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EAN : 9782266003285
Pocket (18/03/1998)
3.96/5   39 notes
Résumé :
Oméga, le bagne spatial. Une société de hors-la-loi qui admet le crime, l'admire et le récompense. Un enfer où les damnés ont subi un lavage de cerveau et ne savent même plus pourquoi ils sont là ; où il faut devenir toxicomane sous peine de mort ; où les tueurs tiennent le haut du pavé, comme les kapos dans les camps de concentration.
Le héros de cette histoire doit s'adapter à ce monde impitoyable. Il apprend à se défendre.
Œil pour œil, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Eloge de la rébellion


Récemment réédité chez Goater Editions, Oméga est un roman américain paru en 1960 qui reprend dans une large mesure un thème récurrent chez Robert Sheckley, celui du meurtre légal et de la chasse à l'homme (voir par exemple ses nouvelles " le prix du danger" et "La septième victime" dans son recueil le temps des retrouvailles).

Mais l'auteur pousse la satire beaucoup plus loin puisque le crime, loin d'être un simple divertissement, constitue le fondement même de l'ordre social sur la planète Oméga !

Oméga est en effet une planète prison où la Terre envoie ses condamnés pour des crimes graves, après leur avoir enlevé tout souvenir de leur vie passée ; mais cette planète prison est dépourvue de tout personnel de surveillance, si bien que les condamnés sont livrés à eux-mêmes.

Ceux-ci ont recréé une société criminelle hiérarchisée en différentes classes et pourvue d'une législation particulièrement répressive : tout individu qui enfreint la loi volontairement ou par ignorance est puni de mort, sentence exécutée immédiatement par n'importe lequel des habitants d'Oméga qui reçoit alors les biens de la personne assassinée !

Mais un condamné qui ne se résigne pas, un condamné prêt à enfreindre les lois oppressives, peut intégrer les classes sociales supérieures s'il arrive à éliminer ceux qui tentent de l'assassiner grâce à son habileté, sa détermination… et à la chance !

C'est ce qui arrive au héros du roman qui se livre à une double quête : d'une part, découvrir les règles qui régissent plus ou moins secrètement la société d'Oméga pour survivre et, d'autre part, découvrir son identité et les motifs de sa condamnation.

Le roman est d'ailleurs composé de deux partis distinctes correspondant à ces deux quêtes : dans la première, qui décrit l'ascension sociale du héros, l'action est trépidante et offre de belles surprises ; dans la deuxième, où le héros cherche à savoir quel crime il a commis, le héros découvre progressivement la nature oppressive de la société sur Terre qui l'a condamné et envoyé sur Oméga.

Cette deuxième partie m'a paru un peu artificielle dans son déroulement.

On dira pour conclure que Robert Sheckley a écrit un roman bien sombre en ce qui concerne l'avenir de nos sociétés, puisque ce sont deux dystopies qui y sont décrites.

Mais l'auteur met en scène un véritable héros, qui préfère risquer sa vie plutôt que se soumettre.

Comme les Russes ou les Iraniennes qui manifestent contre les tyrannies qui les opprime.
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Nouvelle réédition pour l'américain Robert Sheckley après l'excellent recueil le Temps des Retrouvailles aux éditions Argyll en février dernier. Cette fois, c'est un roman qui est remis à l'honneur par les éditions Goater avec Oméga, originellement publié en 1960 et jamais réédité en France depuis 1977. Un roman relativement court, 240 pages, et qui profite du ton absurde et caustique de Sheckley pour un sujet toujours d'actualité.
Bienvenue sur Oméga, le bagne spatial.

