un vrai plaisir de retrouver la plume ciselée de Diane Setterfield treize ans après ma première lecture du Treizième Conte.

Je crois que ce que j'ai le plus aimé dans le roman, c'est la manière dont la narratrice parle des livres et de ses expériences de lectrice. Cela rappelle forcément des expériences personnelles similaires...

Le texte de Diane Setterfield déborde de références aux grands classiques de la littérature anglaise. Il y a des références directes aux auteurs et aux titres de leurs livres et puis il y a des échos dans l'intrigue elle-même.

Le récit dans le récit, c'est à dire le récit que l'écrivaine fait de son enfance, sonne davantage comme un conte que comme des souvenirs tellement ce qu'elle décrit est difficile à croire. Et puis on nous livre la clé et tout s'éclaire : on comprend mieux et on compatit enfin au sort des personnages victimes des circonstances.

Comme dans L'Autre Moitié de Soi que j'ai lu il y a peu, il est ici question de soeurs jumelles et du manque de la jumelle absente. J'ai trouvé que le Treizième Conte racontait beaucoup mieux, avec plus de sensibilité, les rapports si particuliers et si complexes.

C'est donc une relecture que je ne regrette pas même si l'atmosphère est parfois un peu pesante, mais après tout le Treizième Conte est un hommage aux oeuvres romantiques et gothiques, telles Jane Eyre ou Rebecca...
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Ce roman nous mène dans la Yorkshire, avec ses landes lugubres, ses demeures délabrées, ses jardins anglais. On y découvre le manoir d'Anglefield, presque aussi délabré que la santé mentale de ses habitants. Il y aurait de quoi déprimer un peu dans ce climat peu chaleureux, mais le Treizième conte vous tiendra en haleine. L'histoire est assez complexe, mais bien menée. Les relations entre jumelles, frères et soeur constituent le coeur du roman.

Les sentiments sont complexes et bien décortiqués, tant sur les liens indéfectibles entre soeurs jumelles que les liens assez malsains entre un frère et une soeur dans la haute bourgeoisies anglaises du XIXème siècle. Ce roman offre aussi l'occasion à son auteure d'explorer la condition féminine dans cette Angleterre marquée par la tradition éculée et même pour une gouvernante intellectuellement brillante, il n'y a point de salut, sauf à s'adjoindre les compétences d'un médecin.

Ce roman est avant une ôde à la littérature et c'est plutôt bien fait. Cette jeune auteure est sans doute à suivre
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Avant de jeter mon dévolu sur ce roman je n'avais lu à son sujet que des critiques élogieuses. Charmée par la superbe couverture et par l'aura de mystère qui entourait le résumé je me suis laissée tenter et… je ne le regrette absolument pas: ce livre est une petite merveille!

La plume de l'auteure est un pur régal, Diane Setterfield a un style simple et précis à la fois, d'une grande finesse, où chaque mot, chaque phrase et chaque expression sonne juste. Elle nous entraîne dans son monde avec une facilité déconcertante et on se retrouve dés les premières pages baigné dans une atmosphère délicieusement enveloppante et envoutante.
Le récit principal, celui de Miss Winter – dense et riche, nous est livré par celle que l'on prend d'abord naïvement pour l'héroïne, Margaret, grâce à l'astucieux système de la mise en abyme: l'histoire qui nous est contée est elle-même racontée à la jeune femme. Et c'est bien elle le véritable personnage principal.
Ce récit est difficilement classable car il tient tout à la fois du roman gothique, du conte pour enfants et de l'enquête policière, mais ce n'est jamais déstabilisant ( bien au contraire ). On passe d'un genre à l'autre avec bonheur, suivant le fil de l'intrigue avec avidité, en étant sans cesse surpris, émerveillé ou même effrayé. Il n'y a jamais de flottement et on en vient à redouter le moment où la fin se dessine à grands traits.

