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3,1

sur 208 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Quelle déception ! J'ai lu « Comment tu parles de ton père » de Joann Sfar après l'avoir entendu à la radio. Personnage polyvalent, Joann Sfar est un touche-à-tout, auteur de BD mais aussi romancier, réalisateur et scénariste. Beaucoup de talents que je n'ai pas retrouvés dans ce livre.

Dans « Comment tu parles de ton père » le dessinateur rend hommage à son père décédé il y a deux ans. Il parle de son père mais aussi de sa mère qu'il a perdue à l'âge de trois ans, il parle surtout de lui. Roman ? Essai ? Autobiographie ? Difficile de définir cet ouvrage. Quelques pages sont émouvantes, certaines sont drôles dans cet humour juif que j'adore, mais Joann Sfar n'est pas Woody Allen. J'ai trouvé le texte un peu brouillon. Je retourne lire « le Chat du rabbin ».
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Voici un roman court du ‘touche à tout' sur son père après sa mort. Sacré bonhomme qui, bien qu'il soit avocat, n'hésite pas à se battre quand il faut. Construction un peu bancale, anecdotes survolées. Je ne sais déjà plus ce qu'il y a dedans en tournant la dernière page, alors que je me souviens encore, après plusieurs années, de la bande dessinée ‘Le chat du Rabbin' Dommage que l'essentiel et le meilleur ont été révélés à La grande librairie. Je pense que ce texte, illustré en BD, aurait été une belle réussite.
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Livre que l'on m'a offert et que je n'aurais peut être pas eu l'idée de lire de moi-même.
Johann SFAR s'adresse à nous pour nous parler de son père qu'il adorait et qui vient de disparaitre. Sa mort correspond également pour lui à sa séparation d'avec sa femme après plus de 20 ans de vie commune et un amour qui s'est éteint petit à petit.
Ayant perdu sa mère à l'âge de 3 ans, son père était son point d'attache, il lui vouait un culte : beau, homme à femmes, avocat, il nous décrit ses souvenirs au fur et à mesure qu'ils lui reviennent en mémoire. Et puis il y a la perte de ses amis ou héros dessinateurs qui sont partis également trop vite, trop tôt, trop brutalement et qui laissent dans sa vie un grand vide
Son père, la religion sont les grands thèmes du livre et même si on ressent la tristesse, parfois l'humour que ces deux sujets représentent dans la vie de l'auteur, je n'ai pas été emballée par le récit.
D'ailleurs tout est dit dans le titre......
C'est sûrement une façon pour Joann Sfar de soigner ses blessures, de faire son deuil et je peux le comprendre mais je suis assez perplexe face à la narration et au fait de relater ainsi son ressenti mais, pour l'avoir entendu dans diverses émissions entre autre sur France Inter, c'est écrit à la manière de Joann Sfar.
Lien : http://mumudanslebocage.cana..
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Il est inutile de présenter Joann Sfar. Tout le monde le connaît. J'aime ses bandes dessinées décalées ! Mais je suis très partagée concernant ce récit de vie.

Le père de l'auteur est mort il y a deux ans...
Ce récit est son hommage à ce père disparu et qui lui manque tant.
Son père était un avocat célèbre, au caractère bien trempé, qui a mené d'une main de maître toute la maisonnée. Il a fait partie des personnages forts qui ont marqué son enfance.
Ce qui a touché l'auteur est, comme pour nous tous, de voir son père devenir vieux, fragilisé et malade, puis de le voir entrer dans une lente agonie. Il nous raconte ces jours difficiles et ceux qui ont suivi l'enterrement et laisse les souvenirs remonter à la surface.
Entre autres figures marquantes, il y a eu aussi le grand-père dont l'auteur nous parle aussi beaucoup.
Ces deux hommes ont d'autant plus marqué sa vie que sa mère est décédée alors que Joann n'avait que trois ans et demi et qu'il a attendu en vain son retour, car on lui avait dit qu'elle était partie en voyage, comme cela se faisait dans beaucoup de famille.
Un jour, le grand-père lève le voile et lui explique que sa mère ne reviendra plus. Cet accès de vérité marquera le petit garçon à jamais...
Mais ce livre n'est pas qu'un hommage à sa famille. C'est aussi une ambiance unique dans une époque et des relations familiales particulières, ainsi qu'une immersion dans la religion juive, mais une immersion emplie de critiques.
De bonnes idées y circulent, comme celles sur la paix entre Israël et la Palestine...
L'histoire en elle-même n'est pas à juger bien qu'elle soit très décousue comme le sont nos souvenirs qui remontent à la surface, ou nos pensées lorsqu'on les laisse affleurer. On ne les dompte pas, mais si on les écoute, elles arrivent en désordre, sans aucune chronologie, une pensée amenant les autres et nous faisant passer "du coq à l'âne".
Ce qui m'a empêché d'accrocher par moment au récit que par ailleurs j'ai lu très vite, car il a un côté prenant, c'est plutôt, je crois, le style de l'écriture. Je n'ai pas été sensible à ses phrases courtes, mais surtout à son langage cru, en particulier les passages où il nous parle de la sexualité de son père, que je trouve déplacés car très personnels.
Il y a pourtant beaucoup d'émotion que, sans doute par pudeur, l'auteur stoppe aussitôt, et de l'humour ce qui lui permet de prendre de la distance...
J'ai trouvé qu'en cela c'était un livre d'hommes, et c'est sans doute en partie une des raisons pour lesquelles j'ai décroché par moment, bien que ce soit un livre sur le deuil du père et la difficulté d'y faire face auquel tout être humain est confronté un jour, quel que soit son âge et son sexe.
Ce qui me reste après quelques jours de cette lecture...malgré les idées et l'hommage touchant à son père, c'est que c'est un récit qui aurait mérité d'être approfondi.
Le lecteur reste en surface et c'est dommage finalement...
Donc c'est pour moi une déception !
Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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Dans ces quelques pages, Joann Sfar, auteur du magnifique Chat du rabbin, évoque les derniers jours et la mort de son père. Entre humour et émotion, il offre un témoignage touchant de l'amour d'un père pour son fils mais également un portrait en creux de lui-même en tant que fils.

