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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Tuer le fils de Benoît Séverac est un superbe polar psychologique, impossible à lâcher, une fois commencé.
Dès le prologue l'auteur nous confronte à Matthieu Fabas, assassin de son père. Nous est présenté ensuite le trio de flics du SRPJ de Versailles, chargé de l'enquête, dirigé par Jean-Pierre Cérisol, proche de la cinquantaine. Amoureux de sa femme Sylvia, kinésithérapeute, aveugle à la suite d'une maladie orpheline et sportive de haut niveau, il n'a qu'un regret : ne pas avoir réussi à convaincre sa femme d'avoir un enfant. Son péché mignon : la confiture. Ses deux collègues de travail Nicodemo, d'origine portugaise, catholique pratiquant, proche de la retraite mais un peu déprimé , et enfin Grospierre, le dernier arrivé à la brigade, super diplômé, tout jeune papa.
Ces trois hommes, par leur force mais surtout par leurs faiblesses rendent ce texte très humain. Ils forment une équipe soudée qui, comme l'auteur le rappelle très justement, doit faire face au manque de moyens dans la police.
Pour ce qui est de Matthieu Fabas, celui-ci, pour prouver son courage et sa virilité à son père, avait tué un homme et avait écopé de quinze ans de prison.
Et voilà que le lendemain de sa libération, son père est assassiné. Les diverses pistes envisagées comme ce groupuscule néonazi fan de motos dont Patrick Fabas faisait partie ou ce gang des Albanais de Massy qui tiennent le marché du jeu clandestin dans tout le sud de Paris, auprès de qui il avait des dettes sont vite abandonnées.
Matthieu serait-il l'assassin de son père ?
L'intrigue est bien menée et l'auteur alterne de façon très adroite le cahier de Matthieu Fabas écrit au Centre de détention de Poissy, lors de l'atelier d'écriture animé par un écrivain et la vie quotidienne. L'auteur dresse ainsi un portrait très fouillé de cet homme qui parvient à trouver un équilibre par le biais de l'écriture. Analyse également profonde de ce couple père-fils.
Plus qu'une intrigue policière, c'est une véritable étude des relations père-fils que nous livre Benoît Séverac. Inspiré de son expérience d'intervenant dans un centre de détention, sa connaissance du milieu carcéral apporte une grande crédibilité et une grande sensibilité à ce récit empreint d'humanité.
C'est noir, c'est violent, mais c'est aussi tendre, très humain et parsemé régulièrement d'humour : un bouquin qui m'a happée et que j'ai adoré !

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Tuer le fils ou comment un atelier d'écriture mené par un écrivain dans un centre de détention peut déboucher sur une enquête policière des plus complexes… C'est le roman de Benoît Séverac, un roman plein de sensibilité et d'humanité découvert grâce aux Explorateurs du Polar de Lecteurs.com et à La Manufacture de livres qui sait éditer de beaux bouquins.

Dès le prologue, Benoît Séverac n'hésite pas à présenter Matthieu Fabas en fin de garde à vue dans le commissariat de Versailles. Mais, il y a un gros mais, il manque à Jean-Pierre Cérisol et à ses deux adjoints, José Nicomedo et Jean-Baptiste Grospierres, le principal : les aveux ! En plus, Matthieu Fabas ne cesse de clamer son innocence !
Remontant le temps, six jours plus tôt, l'auteur qui maîtrise bien les imbrications du passé dans un présent qui file toujours trop vite, me fait partager la vie familiale de Cérisol avec Sylvia, son épouse, devenue aveugle à trente ans, la faute à une maladie orpheline.
L'autre retour en arrière est beaucoup plus important. Il se passe dans le centre de détention de Poissy et je vais découvrir, petit à petit, le cahier de Matthieu Fabas que celui-ci rédige pour mettre par écrit ce qu'il vit de plus intime au cours de sa détention. Il m'apprend qu'il a été condamné à quinze ans de prison pour avoir tué un homosexuel. Il a commis ce crime horrible pour prouver sa virilité à son père qui le traite de « tarlouze ».
Ici, je suis au coeur du problème bien posé par l'auteur, problème d'une infirmité appelée cryptorchidie, l'absence de testicules. Ce père, Patrick Fabas, fréquente des motards nostalgiques du nazisme, n'hésite pas à participer à des ratonnades et surtout méprise viscéralement ce fils dont la mère est morte dans un accident de la route alors qu'il était au volant.
Benoît Séverac a bien su me captiver, m'emmener au bout de son polar avec de courts chapitres, des rebondissements, des descriptions très réalistes de la garde à vue, de la séance d'interrogatoire et de la prison. Surtout, il m'a fait partager les soucis familiaux des trois flics qui, bien que passionnés par leur métier, ont une vie familiale. Ce n'est pas facile de concilier travail et famille, comme dans d'autres métiers, d'ailleurs.
Cérisol, enquêteur du SRPJ de Versailles, est au centre de la tourmente déclenchée par la mort déguisée en suicide de Patrick Fabas. Son addiction à la confiture est amusante jusqu'au jour où… Sa femme est extraordinaire mais ne veut pas d'enfant pour ne pas transmettre sa maladie mais elle est une grande sportive grâce au torball et au goalball, sports collectifs adaptés aux non-voyants que je découvre ici.
Dans ce roman policier, j'ai parfaitement ressenti l'engrenage infernal de la garde à vue qui, lorsqu'elle est déclenchée, ne peut qu'aboutir aux aveux. L'auteur fait bien ressortir toute l'importance de l'ego de celui qui mène les auditions et insiste sur la fatigue imposée au prévenu pour faire tomber ses défenses, surtout s'il ne cesse de clamer son innocence.
Des policiers, un coupable tout désigné, un écrivain en mal d'inspiration et un père dont la mort soulage d'abord le fils, principal accusé, ce polar m'a captivé jusqu'au bout et un épilogue permet de tirer un bilan positif d'une histoire basée sur toute la complexité des rapports père-fils.

