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4,1

sur 731 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
J'en suis à la page 279, il en reste une centaine, mais ce sera sans moi. J'ai l'impression d'avoir passé 200 pages à lire l'enfance de deux jumelles, ce qui n'était pas dans mes plans. Où est l'histoire du « treizième conte » ? Sans doute plus loin, mais je considère que c'est une forme d'escroquerie. J'avais pourtant bien aimé les passages sur la vie dans une librairie de livres anciens, qui n'a que faire des clients ; l'ambiance était agréable.
La quatrième de couverture reproduit le commentaire d'une certaine Kate Mosse (c'est sans doute pas la mannequin), qui dit « je n'ai jamais éprouvé autant de bonheur à la lecture d'un premier roman ». Alors, chère Kate, désolé, tu n'as pas dû lire le cercle littéraire des amateurs…, Les hommes qui n'aimaient pas les femmes, En attendant Bojangles, etc…
Il n'est pas exclu que des lectrices (ce roman semble effectivement plus pour femmes à bien y réfléchir – du fait qu'il n'y a que des héroïnes) fans de Jane Eyre, des Brontë, etc… trouve ce roman agréable.
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A la lecture des critiques, Diane Setterfield semble rentrer dans le cercle restreint des auteurs britanniques à succès dont la marque de fabrique demeure la fresque familiale de l'aristocratie victorienne. Cette mode au gout du jour, fort soutenue par la télévision et les séries américaines, ne semble pas se tarir, loin s'en faut, et il ne passe pas une semaine sans que l'on voit publiés les drames familiaux d'une énième dynastie de la noblesse britannique. A cela s'ajoute l'atmosphère née de la plume de l'auteur, une ambiance lugubre et lourde mais poétique et virevoltante, qui n'est (soit disant) pas sans rappeler Carlos Luis Zafon et l'ombre du vent. le problème ici, c'est qu'on compare Madame Setterfield avec un maestro avant même la première ligne de lecture. Alors qu'un est-il, foncièrement ?

La plume, pour tout dire, est affligeante. le doute subsiste, s'agit-il d'une traduction française totalement bâclée ? Ou la plume d'origine, dans sa langue maternelle, atteint-elle à peine le niveau de « T'Choupi au cirque » ? Pour la défense de l'auteur, nous mettrons nos remarques sur le dos du traducteur. Certes, ce roman ne veut éclectique, prêt à s'adresser au tout venant, mais ouvrir l'accès à cette lecture aux moins de six ans nuit fortement à l'intérêt du livre.

Pour l'intrigue, on patiente, on patine, l'auteur suivant les bonnes vieilles recettes : Deux femmes ont des secrets enfouis profondément, la première les révèle au fil du roman quand la seconde les enfouit et les cache. Là où le bât blesse, c'est que les secrets de la seconde, saupoudrés de moult remords et d'innombrables pages nostalgiques, s'avèrent stupides et non avenus. Jamais je n'avais découvert un personnage aussi abject que Margaret.
Pour l'intrigue, elle se lit vite, n'évoque rien, mais semble durer trois ans, c'est le vide sidéral, mais un vide qui n'en révèle pas moins des scènes d'une accablante absurdité. Comment tenir me direz-vous ? C'est bien simple, comme toute bonne bouse écrite qui se respecte, placez un mystère, celui du treizième conte ! Vous connaissez le douze premiers, et souhaitez découvrir le mystérieux treizième, alors vous tenez, et souffrez…jusqu' découvrir que T'Choupi s'est bien foutu de vous !
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