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sur 731 notes
Vida Strange & Margaret Norell

Vida Winter, autrice à succès et de santé précaire, souhaite publier sa biographie avant son déclin et engage Margaret Lea, une jeune fille sortie de presque nulle part pour ce faire. Sauf que Vida n'a jamais raconté à quiconque sa vraie vie, à la place elle brode, invente, travestit. A chaque rencontre, journaliste, interview, elle crée une nouvelle histoire. Forcément Margaret va ramer velu (déjà qu'à la base elle ne voulait pas le faire) avant d'être tout autant subjuguée par ce que lui raconte l'écrivain que ses enquêtes alentours pour confirmer et étayer le témoignage qu'elle recueille.

Trouvé déjà bruni, poussiéreux, jauni dans la cabane à livres du parc de l'orangerie où j'allais souvent l'an passé, je l'ai laissé décanter presque une année avant de l'ouvrir. Roman gothique parfait pour les amoureux du livre, il n'est pas tant le pendant de Rebecca comme vendu sur la quatrième de couverture mais aussi celui des soeurs Bronte, surtout Jane Eyre (citée entre les pages) que j'aurais bien vue parachutée dans le bouquin pour gérer les jumelles étranges de l'histoire (quand ce n'était pas Catherine Earnshaw qui saluait de la fenêtre). J'en attendais pas grand chose (syndrome de la boîte à livres oblige) et j'ai été rapidement happée autant par l'histoire que l'affection de l'héroïne pour les mondes de la lecture.

Néanmoins on est plus dans le pot pourri medley assortiment de romans victoriens fantastiques et fantasmagoriques que d'une véritable création littéraire. Comme si Diane Setterfield s'improvisant Mary Shelley avait créé un monstre de Frankenstein de papier, un bouquin de contes et inspirations plus ou moins finement cousus. Un hommage aux lecteurs du genre. Tant et si bien qu'à la fin (enfin aux milieux), j'y croyais moyen, pensant que notre héroïne se faisait entuber velu (je vous laisse découvrir le fin mot de l'histoire vous même si vous voulez le lire), tellement c'était gros comme une maison hantéeincendiéesquattéeohunfantômeunfouunejumelle toute cette inspiration. J'ai donc calé et grappillé dès la moitié du bouquin où mon rythme de lecture habituel a considérablement baissé (mais je suis peut être juste vaincue par un gros rhume et des insomnies carabinées). Ce qui ne m'a pas empêché de continuer et d'apprécier ma lecture jusqu'au bout, puisque je me suis nourrie des lectures du genre pendant mon adolescence, c'était comme si les personnages et amis de papier du temps jadis étaient venus en un même livre me saluer.
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Vera Winter, romancière à succès, a toujours raconté des salades sur sa vie, et personne ne sait qui elle est réellement.
Jusqu'au jour où elle convoque une fille un peu terne et effacée (du moins en apparence), biographe amateure, à qui elle annonce qu'elle veut, enfin, dire la vérité et raconter sa vie. Mais sera- t- elle enfin sincère?
J'ai mis le temps pour tomber sur ce livre, sorti en 2006, mais une fois commencé, je ne l'ai plus lâché. Mais bon, quand on a dans un un seul roman une bibliothèque londonienne de livres anciens, un manoir hanté, la lande britannique et qu'on nage dans les Hauts de Hurlevents, je suis conquise. Ajoutez y un peu de Jane Eyre, un soupçon de Dame en blanc, un chat, beaucoup de fausses pistes et un style impeccable. Si vous aimez tout ça, ce livre est fait pour vous.
Et oui il y a quelques longueurs, mais tant pis, on pardonne tant l'ensemble est saisissant.
Et une question qui me reste en tête
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On est ici dans une histoire de secrets de familles. Celui de Vida Winter, écrivaine très âgée et célébrissime, prend largement le pas sur celui de Margaret, convoquée pour écrire sa biographie, mais un lien se crée à la fois entre les deux femmes et entre leurs histoires respectives, même si ce n'est pas de la façon que j'avais imaginé. Au centre du mystère, ce fameux Treizième Conte, élevé à l'état de mythe littéraire. Existe-t-il vraiment et, si c'est le cas, permettrait-il de lever le voile sur le passé de Vida, constamment réinventé sans jamais toucher à la vérité?