Requiem pour un bagnard
402 débarque sur une planète qu'il ne connaît pas. Il faut dire que 402 ne connaît de toute façon plus grand chose car il semble souffrir d'une forme d'amnésie particulièrement sévère. Cette mystérieuse planète possède pourtant un nom : Oméga. Rapidement, 402 apprend qu'il a lui aussi un nom : Will Barrent. Malheureusement pour Will Barrent, il apprend dans le même temps qu'il est un criminel envoyé sur Oméga pour y passer le reste de son existence. Rien que ça.
Cette planète sert en effet depuis quelques temps maintenant à la « déportation » des criminels de tout poil d'une Terre qui n'en veut simplement plus à sa surface. Mais au lieu de construire des prisons et autres centres pénitentiaires hors de prix, le gouvernement Terrien a eu l'idée géniale de laisser les prisonniers s'autogérer en les empêchant simplement de s'enfuir d'Oméga par les airs. Après l'effacement de leur mémoire, les condamnés intègrent une société entièrement nouvelle où les valeurs morales semblent complètement inversées !
Ainsi, pour survivre sur Oméga, il faut certes respecter des lois…mais aussi les enfreindre pour espérer monter en grade. Will Barrent comprend vite que lui et ses compagnons d'infortune sont, de facto, des péons, et qu'ils n'ont pas grand chose à réclamer. Heureusement pour lui, Oméga est régit par tout un tas de lois extravagantes (et pour le moins surprenantes) qui vont lui permettre une ascension sociale rapide. En voulant rejoindre la seule et unique ville d'Oméga, Tétrahyde, Will est pris à parti par plusieurs individus qui veulent, ni plus ni moins, que le liquider. Car il est bien connu que tout péon qui s'aventure hors de baraquements de la place A-2 pourra être mis à mort par qui veut avant que le Soleil ne se lève. En rusant, notre ami Will parvient à se procurer une arme et à descendre l'un de ses agresseurs…récupérant ainsi le statut et les biens de celui-ci. Autant dire qu'à Oméga, le crime paie. Enfin surtout si vous avez les moyens d'échapper aux conséquences de vos actes derrière. Robert Sheckley s'amuse comme un fou à imaginer une société étrange où nos valeurs morales sont mises à rudes épreuves et où son sens de l'absurde fait des merveilles pour faire avancer l'histoire à toute allure. Il faut savoir, par exemple, qu'il est obligatoire d'avoir une religion sur Oméga et que la religion la plus en vue est une sorte de secte sataniste qui vénère le Mal et se rassemble régulièrement pour des Messes Noires. Parfois même, une vierge y est sacrifiée. du moins quand une vierge est disponible. Will va vite se retrouver à tenir un magasin d'antidotes, puisque l'empoisonnement reste un procédé assez couru sur Oméga, et va finalement se mettre à la recherche de ses propres « origines ».
Quel est donc son crime et pourquoi se retrouve-t-il sur Oméga ?

L'alpha et l'oméga
Si Robert Sheckley excelle dans la description de cette société complètement maboule de prime abord, c'est comme toujours une belle façon pour l'américain de tourner le système en dérision. Même sur une planète où l'on vénère le Mal et où l'ensemble des habitants sont là pour avoir enfreint la Loi, il faut des règles pour parvenir à maintenir un semblant de société, il faut une religion pour que les hommes croient en quelque chose et il faut de la drogue pour s'échapper loin des tracas du quotidien. En poussant à l'extrême son raisonnement, Robert Sheckley constate surtout que la hiérarchisation des êtres semble inévitable et que l'ensemble des lois en place sert surtout à maintenant les puissants là où ils sont. Les multiples coups d'éclats de Will sont autant de tentatives de se jouer du système. Un système qui laisse tout en l'état et qui n'admet pas, finalement, qu'on bouleverse les lois établies.
Dans son dernier tiers, l'histoire porte son attention sur la Terre elle-même et ce qu'il est advenu de cette civilisation si avancée qu'elle est parvenue à épurer le crime de ses rues. Mais la question se pose : à quel prix ?
L'aventure de Will ainsi que ses découvertes de plus en plus folles prolongent le message politique d'Oméga et s'interroge sur les conséquences d'une Utopie où tout le monde reste bien à sa place et en sécurité. Est-ce seulement possible ? Est-ce seulement vivable ? Est-ce vraiment une Utopie ?
Rocambolesque et souvent très drôle, l'histoire de Will Barrent a pourtant quelque chose de profondément dérangeant pour le lecteur d'aujourd'hui (et de demain). En se questionnant sur le sens même de la Loi et sur ce que l'on nous inculque dès notre plus jeune âge pour construire la meilleure société possible, l'auteur américain remet en question l'utopie et ses relations étroites, pour ne pas dire incestueuse et malsaine, avec la dystopie.

Extravagant mais complètement addictif, Oméga est un roman qui questionne en divertissant. En chatouillant la sacro-sainte Loi et la société de classes, Robert Sheckley fait sourire et grincer des dents dans un même élan. Une bonne pioche, assurément, qui n'a pas pris une ride ou presque 60 ans plus tard…
Lien : https://justaword.fr/om%C3%A..
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Écrivain connu et reconnu dans le milieu de la science-fiction pour ses satires et son humour grinçant, très prolifique au cours des années cinquante (notamment dans la revue Galaxy), Robert Sheckley est resté dans les mémoires grâce à un thème qui lui est cher : celui du jeu télévisé futuriste où un homme se retrouve pourchassé par ses semblables. Ce sujet a été traité de nombreuses fois par l'auteur, notamment dans une courte nouvelle (The Price of Peril) adaptée au cinéma par Yves Boisset sous le titre le Prix du Danger. Oméga (The Status Civilization), un de ses premiers romans, ne déroge pas à la règle en opposant son « héros » à un ordre totalitaire et à la cruauté naturelle de l'Homme, tout en affichant une ironie de tous les instants afin de nous inciter à réfléchir sur le bien-fondé de nos valeurs morales.

