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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
En découvrant les premières pages de ce roman à la couverture prometteuse (oui, je sais, il ne faut pas se fier à la couverture, mais on ne se refait pas…), j'ai été enchantée. J'ai retrouvé cette ambiance des mille et une nuits que j'apprécie beaucoup. Un style très particulier qui vous emporte dans des histoires merveilleuses.
Malheureusement, la suite m'a fait beaucoup moins rêver… Peu des personnages habitant dans l'immeuble « Bonbon palace » m'ont séduit. On se croirait presque dans une série américaine ou dans les chroniques de Maupin. Pas vraiment de scénario, mais une suite de petits évènements quotidiens qui rythment l'immeuble. Une idée de départ intéressant, mais traitée un peu trop légèrement à mon goût.
Je termine cette lecture en me demandant ce qu'elle m'aura apportée.
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Avec ce roman qui a pour principal protagoniste un immeuble infesté par les bêtes et les mauvaises odeur, Elif Shafak nous présente une galerie de portraits très intéressante. de ses nombreux personnages, on en comprend certains, on en aime d'autre, ou encore on les exècre. Quoi qu'il en soit, on en apprend un peu plus sur la société et la vie à Istanbul aujourd'hui.

Cela dit, si les personnages sont bien brossés et si certains passages aussi drôles que tendres sont à retenir, je ne peux pas dire que ce roman m'ait plu... Quelle déception car j'ai pourtant aimé tous les autres livres d'Elif Shafak mais là, la sauce n'a pas pris... En fait, j'ai trouvé le début trop long, j'ai bien aimé le milieu mais j'ai été déçue par la fin... un bien piètre sandwich...
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L'histoire de ce vieil immeuble stambouliote – qui a connu un temps de splendeur mais est aujourd'hui décrépi et envahi par les ordures – et de ses habitants a tous les ingrédients du grand roman.
Les personnages sont savoureux, parfois truculents, souvent attendrissants : les coiffeurs jumeaux, sorte de Dupont et Dupond tragiques ; la « Maîtresse bleue » sujette au vague à l'âme ; l'hystérique « Hygiène » Tijen ; la tyrannique Meryem ; le vieil Hadji Hadji, conteur contrarié ; la triste Nadja aux rêves brisés ; la petite Su tellement perspicace ; le narrateur, entomologiste divorcé amateur de femmes…
Tous nous donnent à voir un portrait kaléidoscopique d'Istanbul et de la Turquie d'aujourd'hui, loin des clichés et des idées reçues. Une mosaïque de la société, avec ses contradictions, ses tensions et ses espoirs.

Malheureusement, les longues descriptions, le style assez monocorde, les analyses interminables de la psychologie des personnages et les épisodes de plus en plus monotones ont rendu ma lecture poussive.
Comme toujours lorsque j'espérais aimer un livre, je cherche où le bât a pu blesser : je crois tout simplement que j'aime les narrations plus denses et que seuls les très grands écrivains peuvent se permettre les longues descriptions et analyses sans être ennuyeux ou pontifiants...

Une recontre entre le l'auteur et son lecteur qui ne s'est pas faite... Mais une peinture sociétale et culturelle qui n'en est pas moins intéressante.


Lien : http://monbaratin.blogspot.c..
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Prendre comme point de départ de son récit, un Immeuble d'Istambul pour réaliser le portrait en coupe de ses habitants me semblait être une promesse riche en potentialités narratives .
malheureusement l'auteure n'en fait pas grand chose, car a aucun moment véritablement n'existe de connection, de lien , d'interaction entre cet Immeuble avec son histoire ,son identité et les gens qui le composent, c'est pourtant ce que requiert à minima ce type de dispositif dont l'illustration la plus célèbre reste la pension Vauquer de Balzac ou s'opère un phénomène de mimétisme entre le contenant et le contenu.
en l'absence d'un tel travail la peinture n'accroche pas et on repasse assez vite la porte d'entrée d'un immeuble qui par voie de conséquence ne réussit pratiquement jamais à incarner quoique ce soit.
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Il fut long...très long...très descriptif. Trop même. J'ai personnellement eu l'impression qu'il ne s'y passait pas grand chose. Vous l'aurez compris si vous devez choisir un livre d'Elif Shafek je vous conseillerais plutôt "la bâtarde d'Istanbul". Pour modéré mon commentaire je rajouterais tout de même que je ne suis pas fan de ce style de roman.
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