Voilà le but ultime pour un chef de chantier : terraformer une planète. Mais à trop vouloir que la nature ressemble à nos idéaux...
Un texte classique autour de la colonisation, du besoin de l'homme d'assouvir son prochain, la nature. Paru en 1955, cette nouvelle devait être à l'époque à contre-courant de l'idéologie dominante, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.
A lire par intérêt historique ou pour, selon l'intro de la revue Fictions n.192, pour connaître le seul texte pessimiste de l'auteur. Pour le reste, cela m'a paru très anecdotique.
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Une nouvelle déstabilisante.
Comme le dit si bien la phrase d'annonce « projet inutile »… et vraiment, c'est ça.
Sur une planète, des hommes tentent de la terraformer… mais il y a déjà des montagnes, des mers, des plaines… ils vont juste tout péter — et principalement cette fameuse montagne sans nom — pour refaire à leur guise… et ce probablement au détriment des indigènes.
Mais outre les drames qui se jouent, quand j'ai lu ce texte, j'ai été super perturbé parce que cette histoire de terraformation est complètement inutile… mais vraiment, ça se ressent dans le texte.
Bref, ce texte était assez intéressant bien qu'il m'ait déstabilisé. Il faut dire que je manque peut-être de référence pour l'apprécier pleinement.
Mais je la conseille.
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Ce court texte écrit en 1955 par Sheckley dénonce déjà les méfaits de la colonisation (mais sur une planète extraterrestre bien sur) et les projets pharaoniques totalement stupides (du style open sky à Valbonne au hasard 😄). C'est encore une belle redécouverte de l'éditeur le Passager Clandestin pour sa collection Dyschroniques !
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