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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Second tome de L'ombre du Chardon, Hôzuki a pour personnage central l'ancien amour de jeunesse de Mitsuo Kawano, le héros du premier livre, la belle et mystérieuse Mitsuko. (ce n'est pas une faute d'orthographe, les deux prénoms sont presque similaires !)

Nous retrouvons donc Mitsuko qui tient désormais une petite librairie d'occasion spécialisée dans les ouvrages philosophiques et fréquentée par de nombreux intellectuels. Elle vit avec sa mère et son jeune fils de 7 ans, métis et sourd muet.
Un jour, Madame Sato pousse la porte de la librairie, à la recherche de livres pour son mari diplomate….

Centré sur des personnages féminins, Hôzuki aborde des thèmes qui leur sont particulièrement liés : la maternité, désirée ou non, l'avortement, l'adoption… avec la simplicité, la sensibilité et la pudeur qui caractérisent l'oeuvre d'Aki Shimazaki
Cette ode à l'amour maternel est mon préféré de la pentalogie.

Au fait, Hôzuki est le nom japonais du Physalis, plus connu sous le nom d' amour en cage ou lanterne japonaise. Ce qui permet à Actes Sud de nous offrir , une fois encore, une superbe couverture !
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Ce roman qui me parle à plus d'un égard a déclenché chez moi une immense paix et m'a connectée à moi-même de façon puissante.

Un des talents que je n'avais pas encore perçu d'Aki Shimazaki, c'est de parvenir à transmettre la poèsie de sa langue d'origine, le japonais, à sa langue adoptive et d'écriture, le français. C'est ainsi une immersion culturelle mais aussi presque syntaxique qui s'opère à la lecture de ce bouleversant deuxième épisode de L'ombre du Chardon.

Hôzuki est d'une pudeur, d'une justesse et d'une intensité, comparable la caresse de l'amour de notre vie: et il en est question.

L'amour-en-cage symbolise le mensonge ou le secret. Mais aussi ici, la lumière qui guide et protège.

Shimazaki est de ces autrices que le hasard fascine. Je suis de ces lectrices que les hasards bouleversent. Il semblerait que nous soyons tout à fait compatibles.
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Livre acheté sur un coup de tête, la couverture me plaisait. Et puis j'apprends que ce roman fait partie d'une pentalogie, tant pis je me lance dans la lecture sans connaître le premier volume.
Dès le départ j'ai été emmenée dans ce lent mouvement où la contemplation de la nature côtoie la pudeur des sentiments humains, j'ai l'impression que la neige est plus pure là-bas...
Une sorte de bulle, voilà où je me trouve lorsque je lis ce roman japonais, l'auteure est expatriée mais son roman vit et respire au rythme du Japon.
Une belle histoire d'amour maternelle, tout en délicatesse et pudeur. Ici le handicap n'est pas un frein à la communication et à l'amitié.

J'essaierai de lire les autres volumes.
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Aki Shimazaki, autrice japonaise, vivant au Canada, écrivant en Français, est un pont entre la culture japonais et la culture "occidentale". Avec subtilité, chacun de ses romans nous fait délicatement pénétrer l'âme nippone. "Hôzuki" ne déroge pas à la règle. Hôzuki, l'amour en cage. Une cage comme cette boîte en carton trouvé dans une consigne dans une gare et contenant... Il ne faut pas en dire davantage et laisser à Aki Shimazaki le soin de vous charmer. Encore une fois, j'apprécie sa capacité à tisser un réseau de coïncidences "crédibles" autour d'un récit simple, donnant à sentir le poids de la destinée. Je termine ce second livre du cycle de "L'Ombre du charbon" avec un désir intense de plonger dans le 3e volet, m'interrogeant déjà sur le personnage qui sera mis en avant et ses liens passé ou présent avec la délicieuse Mitsuko et son attachant enfant sourd, Taro. La suite ! La suite ! La suite !!!
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Deuxième tome d'une pentalogie, centré sur Mitsuko
Quelques années plus tard, des zones d'ombre s'éclaircissent, les personnages gagnent en profondeur. J'ai beaucoup aimé cette histoire, toute en finesse et délicatesse mais dont, délibérément, je ne dirai rien.
Je lirai le troisième tome avec plaisir.
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La chaîne, qui relie les êtres humains, entre eux mais aussi avec les plantes et les animaux, tel est le thème traité dans ce second volume de la série "L'ombre du chardon". Un roman plein de tendresse et de sensibilité, loin de l'atmosphère pesante du premier tome. La belle et mystérieuse Mitsuko, érudite et amatrice de livres rares, que l'on avait découverte dans "Azami" en serveuse de bar et entraîneuse à ses heures, tient ici la première place, en compagnie de son fils et de sa mère. Des liens se tissent, des secrets se dévoilent, sous l'égide de cette plante étrange aux fruits rouges encagés qui donne son titre au roman. Un délice (le roman)…
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Dans le deuxième roman de la pentalogie, l'Ombre du Chardon, nous retrouvons la belle et très indépendante Mitsuko qui sera confrontée à des choix difficiles afin de préserver le style de vie peu ordinaire qu'elle a choisi et l'équilibre de la famille, tel qu'elle l'a bâti... Toujours aussi sobre et délicieux...
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Toujours pas de résumé, juste qu'avec ce deuxième tome Aki Shimazaki, nous entraîne, observe avec délicatesse l'intimité de Mitsuko et de son fils Tarô. Roman subtil , délicat sur les liens maternels.
Toujours une écriture simple, phrases courtes qui nous emmènent droit au but.
Des secrets , des tabous ….
Encore une belle découverte 📖📖📖📖📖
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Je suis ravie que ce tome-ci soit centré sur le personnage de Mitsuko qui m'avait beaucoup intriguée dans le premier volume.
Quel roman magnifique et bouleversant ! Une très belle leçon d'amour maternel, un amour sincère et pour lequel Mitsuko est prête à tout. J'ai adoré son histoire et celle de son fils, un sourd-muet métis.
L'auteure aborde une nouvelle fois des sujets très durs sous sa plume de velours, nous évoquant notamment l'avortement, l'abandon et la prostitution. Elle y parle également de femmes indépendantes qui ne veulent pas fonder de famille pour ne pas avoir à arrêter de travailler, chose qui semble être très courante dans la société japonaise.
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Deuxième opus du nouveau cycle entrepris par l'auteure avec « Azami ».
Fidèle à son style et sa démarche littéraire, Shimazaki s'attache en moins de 150 pages à narrer l'histoire d'un groupe de personnages en déplaçant à chaque épisode sa focale tout en gardant le fil du récit.
On retrouve ici Mitsuko, libraire et mère célibataire du jeune Tarô, sourd et muet. Ce dernier est-il le fils abandonné de Madame Sato, la belle et très cliente de Mitsuko ? Son mari a-t-il été le client de la libraire alors qu'elle était hôtesse de bar à Kanazawa ?
Avec sa finesse habituelle, Shimazaki tisse des liens invisibles entre ses personnages pourtant plongés dans une solitude et une mélancolie infinie. Par touches, ces femmes réinterrogent la vraie nature de l'amour maternel. Elles en mesurent à la fois la joie et le poids face à des choix dramatiques. du grand art avec toujours cet air de pas y toucher.
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