Je ne vous en dis pas plus sur l'intrigue, elle mérite d'être découverte sans idée préconçue et je ne voudrais pas risquer de vous spoiler.

La plume est fluide, entraînante. On a envie de tourner les pages, d'en savoir toujours plus et de découvrir tous les secrets qui se cachent dans le passé. L'ensemble du récit baigne dans une ambiance à la limite du gothique et du fantastique. Vieille demeure réputée hantée, secrets de famille, drames et folie, tous les éléments sont réunis pour offrir une lecture très prenante, difficile à reposer et qui, une fois la dernière page tournée, donne envie de s'y replonger à nouveau.

Mon seul bémol concerne l'épilogue, qui ne m'a pas semblé nécessaire, mais c'est affaire de goût personnel.

Je vous recommande très vivement cette lecture si le pitch vous tente ou si vous avez aimé des livres dans le genre de L'Indésirable de Sarah Waters, Rebecca de Daphné DuMaurier ou encore les romans de Kate Morton.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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J'ai eu l'impression de me trouver dans un film "historique" anglais. On a une vieille autrice, Vida Winter, à succès qui prétend vouloir raconter sa vie et jette son dévolu sur une jeune femme, Margaret Lea, pour écrire sa biographie. Je me suis imaginé Helen Mirren ou Judy Dench en Vida Winter. Et Saoirse Ronan en Margaret Lea... Et plein d'autres excelents acteurs dans les seconds rôles... On est dans une ambiance de vieilles demeures et de landes venteuses...

Tout est dit ou presque...

Le style de Diane Setterfield est très visuel. On y est... les paysages, les bibliothèques, la lande, les ruines... Tout cela est tellement vivace. Tellement ressenti.

Margaret Lea va être le réceptacle du récit de Vida Winter. Mensonge ou vérité, en effet, that's the question. Quand une romancière se raconte, n'autait-elle pas tendance à modifier les passages? A embellir, ou même à inventer des épisodes.

Pendant tout le roman, le lecteur est confronté à cette interrogation. On découvre peu à peu une vérité qui prend sa source dans le passé et qui devrait y rester. Toute vérité n'est pas nécessaire à dire. Et quand une révélation n'a plus d'intérêt pour personne, est-il nécessaire de la dire, au risque de faire du mal aux vivants... Voilà quelques questions existentielles auxquelles Margaret va être confrontée. Alors, elle va mener l'enquête, corroborer les souvenirs de Vida Winter, aller à la rencontre des personnes qui l'ont connue, quand elle s'appelait Adeline March... à moins que ce nom ne soit qu'un leurre également. Vida Winter va baser son récit sur les liens très forts, indéfectibles, inaltérables avec sa soeur jumelle... Margaret va alors découvrir qu'elle aussi a eu une jumelle, morte très jeune, et dont l'absence se fait toujours sentir.

Diane Setterfield induit une lecture lente, une lecture propice à la réflexion. le lecteur réfléchit et mène l'enquête au même rythme que Margaret, finalement. le lecteur peut repérer les petits galets déposés par Diane Setterfield er reconstituer le puzzle. Dès lors, le lecteur arrive aux bonnes conclusions en même temps que la biographe de Vida Winter. Les pièces du puzzle sont là, il "suffit" de les manipuler dans le bon ordre. Et vu que le dénouement est entrevu par le lecteur au fur et à mesure de la lecture, c'est le style qui importe, et là, je me suis régalé. C'est so British...

