Citations sur Khomeiny, Sade et moi (61)
J’étais – et je demeure – une patriote et non une nationaliste. Le patriotisme, c’est être pour. Le nationalisme, c’est être contre. Et soudain, nous étions tous des patriotes parce que la France avait réussi à se hisser à coups de buts sur la première place du podium mondial. Je n’étais pas passionnée de football – comme une grande majorité de Françaises avant la victoire – mais les étapes successives vers la victoire consolidaient nos cœurs de Français. Je pense que la majorité des Français ont ressenti, pour la première fois depuis longtemps, à quel point il était agréable de se sentir une pulsation commune.
Je ne milite pas contre les hommes, je milite contre les barbus. Contre tous les barbus. Et les corbeaux aussi. Je dois trop à mon père et à mon grand-père pour leur faire l'injure de croire que tous les hommes sont des barbus. Mais il y a toujours chez la femme la tentation du corbeau.
Dans certaines banlieues difficiles, porter une jupe c’est être une pute. Les filles bien cachent leur corps, voilent leurs jambes, ne ressemblent pas à des femmes. Être une femme, c’est être provocation.
Toujours est-il que la jupe est entrée dans ma vie à seize ans – en même temps que la mèche blonde. C’était d’abord un constat purement esthétique : les pantalons ne me vont pas. Je suis trop petite, le pantalon me tasse. Et puis, j’ai toujours honni l’uniforme, j’ai toujours détesté voir plus d’une personne habillée de la même manière. Le jean était devenu uniforme et je ne voulais pas me fondre dans le décor.
Briser la chaîne de la misère, briser la chaîne des croyances stupides, c’est libérer tous les hommes. Respirez, soulevez les épaules, débarrassez-vous des superstitions, regardez ailleurs et… vous êtes déjà libres !
Le corps réduit à une fonction et une seule : le plaisir. Et parce que ces hommes ont tout tenté, le plaisir est difficile et la jouissance devenue quasi impossible. Alors, ils vont plus loin, la graduation du plaisir va de pair avec le mal et le lecteur s’il en est malade n’en est pas moins énervé sensuellement – malgré lui et malgré le dégoût.
Quand on a peur, on cesse de raisonner ; c’est qu’on leur a surtout recommandé de se défier de leur raison et que, quand la cervelle est troublée, on croit tout et n’examine rien.
La vérité se dit à voix haute et le mensonge se murmure.
La jupe, ce morceau de tissu mini, midi, maxi, ce morceau de tissu qui raconte l’évolution de la mode n’est jamais que l’histoire de l’évolution du corps féminin. Ce corps corseté au fil des modes morales, libère parfois, renfermé souvent, signe des temps, signé extérieur le plus visible de la place des femmes. Jupe qui dit le niveau d’éducation des hommes - et des femmes.
La perception du corps de la femme est représentatif de l'état des lois, de l'égalité, de l'éducation.Chaque corps de femme porte l'histoire de son pays.