Je mentionne enfin que Cérisol est un fan des chansons réalistes de Fréhel, Damia, Piaf, Georgette Plana, des respirations bienvenues au cours d'un récit sous grande tension.
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"Tuer le fils" est une histoire touchante à plusieurs titres. D'une part nous faisons connaissance de flics humains, d'autre part la quête de reconnaissance de Matthieu Fabas de la part de son père m'a particulièrement touchée. "Tout ce qui le préoccupait c'était de savoir ce que son père allait en penser. Il n'en n'avait pas particulièrement après sa victime, il voulait juste prouver à son paternel qu'il pouvait le faire."
" J'étais convaincu que j'allais enfin pouvoir partager quelque chose avec lui."
"Constatant ma motivation et ma capacité à fournir un effort physique sans me plaindre, sans arriver en retard, je forcerais son estime et il reviserait son estime."
L'identification au père est émouvante parce que criante de vérité et malheureusement courante." Mon père avait pour modèle des hommes comme Clint Eastwood, John Wayne, Lino Ventura... à l'opposé de moi"
Combien d'enfants se sont identifiés et ont cherché, en vain, un regard bienveillant de leur père ? Combien fut leur déception et leur souffrance face à un rejet ?
Ce n'est toutefois pas un livre de psychologie mais bien un roman noir. Matthieu Fabas se retrouve incarcéré après avoir commis un meurtre (au nom de l'amour) L'inspecteur Cerisol et ses 2 collègues Nicodemo et Grospierre vont être chargés de l'enquête. Leurs faiblesses les rend humains et nous donnent l'occasion d'avoir un regard plus nuancé sur cette enquête.
Benoît Séverac nous livre ici un roman sur la relation père-fils, sur la quête effrénée d'un regard bienveillant du père. C'est un roman noir psychologique d'une grande qualité. Pour ceux qui n'ont pas encore lu ce roman, n'hésitez pas à vous le procurer vous ne le regretterez pas !.
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Voici un polar psychologique superbe, fascinant qui se déroule à la lisière du milieu carcéral, mené tambour battant .
Matthieu Fabas a tué car il désirait prouver par dessus tout à son père qu'il était un homme .
Meurtre inutile , juste pour que son père cesse de le traiter comme un moins que rien .
Résultat : quinze ans de prison .
Le lendemain de sa libération, le père de Matthieu est assassiné , naturellement le coupable semble tout désigné!
Tous les indices le désignent , il clame son innocence .
Pourquoi Matthieu sacrifierait - il une fois de plus la suite de sa vie ?
Il dénonce un coup monté
Qui croire ? N'en disons pas plus .

L'inspecteur Cérisol , amateur de chansons réalistes françaises , ingurgitant de la confiture, son refuge , Sylvia : sa femme kinésithérapeute , aveugle ,membre de plusieurs associations charismatiques , fine , intuitive , à l'écoute , indépendante , généreuse malgré son handicap ,à la forte personnalité, et ses hommes mènent l'enquête : Nicodemo , patriarche chez les portugais, très famille , avec toute sa smala , sa femme Honorine et ses cérémonies catholiques , Grospierres et ses diplômes , sa femme Clarissa qui attend un enfant , qui désirerait partir en Israël ...

J'ai tout aimé de ce polar attachant : les passages du journal intime de Matthieu , intelligent et révélateur , le déroulement des ateliers d'écriture , où il a travaillé longuement sur sa famille et son histoire les relations entre policiers décortiquées avec finesse, profondeur et subtilité , l'analyse des renoncements , des non- dits , des incompréhensions entre le père et le fils .
Rien n'est jamais simple entre eux !