Le personnage de Margaret occupe le second plan mais n'en n'est pas pour autant bâclé. L'auteure dresse le portrait en filigranes d'une jeune femme amoureuse des livres, sensible, introvertie, à l'intelligence aiguisée et qui souffre depuis toujours d'un terrible non-dit qui plane sur sa famille et dont elle porte les cicatrices visibles et invisibles. Habituée à passer inaperçue, notamment parce qu'elle ne fait rien pour se faire remarquer, elle est on ne peut plus surprise lorsque la plus grande romancière britannique la choisit pour en faire sa biographe officielle.
Cette dernière enchaîne depuis plusieurs dizaines d'années les succès littéraires et, bien qu'étant un personnage publique, a toujours entretenu le mystère autour de sa propre vie en maintenant les journalistes et ses lecteurs dans le mensonge. Passée maître dans l'art de s'inventer de multiples existences elle décide, la maladie l'ayant prise en otage, de révéler enfin la vérité. Toute la vérité, dans ce qu'elle a de plus dur et de plus dérangeant, de plus incroyable aussi.
Margaret et elle se retrouvent donc en tête-à-tête afin de coucher sur le papier ce qui avait été tu jusque là et que personne ne pouvait imaginer. Et ce qui apparaît d'abord comme une association incongrue et commence comme un duel se transforme, au fil des mots dictés et des vérités avouées, en une relation complexe et profondément humaine.

Je ne veux pas en dire plus afin de ne pas gâcher votre plaisir… Mais je ne peux que vous conseiller fortement de vous y plonger!


Lien : https://mllejuin.wordpress.c..
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Vida Strange & Margaret Norell

Vida Winter, autrice à succès et de santé précaire, souhaite publier sa biographie avant son déclin et engage Margaret Lea, une jeune fille sortie de presque nulle part pour ce faire. Sauf que Vida n'a jamais raconté à quiconque sa vraie vie, à la place elle brode, invente, travestit. A chaque rencontre, journaliste, interview, elle crée une nouvelle histoire. Forcément Margaret va ramer velu (déjà qu'à la base elle ne voulait pas le faire) avant d'être tout autant subjuguée par ce que lui raconte l'écrivain que ses enquêtes alentours pour confirmer et étayer le témoignage qu'elle recueille.

Trouvé déjà bruni, poussiéreux, jauni dans la cabane à livres du parc de l'orangerie où j'allais souvent l'an passé, je l'ai laissé décanter presque une année avant de l'ouvrir. Roman gothique parfait pour les amoureux du livre, il n'est pas tant le pendant de Rebecca comme vendu sur la quatrième de couverture mais aussi celui des soeurs Bronte, surtout Jane Eyre (citée entre les pages) que j'aurais bien vue parachutée dans le bouquin pour gérer les jumelles étranges de l'histoire (quand ce n'était pas Catherine Earnshaw qui saluait de la fenêtre). J'en attendais pas grand chose (syndrome de la boîte à livres oblige) et j'ai été rapidement happée autant par l'histoire que l'affection de l'héroïne pour les mondes de la lecture.

Néanmoins on est plus dans le pot pourri medley assortiment de romans victoriens fantastiques et fantasmagoriques que d'une véritable création littéraire. Comme si Diane Setterfield s'improvisant Mary Shelley avait créé un monstre de Frankenstein de papier, un bouquin de contes et inspirations plus ou moins finement cousus. Un hommage aux lecteurs du genre. Tant et si bien qu'à la fin (enfin aux milieux), j'y croyais moyen, pensant que notre héroïne se faisait entuber velu (je vous laisse découvrir le fin mot de l'histoire vous même si vous voulez le lire), tellement c'était gros comme une maison hantéeincendiéesquattéeohunfantômeunfouunejumelle toute cette inspiration. J'ai donc calé et grappillé dès la moitié du bouquin où mon rythme de lecture habituel a considérablement baissé (mais je suis peut être juste vaincue par un gros rhume et des insomnies carabinées). Ce qui ne m'a pas empêché de continuer et d'apprécier ma lecture jusqu'au bout, puisque je me suis nourrie des lectures du genre pendant mon adolescence, c'était comme si les personnages et amis de papier du temps jadis étaient venus en un même livre me saluer.
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