"J'ai constaté que l'on m'aimait lorsque je racontais des histoires. Et aussi quand je dessine. Tu fais une princesse, on te dit "oh, la jolie princesse". Alors tu passes ta vie à refaire des princesses pour avoir des compliments. Si à quarante-trois ans quelqu'un te passe derrière le dos et te dit "tu es encore à dessiner tes princesses" et si tu réponds "oui, sinon on m'aime plus", tu es moi." p. 72

Il évoque ainsi sa mère, ses conquêtes, son mariage, son divorce, mais aussi sa religion, la lutte incessante entre l'Israël et la Palestine...

"Voilà, mes frères, aimer la paix, c'est se mettre dans une colère folle. Plus je songe à la paix, plus je souhaite vous casser la gueule à tous. Mon papa faisait ainsi, il souhaitait la paix dans le monde et il se bagarrait tout le temps. Je crois que c'est inévitable, dès qu'on a un tout petit peu d'ambition pour l'espèce humaine, de se mettre dans une colère folle." p. 108

Ce que j'ai moins aimé : un récit qui n'est guère marquant, il s'évapore dès les dernières pages refermées. Des répétitions jalonnent le récit, dénotant un problème de construction comme si les souvenirs avaient été jetées pêle mêle sur le papier. L'auteur dit qu'il "triturait" ce texte depuis deux ans (date à laquelle il a perdu son père), le terme choisi est à l'image du livre : il garde un aspect bancal, inachevé, qui ne lui permet pas d'échapper à une certaine forme de banalité.

Bilan : L'humour de l'auteur seul sauve ce court roman autobiographique.
Lien : http://www.lecturissime.com/..
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J'ai eu envie de lire ce livre après avoir vu le dessinateur de bandes dessinées Joann Sfar à la Grande Librairie.

En vacances en Crête avec ses enfants peu de temps après le décès de son père, Joann Sfar entame ce récit sur son père dont il a accompagné l'agonie durant 8 jours avec sa soeur. Son père était un avocat qui ne pouvait plus parler sur la fin de sa vie car il était atteint de la maladie de Parkinson.

Il relate la vie de son père André, grand avocat qui a perdu sa femme, la mère de Joann, décédée brutalement à l'âge de 26 ans. Joann n'avait que trois ans et demi à la mort de sa mère, son père a alors ordonné à toute la famille de dire à l'enfant que sa mère était "partie en voyage"

"Il ne faut pas, sciemment, mentir à son gosse. Sinon ensuite il passe sa vie à raconter des histoires."

Heureusement son grand père maternel lui dira la vérité deux ans plus tard...

"On l'aime un siècle après sa mort, l'homme qui vous dit vrai. Et celui qui par amour vous cache un morceau du monde, on l'aime tout autant, mais on met quarante ans à comprendre combien il avait peur, et combien c'est lui qui redoutait les mots."

Joann Sfar dresse le portrait de sa mère, une chanteuse starlette et parle de la culpabilité qu'il a éprouvée après sa mort.

Suite à son veuvage, André Sfar s'imposera une vie de deuil, deviendra très religieux et sera triste et en colère toute sa vie ce qui ne l'empêchera pas d'accumuler les maîtresses...

Joanna Sfar décrit un père que je n'ai vraiment pas trouvé sympathique, un homme coléreux qui impose ses diktats à tous, un Don Juan qui relate ses exploits amoureux à son fils, un homme pour qui il est inenvisageable que son fils épouse une non juive... Il va ignorer la femme qu'il a choisi et ordonner à toute la famille d'en faire de même. "Les lois juives et arabes ordonnent aux mâles où leurs zizis ont le droit d'aller."

Il ressort de ce récit tout l'amour et la fierté de Joann pour ce père dont il a eu peur toute sa vie et qui l'impressionnait terriblement "Le plus grand cadeau qu'il m'a fait a consisté à ne pas savoir dessiner. Merci papa d'avoir laissé un espace vierge, dans lequel aujourd'hui encore je m'efforce de grandir."

Je n'ai pas trouvé grand intérêt à cet hommage, le récit est pourtant plein d'humour mais je l'ai trouvé assez décousu. Je n'ai pas réussi à éprouver de l'empathie pour l'auteur et son père. Une déception...



Lien : http://leslivresdejoelle.blo..
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Mouais. Mouais mouais mouais. Ne connaissant pas Joann Sfar, ce livre m'a paru assez long.. J'ai en revanche apprécié le regard critique que l'auteur est capable d'avoir sur sa propre religion et sa propre éducation. Mais ça ne fait pas autant de pages..
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La lecture de ce texte m'a déçue: Joann Sfar sans doute pour prendre de la distance avec la mort de son père et tous les non-dits familiaux , adopte un ton résolument familier et badin. Ce style a été un obstacle important de même que beaucoup de références à la sexualité paternelle que j'ai trouvé déplacées . Au milieu de tout cela quelques réflexions touchantes
et tendres mais trop peu pour laisser un souvenir marquant.
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