Récit d'initiation à une sororité forte, le roman est truffé de références littéraires classiques, principalement Jane Eyre mais aussi d'autres romans de cette époque (avec une petite incursion dans le gothique). Margaret est fille de négociant en livres anciens, et le livre en tant qu'objet joue un rôle important dans le récit. le treizième conte qui donne son titre au roman a figuré dans une table des matières d'un recueil de Vida Winter, mais semble n'avoir jamais été écrit par Vida Winter. Il fait donc office de légende parmi les fans de l'autrice, chacun espérant que la biographie va le faire sortir de l'ombre. Ce jeu de cache-cache entre présent et passé, entre réalité et souvenirs, entre récit et vérité est une des clés du livre.
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Pour un premier roman, Diane Setterfield a placé la barre d'excellence très haut. D'emblée, on rentre dans cette histoire avec l'assurance dés les premieres pages, qu'on ne le lachera pas. La même capacité que Donna Tartt, l'écrivaine Américaine, à vous férer et à vous tenir.

Margarett Lea, cette spécialiste du roman Victorien, se voit donc invitée par cette mystérieuse Vida Winter, grande dame du roman anglais, afin de rédiger sa biographie.
Le problème, c'est que cette romancière reconnue de tous quand à la qualité de son oeuvre, a toute sa vie cherché l'incognito et a varié les versions sur son histoire, et même brouillé à souhait son identité.

On rentre donc ici dans une série de chausses trappes, de portes dérobées, d'arbres généalogiques bancales, et de visions s'apparentant à la présence de fantômes. Sachant qu'on nomme fantômes, souvent, ce que l'on est incapable de nommer autrement.

Vinda Winter ne serait elle pas au niveau symbolique, le point de rencontre de toutes les représentations inhérentes au roman gothique, et à tous ses mystères envoutants? Une sorte de manoir vivant, aux portes cadanassées à double tour, quoique prêt de s'effondrer, mais gardant tout de même de la superbe, allongée dans son lit, dicant ses mémoires.
La biographe reçoit avec prudence les confessions de la vieille écrivaine, très malade, sachant que celle ci a toujours été une menteuse pathologique, et veut vérifier ses déclarations, en parcourant les archives, et en se rendant sur le terrain.

Elle ira donc voir de visu le manoir familial, dont l'écrivaine prétend être issue, et dans lequel celle ci passa son enfance chaotique, en compagnie d'une soeur jumelle. Elle y fera d'étranges rencontres.
Ce n'est plus qu'une ruine, qui a été détruite par le formidable incendie, et à travers duquel le ciel apparait à travers les étages tombés les uns sur les autres.
Nous avons devant nous quelque chose qui ressemble à Manderley, ce manoir qui lui aussi finit rongé par le feu purificateur, et que Daphné du Maurier place au centre de son grand roman « Rebecca ».

Le monde des soeurs Bronté n'est pas loin non plus.
L'auteur elle même évoque le nom de ces romans puissants qui enflammèrent l'imagination de bien des lecteurs depuis presque deux siècles. « La dame en blanc » de Wilkie Collins, « Les hauts de Hurlevent » avec cette femme folle enfermée dans une aile du château, « Jane Eyre » et l'expérience gothique de cette jeune fille devant assurer une charge de gouvernante et se perdant en conjoncture sur les intentions du maître de maison. « Le tour d'écrou » le chef d'oeuvre d'Henry James, avec ses deux enfants déséquilibrés, et pervers, après avoir été témoin de choses qu'il n'aurait pas du voir, dans une histoire d'apparitions, que tente d'élucider la jeune gouvernante, est aussi au rendez vous.

Tous ces livres admirables, et qu'on ne peut que recommander, sont omniprésents dans le cheminement de l'oeuvre présente, et il n'y a guère de meilleure promotion pour eux, que ce très bon roman qui les évoque en écho, semblant faire des clins d'oeil malicieux au lecteur et à sa mémoire .
Très souvent au coeur du roman gothique, l'évocation du sort des femmes est omniprésent. Avec un statut juridique de mineur, le mariage est la grande affaire, comme le monde de Jane Austen le précise si finement dans « orgueils et préjugés ».
Mais la mort du mari, ou du père remet les choses totalement en perceptive, les déshéritant totalement. Toute l'oeuvre de Wilkie Collins s'est construite sur cette fatalité juridique.