Derrière l'intrigue policière se tissent des histoires d'hommes et de filiations à vivre intensément où les relations humaines prennent largement le pas et éclairent le lecteur !


Un roman policier noir , plus qu'un polar , profondément humain, pétri d'une extrême sensibilité .
Une oeuvre remarquable que l'on ne lâche pas !
Même dans une salle d'attente !
Grand merci à mes amis de Babelio qui m'ont fait emprunter ce livre à la médiathèque !
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Le père a 'tué' le fils, l'esprit sain du fils. Ainsi fut-il.
Je ne spoile pas. On l'apprend d'emblée : « le scénario de son existence avait été monté à l'envers dès le départ. C'est le père qu'on aurait dû mettre derrière les barreaux quand Matthieu n'était encore qu'un enfant, avant qu'il soit trop tard pour tout le monde. Ça aurait évité à Matthieu de souffrir. »

Deuxième livre lu pour le prix Cezam inter-CE 2021, et encore un très bon choix pour cette sélection !
Apik' m'avait annoncé un polar 'classique' (terme un peu désobligeant chez lui), avec une équipe de flics soudée, dirigée par un commissaire addict.
Soit, mais cette configuration n'exclut pas l'excellence (cf. la trilogie 'Coste' d'Olivier Norek, entre autres séries).
J'ai beaucoup aimé l'ambiance, l'intrigue, l'intelligence des dialogues, notamment entre enquêteurs. L'histoire tragique de cette rencontre ratée entre un père et son fils est émouvante, et la place donnée à l'écriture ne peut qu'interpeller les lecteurs...

J'avais savouré la plume et la sensibilité de Benoît Séverac dans 'Silence'.
'Little Sister' m'avait moins touchée, sans doute parce que j'évite ce sujet guerrier (djihadisme).

