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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Enfin le nouveau Shimazaki ! C'est pire qu'une drogue ces petites histoires qui s'emboîtent, en pentalogies ( mais peuvent être aussi trés bien lu indépendamment ).
Hozuki est le second tome du nouveau cycle.Celles ou ceux qui ont lu "Azami", vont retrouver ici Mitsuko, premier amour de Mitsuo Kawano, qui l'avait rencontrée après vingt-quatre ans ,dans un bar de luxe,où elle travaillait comme entraîneuse.
Dans ce nouveau livre, Mitsuko s'y présente à la lumière du jour, dans tout un autre contexte. C'est une intellectuelle,qui lit de la philosophie et possède une petite librairie,"Kitô",où elle vend des livres d'occasion. Elle vit à l'étage avec sa mère et son fils métis et sourd. Sa vie clandestine au bar est réservée aux vendredis soirs, son " voyage d'affaires". Cette femme sous son apparence froide, austère et détachée, cache tout autre chose...

Sa prose, comme toujours d'une simplicité bouleversante, des phrases courtes et directes, qui vont droit au but, sans lyrisme nous parle ici d'amour maternel. On y retrouve son attachement aux signes, aux symboles et au destin avec l'interprétation des kanjis ( Les kanjis sont des caractères chinois – ou des caractères morphologiquement proches de ces derniers – dont la fonction est d'écrire une partie de la langue japonaise en associant à chaque signe une matrice de sens et de prononciations (aussi appelées lectures)-wikisource ), qui peuve donner lieu à différentes significations . Hôzuki, écrit en kanji en donne lieu à deux : physalis le fruit ( le titre dont le secret est dans le livre) et prière....car " les gens le prononcent souvent "kitô" ", par erreur", qui signifie prière.Cette double signification est-elle un jeu du destin?......d'autant plus que dans le langage des fleurs , ce mot signifie " le mensonge ".....

Inspiré d'une histoire vraie, entendue il y a quarante ans, un petit roman dérangeant qui nous prend aux tripes.
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C'est le deuxième volet "Hozuki" de cette pentalogie " L'ombre des chardons". il est consacré au personnage de Mitsuko la petite amie de Mitsuo que l'on a découvert dans le 1er tome.
Maintenant, Mitsuko, tient une librairie de livres d'occasion spécialisée en philosophie. Elle paraît heureuse entre sa mère et son fils métis sourd et muet de sept ans. Sa librairie fonctionne pas mal, mais chaque vendredi soir, elle travaille dans un bar haut de gamme comme entraîneuse, pour subvenir à ses besoins.
Un jour, une dame, Mme Sato, entre avec sa fille, acheté de nombreux livres de philosophie. Leurs enfants respectifs sont immédiatement attirés l'un par l'autre. Mme Sato, voyant cette excellente entente entre les deux gamins, décide de les inviter chez elle pour les revoir. Mitsuko n'a pas l'habitude de nouer une amitié avec ses clients mais pour faire plaisir à son fils, elle accepte.
Un joli roman sur l'amour maternel et les liens tissés à travers les années. Comme le roman précédent, la force de l'autrice, nous conte un joli récit tout en finesse.
Je ne peux que vous le conseiller.
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« Dans la vitrine, je dispose des livres d'occasion que je viens d'acheter. Il est environ quatre heures de l'après-midi. Une neige floconneuse commence à tomber. »

Sur ma table de chevet, je regarde la petite grue en origami qui a été glissée entre les pages de ce joli livre. Je caresse la précieuse couverture d'un roman, pas d'occasion pour le coup. Une lanterne japonaise s'illumine dans ma sombre mémoire, une musique, une guitare, un saxo, me trottent dans la tête. Si profondément que je me demande si cette musique provient de cette vie, ou d'une vie antérieure, d'un passé si lointain. Hôzuki, des physalis couramment appelés Amour en cage – ou Lanterne japonaise. J'aime l'aspect floral des romans d'Aki Shimazaki, qui de ses mains québécoises m'a façonné cette grue et une précieuse dédicace.

Je vois cette boutique de livres d'occasion, l'envie irrépressible d'y pénétrer, corps et âme et m'imprégner de son parfum de philosophie et d'amour. Bien que j'y connaisse rien ni en l'un ni en l'autre. A l'intérieur, Mitsuko... Son sourire me dit quelque chose, fantasme de l'autre nuit dans cette taverne, moi miteusement triste, elle sublimement belle. Dans une autre vie, ou juste le week-end, elle est hôtesse dans cette taverne, si cher à Rufus. Mais le reste du temps, elle est seule à s'occuper de son fils muet. Jusqu'au jour où une femme, disons-le, bourgeoise, pénètre dans la boutique à la recherche de livres de philosophie rares – pour son mari précise-t-elle. Et là, des secrets bien lourds à porter rejaillissent pour bousculer l'équilibre fragile de ces vies.

Encore une fois, je reste sans voix, quand la voie de l'émotion m'attrape à la gorge. L'envie de boire un verre, de sucer un bonbon au sirop d'érable, d'écouter un air de jazz – Rufus, sers-moi donc un truc qui vient de ton pays, quand je termine la dernière page de ce second volet, après Azami et ses fleurs de chardon. Des physalis dans mon jardin et surtout dans ma bibliothèque, toujours une merveille à chérir.