L'auteur n'évoque rien d'autre de plus important que le sort de ces filles, qui sans aller jusqu'à atteindre l'infortune de ces deux jumelles laissées à elle même, réalisaient à l'époque en grandissant, que leur sort était bien précaire.
Le roman évoque, au delà des problèmes liés à la gémélité, autre continent inconnu, et source d'interrogation pour les autres, bien d'autres structures à l'oeuvre travaillant à la dynamique de l'histoire. Ainsi la présence si importante des " gens de maison", jardinier, cuisinière, enracinés dans l'histoire de ces demeures qui ressemblaient à des îles, mais dont la disparition montrait combien ils étaient irremplaçables.
L'écrivaine leur a laissé une place de première importance, dans la dynamique de son scénario à tiroirs, enfermant des poupées gigognes!....

Le seul regret qu'on a après un tel livre, est de l'avoir fini. C'est un vrai petit chef d'oeuvre. Il y a des pages d'anthologie, comme ce petit récit étrange tournant autour du tricotage d'une chaussette à deux talons, et dont l'irruption lié à l'étourderie dans les mains de la tricoteuse s'apparente toujours à une nouvelle terrible….
La force de l'écrivaine est manifeste dans sa facilité avec laquelle elle parvient à rendre singulière des choses minuscules, tel cet enfant aperçu dans les bois, un casque de chantier trouvé par terre, sur la tête, et baignant subitement dans un halo de lumière, alors que de loin, elle le prend en photo.

Voilà toute la grâce et la qualité d'un bon écrivain ; parvenir à nous rendre visible les fantômes, dont nous avons tant besoin pour vivre.
J'ai regardé la biographie évidemment de madame Sutterfield après avoir fermé ce livre. J'ai été étonné de découvrir qu'elle n'avait écrit que deux autres romans, en 14 ans. Les années , c'est vrai ne font rien à l'affaire, surtout qu'on on traite d'histoires liées au temps long, avec autant de talent.
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Londres, Margaret est une jeune femme travaillant dans la librairie familiale avec son père. Son quotidien se passe au milieu des livres anciens dont elle prend soin et qu'elle dévore depuis sa plus tendre enfance. A ses heures perdues, elle s'emploie à écrire des biographies d'auteurs célèbres de façon amateur, qui sont publiées pour certaines dans des revues spécialisées.

Un jour, elle reçoit une missive bien intrigante de la plus célèbre romancière britannique : Vida Winter, aujourd'hui âgée, dont la vie est enrobée du mystère le plus complet. Celle-ci invite Margaret chez elle pour lui raconter la vérité sur son histoire afin que celle-ci soit enfin révélée.

Margaret n'a jamais rien lu de cette auteure. Elle va alors emprunter à son père un exemplaire rare des « treize contes » et c'est avec surprise qu'elle va s'apercevoir que celui-ci n'en compte que douze. Intriguée par la lettre et ce roman incomplet, Margaret va accepter l'invitation de Vida Winter

C'est dans une ambiance sombre, froide et gothique, que l'auteure nous dévoile peu à peu l'histoire peuplée de mystères de l'écrivaine. C'est une histoire sombre, marquée par des secrets de famille, une histoire de gémellité et de quêtes des origines. Margaret va en parallèle de ces entretiens avec Vida, mener son enquête pour démêler le vrai du faux dans ce que lui dévoile son hôte.

J'ai été happée par l'intrigue extrêmement bien ficelée de ce roman captivant. La plume de l'auteure est agréable, ses personnages sont bien travaillés et deviennent très vite attachants. La description inquiétante des différents lieux est finement ciselée et participe à rendre une atmosphère toujours plus intrigante et mystérieuse.

Néanmoins, le mystère s'est révélé à moi bien avant d'être dévoilé par l'auteure ce qui m'a un peu gâché la surprise du dénouement de l'intrigue.