Sur la forme, l'oeuvre emprunte un schéma simple, linéaire, mais à l'efficacité prouvée : un personnage central, par les yeux duquel nous sera contée l'histoire, se réveille dans une cellule. Totalement amnésique, il va devoir recouvrer sa mémoire et son identité tout en explorant le monde dans lequel il se retrouve projeté. Nous découvrons alors, avec lui, un environnement digne de l'« off-world » d'Alice à Travers le Miroir : une planète pénitentiaire où toutes les valeurs sont inversées et la criminalité récompensée. le procédé narratif est connu et toujours efficace (Dumas l'a utilisé dans Les Trois Mousquetaires, l'amnésie en moins, et dans le domaine de la SF Maurice Dantec l'a récemment exploité avec Cosmos Incorporated) et le décor du « lieu-où-vous-n'avez-vraiment-pas-envie-de-vous-rendre », quant à lui, est également un classique du genre (on pensera sans peine à des « films carcéraux » comme New York 1997 ou Absolom 2022). C'est à l'aide de ce parti pris narratif et de ce cadre que Sheckley va s'amuser à mettre en pratique les thèses nietzschéennes relatives à la survie du plus fort, au surhomme et, bien sûr, à l'inversion des valeurs morales.

Robert Sheckley n'étant pas homme à s'attarder éternellement sur un paysage, son histoire avance vite. Très vite. Dès les premiers pages, les péripéties se multiplient en poussant le lecteur à faire tourner son cerveau à plein régime afin d'assimiler tous les messages que Sheckley essaye de nous faire comprendre : le cruel système hiérarchique de la planète-prison où les plus impitoyables détenus élèvent leur condition sociale, sa religion maléfique obligatoire, l'ironie par laquelle le « héros » se retrouve à gérer un magasin d'antidotes... On se prend toutefois à regretter qu'il ne prenne pas la peine d'installer plus posément son univers, de s'attarder sur les décors, l'ambiance ou les personnages car l'auteur semble tellement pressé d'en venir aux concepts qui l'intéressent qu'il en oublie les élémentaires, en oubliant au passage son cahier des charges d'écrivain. Cette volonté de faire avancer le récit sans temps morts présente toutefois un avantage : les rebondissements s'enchaînent à un rythme effréné, et le lecteur ne s'ennuie pas une seconde. En outre, aucune des révélations brutales fournies ne paraît gratuite ou artificielle ; chacune d'entre elles apporte sa pierre à l'édifice et nous aide à mieux comprendre le propos final (la déshumanisation des individus au profit d'une civilisation homogène et lisse bien trop parfaite pour être honnête).

Ainsi, après avoir accumulé de nombreuses scènes généralement assez téléphonées dans sa première partie située sur la planète-prison, et où il trouve une nouvelle fois l'occasion de nous faire part de sa fascination pour les intrigues où un homme se retrouve traqué par ses pairs (le héros tue pour ne pas être tué, recherche son identité, cherche à rejoindre la Terre...), Sheckley emprunte ensuite une tournure surprenante et totalement imprévisible digne de la série Twilight Zone. Cette audacieuse façon de terminer son récit rattrape, à elle seule, toutes les maladresses accumulées précédemment tant il semble difficile d'abandonner la lecture avant d'avoir compris où l'auteur souhaite en venir... Son intrigue, jusque là assez classique, prend alors une nouvelle ampleur qui nous incite à remettre en perspective tous les thèmes abordés dans le livre, et à mettre dos à dos deux sociétés fondées sur la moralité et l'immoralité sans que l'une ou l'autre ne paraisse privilégiée aux yeux de l'auteur. On regrettera d'autant plus que la forme ne soit pas plus soignée.


Florent M.
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Bienvenue sur Oméga, la planète prison que l'on ne présente plus, ou tous criminels qui se respectent dans l'amnésie de ses crimes, ce verrat offert une nouvelle vie. Bien sûr, dans cette prison-état, aucun gardien ne vous réveillera au petit matin, chantant, de ses coups de matraque, sur les barreaux de votre cellule. Voilà de quoi mettre en joie votre nouvelle existence, dans un monde hiérarchisé par une multitude de délinquants, aux délits effacé de leur sombre mémoire, pour quelle raison, aucuns ne le sait…

402 de son nom de prisonnier, apprendra quand t'en que terrien, à jamais condamné à l'exil — s'appelait Will Barrent… Mais Will aura la dent dur dans l'acceptation de sa nouvelle condition… L'aventure au déroulé, sans temps mort, lui donnera à devoir se confondre avec les nouvelles lois de cette société immorale, car aucune prohibition n'est admise sur Oméga, les valeurs morales y sont renversées !