Je suis impatiente de lire d'autres ouvrages de l'auteur. L'idéal serait de retrouver cette équipe...
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Une première lecture de cet auteur que j'ai découvert grâce à un billet de Fandol (merci Jean-Paul pour tes belles critiques).
Condamné à quinze ans de prison, Mathieu Fabas purge une peine suite à un meurtre qualifié d'"homophobe", ce que l'intéressé nie. Sa mère, étant morte dans un accident de voiture, Mathieu a été élevé par son père. Celui-ci est un personnage détestable qui n'a fait que brimer son fils qui voulait juste un peu de reconnaissance et d'attention de ce père passionné de moto, d'Hitler, de jeux, de Johnny Hallyday,... Mathieu sort de prison et le lendemain, son père est assassiné...
L'histoire n'a rien d'extraordinaire mais la manière dont elle est racontée est passionnante. L'originalité de ce livre tient au fait que l'auteur ne se contente pas de nous parler de l'enquêteur principal, Cérisol, ou du présumé coupable, Mathieu Fabas, mais il dresse un portrait développé des personnages secondaires qui apportent vraiment une plus-value à l'histoire. On s'inquiète, on s'attache aux personnages et on éprouve de l'empathie pour chacun. Ici, aucun super héros mais des gens avec leurs difficultés au quotidien, leurs faiblesses, leur mal-être, leur questionnement, leur complicité,... L'auteur nous embarque avec lui, à la découverte de la vérité ou plutôt des vérités. A travers le cahier de Mathieu, rédigé au cours d'un atelier d'écriture pendant son incarcération, on comprend mieux son geste, ce qui l'a poussé à agir de la sorte. Un meurtre aux accents de désespoir.
Cette histoire s'attache davantage aux personnages qu'à l'enquête. Ce qui, pour moi, est sa force et pour d'autres, sa faiblesse. On souhaite que ce trio de la SRPJ de Versailles (Cérisol, Nicodemo, Grospierres) reste soudé de longues années. Sylvia est sans doute le quatrième élément, même si elle n'appartient pas à la SRPJ, elle amène sa pierre à l'édifice en prêtant une oreille attentive à Cérisol.
Une expérience a réitéré avec cet auteur.
Belle lecture!
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Qui a tué Patrick Fabas ? Pourquoi tous les éléments accusent son fils tout juste sorti de prison ?
Pour une première lecture de polar, je suis sacrément surpris et conquis. L'intrigue est brillamment menée, servie par une touche d'humour et une noirceur toute délicate où flotte un parfum de douce mélancolie. Suivre l'enquête aux côtés de l'équipe de la Crime chargée de l'affaire, emporte le lecteur dans une réflexion profondément humaniste sur les liens père-fils sans aucun jugement ou parti pris. le récit est efficace, simple sans être simpliste, et traversé d'un inexplicable souffle tranquille. L'auteur rend aussi un poignant hommage à ses enquêteurs,désabusés et désenchantés mais encore une fois terriblement humain.
Une belle découverte , un bon moment de lecture.
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Ma plus belle découverte en polar français en 2021 parce que Tuer le fils ce n'est pas qu'un simple polar. La grande force de ce roman noir réside dans le traitement des personnages atypiques, humains, et de leurs failles les plus intimes. C'est impossible de ne pas se laisser séduire et emporter par la finesse psychologique dévoilée au fil des pages, le mélange de la noirceur, des différentes intrigues, le rythme du thriller en font une nuance différente, une autre voix parmi toutes celles de la littérature noire actuelle. Un livre à offrir pour tous les amoureux de romans noirs ♥️
Lien : https://encoreunlivre.com/20..
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Lectrice assidue des romans de Benoit Séverac, j'ai trouvé dernier opus d'une belle facture avec une trame psychologique qui tient le lecteur en haleine de bout en bout du récit.
Á peine sorti de prison où il purgeait un crime odieux, Matthieu Fabas est soupçonné du meurtre de son père. Cérisol, l'enquêteur du SRPJ, tente de comprendre ce qui a pu amener un fils à tuer son père et maquiller son crime en suicide. Entre ces deux-là ce n'était pas l'entente cordiale, plutôt l'humiliation et la haine du père pour ce fils, une « tarlouze » pas capable de se comporter en vrai mec. Orphelin de mère, le jeune garçon a vécu l'enfer sous la coupe de ce père méprisant fasciné par l'idéologie nazie et passionné de grosses motos.
En parallèle de l'enquête, au déroulement implacable, l'auteur nous entraine dans les secrets d'une relation père-fils toxique et on se prend de pitié pour cet enfant rejeté. Comment grandit-on dans l'ombre d'un père viril qui ne veut pas de votre amour, d'un macho violent qui n'a de cesse de vous humilier ? C'est cette histoire là que nous raconte benoit Séverac tout au long d'une enquête où les flics se prennent les pieds dans l'ambivalence de leurs sentiments.
le portrait du fils, ses rapports au père se construisent peu à peu et nous sont dévoilés par le truchement de ses cahiers noircis lors des ateliers d'écritures qu'il a suivi pendant son incarcération. J'ai aimé cette façon détournée et peu banale de faire entrer le lecteur dans l'intimité de Matthieu. Sa détresse est palpable et nous émeut. Hélas ! Les résultats de l'autopsie ne plaident pas pour l'innocence du fils.
Pour avoir suivi des ateliers d'écriture, j'ai apprécié l'incursion dans ce milieu et le rapport de l'écrivain avec le débutant.
Les personnages ont une réelle consistance, ils nous font palpiter et une complicité se crée entre eux et le lecteur. Cérisol est un flic dont les petites manies nous font sourire comme ce goût immodéré pour la confiture ou cette passion pour les chansons de Fréhel, Piaf ou Damia. Même les personnages secondaires sont attachants, particulièrement Sylvia, sportive accomplie malgré sa cécité, et dont la force de caractère n'a d'égale que sa grande humanité.
Le dénouement, bien sûr, est attendu mais ce n'est pas dans le noeud de l'intrigue que réside l'intérêt du roman mais bien dans le rapport entre un père et son fils. Il questionne aussi toutes les paternités, qu'elles soient naissantes ou non accomplies.
Des personnages qu'on n'oublie pas dans un roman noir fort, sensible et vibrant à l'écriture subtile et bien dialoguée comme je les aime.
Je remercie les Explorateurs du Polar de Lecteurs.com et les éditions La Manufacture de livres pour cette belle lecture.
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Chroniques de Flingueuses : Les lectures de Miss Aline pour Collectif Polar
Dans la famille Fabas je demande :
– le fils Matthieu. Libre après avoir purgé sa peine… 13 ans pour meurtre homophobe.
– le père. Mort. Assassiné au lendemain de la libération de son fils.
Une victime, un coupable. Pas d'aveux.
Un atelier d'écriture. Une délivrance par écrit ou plutôt une relation père-fils décortiquée, analysée.
La lecture se partage entre extrait du carnet d'écriture de Matthieu et l'enquête en cours.
L'auteur nous offre un coupable trop évident, un mobile tout aussi évident. Chapitres courts, rebondissements, une garde à vue comme ci on y était.. Il tient parfaitement son intrigue et donc mon attention.
Tuer le fils est un roman humain. Les protagonistes ont tous une vie. Ils sont à dimensions humaines. Ils ont aussi leurs problèmes qu'ils gèrent avec plus ou moins de brio.
Un coupable peut en cacher un autre… ne vous laissez avoir. Fouillez, cogitez. Même si elle n'est pas loin, la vérité n'est pas toujours celle à laquelle on pense.
Bonne lecture.
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