Ce roman est toutefois une belle découverte, un roman parlant d'auteurs, de livres, et de secrets, un page-turner efficace. Je vous le recommande avec entrain.
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Margaret Lea vend des livres anciens dans la librairie familiale. A ses heures perdues elle rédige aussi des biographies d'écrivains. Un jour elle reçoit une lettre de Vida Winter, romancière à succès, auteur de best-sellers, qui lui demande d'écrire sa biographie. Margaret se rend dans le Yorkshire, dans la grande propriété de Miss Winter. Petit à petit elle va découvrir la vérité de l'enfance tragique de Vida. En même temps ces récits vont l'obliger à affronter ses propres fantômes. Il est question de folie, d'enfants abandonnés et de soeurs jumelles séparées. Il est question de bibliothèques et de vieux livres, du plaisir de lire.

Je n'ai que moyennement apprécié le treizième conte. Il y a plein de péripéties romanesques et je ne me suis pas ennuyée, j'ai même attendu certaines révélations avec impatience, et pourtant j'ai l'impression que je ne suis pas vraiment entrée dedans. Difficile à dire, ça tient peut-être à mon humeur du moment. Sur la fin, toutes ces happy end qui arrivent en même temps, c'était sympathique mais peut-être un peu trop. Ce que j'ai le mieux aimé c'est la description des jardins de la propriété de Miss Winter.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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J'en suis à la page 279, il en reste une centaine, mais ce sera sans moi. J'ai l'impression d'avoir passé 200 pages à lire l'enfance de deux jumelles, ce qui n'était pas dans mes plans. Où est l'histoire du « treizième conte » ? Sans doute plus loin, mais je considère que c'est une forme d'escroquerie. J'avais pourtant bien aimé les passages sur la vie dans une librairie de livres anciens, qui n'a que faire des clients ; l'ambiance était agréable.
La quatrième de couverture reproduit le commentaire d'une certaine Kate Mosse (c'est sans doute pas la mannequin), qui dit « je n'ai jamais éprouvé autant de bonheur à la lecture d'un premier roman ». Alors, chère Kate, désolé, tu n'as pas dû lire le cercle littéraire des amateurs…, Les hommes qui n'aimaient pas les femmes, En attendant Bojangles, etc…
Il n'est pas exclu que des lectrices (ce roman semble effectivement plus pour femmes à bien y réfléchir – du fait qu'il n'y a que des héroïnes) fans de Jane Eyre, des Brontë, etc… trouve ce roman agréable.
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Une fois le roman commencé, difficile de le reposer : l'auteur manie le suspense brillamment. Des les premières pages, j'ai su que le roman allait me plaire : écrivain, librairie, mystère autour de la filiation, livre inachevé, Angleterre. Plus la lecture avance, plus l'hypothèse fantastique paraît plausible, jusqu'à la révélation finale. Une deuxième lecture paraît alors nécessaire pour analyser l'emploi de la première personne du singulier par la conteuse, pronom qu'elle n'utilise pas au départ.
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En bref, des secrets de famille dans une ambiance désuète, des personnages maîtrisés et une intrigue parsemée de références littéraires... Un régal de lecture !

[...]

La mise en place est assez convenue avec cette vieille dame qui souhaite mettre au clair son histoire avant de mourir... Néanmoins, l'auteure amène sa touche personnelle avec un travail remarquable sur la généalogie de la famille et des personnages à la psychologie torturée, au destin tragique.
J'ai plusieurs fois pensé au roman de Eve Chase "Un manoir en Cornouailles" qui m'avait fait ressentir les mêmes émotions, le même sentiment d'injustice face aux épreuves que des enfants ne devraient jamais subir...

Les chapitres s'enchaînent et les points de vue de Vida et Margaret s'alternent jusqu'à faire écho à la situation familiale de la jeune fille, qui elle aussi devra faire face à des vérités dramatiques. Je ne pourrais pas dire que je me suis réellement attachée aux deux femmes, mais je n'ai pas pu rester insensible au récit de Vida Winter, qui semble vouloir faire amende honorable, comme son ultime confession.

[...]
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