Le mal règne et il est conseillé d'intégrer une secte (avec possibilité de sacrifice de vierge si disponible) pour se faire des ami(e)s. La toxicomanie est de mise au quotidien, pourquoi éviter les drogues ? Mais il faut malgré tout des règles pour régir cette société par des réprobations à la hauteur des nouvelles lois. Will en fera les frais, mais touché par la chance du débutant, autant que mû par le désir de sauvé — retrouvé sa peau. Empêtré dans l'absurdité caustique d'un récit qui avance sans fioritures aucunes, Will gagnera notre sympathie de lecteur.

Will Barrett, ou comment vouloir survivre et comprendre une situation de frappadingue, d'une société autogéré, caricature du présent — du futur ?
Le message de ce roman se voudra profondément politique, avec l'humour branque comme son fêlé, les esprits de ce roman — en quête de ressouvenance. Un auteur qui jongle avec allégresse, sur une dualité d'utopie / dystopie, écrite il y a plus de 60 ans — qui reste d'actualité, sur les fondements des luttes de classe. le récit nous amènera dans son final, pour une révélation — du plus inattendu, ou à la morale inversée d'Oméga, l'on retrouvera une humanité — tout ce qu'il y a de plus— accommodée ?!…


Un récit drôlement capillotracté, un brin téléphoné, mais jouissif tout de même !

















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N'étant pas un grand lecteur de SF je vais être honnête en précisant que j'ai acheté et lu ce livre en grande partie grâce à sa magnifique couverture.
La première moitié de ce cours roman, sans me déplaire, m'a plus fait sourire que voyager.
Une SF old-school (écrit en 1960) où tout va très vite : certains chapitres pourraient largement, à eux seuls, faire l'objet d'un roman entier tant les idées fusent.
Et puis arrive la seconde partie beaucoup plus profonde et dérangeante. Et je l'avoue carrément captivante !
Un roman commencé avec un sourire au coin des lèvres se termine en un bouillonnement d'idées terrifiantes sur l'humain et son libre arbitre.
Une bien belle découverte que ce Oméga !
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Sur Oméga, la loi est suprême. Cachée ou révélée, sacrée ou profane, elle gouverne les actions de tous les citoyens sans exception, du bas vers le sommet de l'échelle sociale. Sans la loi, il n'y aurait pas de privilèges pour ceux qui font la loi ; celle-ci est donc une nécessité absolue. Sans la loi et son application rigoureuse, Oméga serait un inimaginable chaos où les droits d'un homme cesseraient dès qu'il ne pourrait plus les faire respecter. Cette anarchie serait la fin de toute société - et, surtout, elle serait la fin des anciens de la classe gouvernante, parvenus aux plus hauts honneurs, mais dont l'habileté dans le maniement des armes a depuis longtemps décliné.
La loi est donc indispensable.
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Le Mal est cette force démoniaque qui inspire aux hommes des actions de force et d’endurance […] L’adoration du Mal est en essence l’adoration de soi-même, et par conséquent le seul culte véritable. Le soi que l’on adore est l’idéal de l’individu social : un homme satisfait de sa place dans la société, mais prêt à saisir la première occasion de s’élever ; un homme digne face à la mort, et qui tue sans écouter la voix vicieuse de la pitié. Le Mal est cruel, car il est le reflet véridique d’un univers indifférent et insensible.
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Son retour à la conscience fut long et pénible. Il traversa tout l'étendue de la durée. Il rêva. Il émergea des couches profondes du sommeil, vécut le début imaginaire de toute chose. Il leva un pseudopode hors du limon primordial ; il était ce pseudopode. Il devint une amibe qui contenait son essence ; puis un poisson possédant les marques de son individualité ; puis un singe qui ne ressemblait pas aux autres singes. Enfin, il devint homme.
Quel genre d'homme ? Il s'entrevit, sans visage, une arme à la min, un corps à ses pieds. Ce genre d'homme;
Il se réveilla, se frotta les yeux et attendit d'autres souvenirs. Rien ne vint. Pas même son nom.
Il se redressa et fit de vains efforts pour retrouver la mémoire. De guerre lasse, il inspecta ce qui l'entourait, espérant y trouver la clef de son identité.
Il était assis sur un lit, dans une petite pièce grise. Sur un des côtés, une porte fermée. En face, dans une alcôve à demi-fermée par des rideaux, un lavabo. La lumière venait d'une source cachée, sans doute du plafond. Il y avait un lit et une chaise, rien de plus.
Il se prit le menton dans la main et ferma les yeux.
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De nos jours, puisque nous sommes tous égaux, il n’existe plus qu’une seule classe sociale. La classe moyenne. La question est donc de savoir à quelle section de la classe moyenne on appartient, supérieure, moyenne ou inférieure ?
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Vidéo de Robert Sheckley
Extrait de la conférence "Dialogue entre les morts : Robert Sheckley et Fredric Brown" aux Utopiales 2017 avec J._A.Debats, S.Lainé et X.Mauméjean.
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