« J'aime la lecture. C'est tout. »
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Comme toujours dans les livres d'Aki Shimazaki, changement de tome, changement de narrateur.
Dans le premier livre on découvrait deux personnages : Mitsuo, rédacteur dans un journal, et Mitsuko, une amie d'enfance, entraîneuse dans un bar. le récit se faisait du point de vue du jeune homme.
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Dans "Hozuki", la narratrice est Mitsuko. On en apprendra plus sur sa vie, son passé (jeune fille puis prostituée) et sur son présent (gérante d'une librairie de livres d'occasion, mère d'un jeune métis sourd-muet), et sur son refus des relations sociales. Cette envie de rester dans sa bulle. Sans contact. Une envie qui va être forcée. Et qui va nous permettre d'en apprendre plus sur ce petit bout de chou de 7 ans, le fils de Mitsuko.
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Je patiente. Je vais lire un autre livre avant de me lancer dans le tome 3. Mais je suis très intriguée. Je me demande qui sera le narrateur/la narratrice. Clairement Mitsuko est le centre de gravité de cette série (qui s'intitule "dans l'ombre du chardon", le "chardon" étant le nom d'entraîneuse de Mitsuko).
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Hôzuki est le nom japonais du physalis, cette petite plante avec un petit fruit orange niché dans une délicate coque de feuilles jaune verte presque translucides.
C'est le nom de la boutique de livres d'occasion que tient Mitsuko, une célibataire endurcie qui vit avec sa mère et son fils de 7 ans, un petit garçon métis et sourd.
Ce court roman est tout doux, même si chacun des protagonistes cache un secret, en lien avec ce fameux physalis.
Avec une écriture simple et épurée, l'auteure nous raconte une histoire d'amour et de hasard empreinte de poésie.
J'ai été happée par cette histoire et l'ambiance typiquement japonaise qui règne au coeur de ces pages.
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Mitsuko est libraire, elle tient une boutique de livres d'occasion de philosophie principalement. Elle vit avec sa mère et son jeune fils Tarô. Un jour, entre dans dans sa boutique madame Sato et sa fille Hanako. Alors que tout les oppose, les deux femmes sont liées, bien plus que tout ce qu'elles auraient pu imaginer...
La littérature japonaise est encore une découverte pour moi. Ce roman est une perle. Tout en finesse et en douceur, Aki Shimazaki traite des relations maternelles, de l'amour filial et de cette rencontre, magique quoi qu'on en dise, entre une mère et son enfant...
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Je retrouve la Aki Shimazaki que j'aime tant avec ce magnifique roman.

Mitsuko, libraire se démène pour élever son fils et prendre soin de sa mère. Chaque vendredi, elle endosse d'ailleurs les vêtements d'hôtesse dans un bar. Et au fil des pages, nous découvrons son histoire, sa double vie et le secret qui plane autour de la naissance de son fils. C'est le thème de l'amour maternel et de la filiation qui est mis en avant avec brio dans ce tome et encore une fois le sujet est très bien traité.

L'écriture poétique nous dévoile l'intrigue par petite touche. Avec beaucoup de pudeur et sans jamais de jugement, l'auteure nous dresse le portrait de personnages complexes. Leurs faiblesses deviennent des atouts qui les rendent plus fort et surtout terriblement humains et attachants. En toile de fond, on découvre encore une fois la complexité de la société nippone, ses contradictions et ses coutumes entre traditions et modernité.

Un roman prenant qui se lit d'un trait, les pages se tournent sans qu'on s'en aperçoive et il me tarde de retrouver l'auteure pour un autre roman.

Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Deuxième opus de la pentalogie L'ombre du chardon, Hôzuki* est un livre touchant, plein de charme qui mêle émotion, amour maternel et secrets de famille.

C'est la belle et mystérieuse Mitsuko, dont nous avions fait furtivement la connaissance grâce à son camarade de classe Mitsuo, qui a la parole et nous raconte un pan de sa vie. La jeune femme a mis son projet à exécution et tient maintenant une librairie de livres d'occasion, essentiellement des ouvrages de philosophie, matière qu'elle affectionne particulièrement. Elle mène une vie paisible et harmonieuse avec sa mère, qui la seconde occasionnellement à la boutique, et son jeune fils Tarô, un garçonnet âgé de sept ans, métis et sourd de naissance. C'est un enfant aimant, intelligent et doué d'une grande maturité. Toutefois, chaque vendredi soir, Mitsuko, comme nous l'avions découvert dans le tome 1, travaille comme entraîneuse dans un bar très chic du centre-ville. Ce travail très lucratif lui permet d'assurer son indépendance financière et d'offrir à son fils une scolarité dans un établissement spécialisé. En même temps, elle apprécie cette soirée de discussions intellectuelles avec des clients érudits.

Cette vie équilibrée se poursuit tranquillement jusqu'au jour où une certaine Madame Sato, une femme élégante et distinguée, épouse de diplomate, entre dans la librairie accompagnée de sa fillette de quatre ans, Hanako, afin d'acquérir un certain nombre d'ouvrages. Les deux enfants, malgré le handicap de Tarô, sont immédiatement attirés l'un par l'autre, trouvent une belle complicité et s'amusent joyeusement, pour le plus grand plaisir de Madame Sato. Peut-être pourraient-ils se rencontrer à nouveau et nouer des relations amicales, suggère-t-elle… le lecteur sent la réticence de Mitsuko, femme indépendante qui ne souhaite se lier d'amitié avec quiconque, de crainte que son existence harmonieuse s'en trouve perturbée. A-t-elle des secrets bien cachés au fond d'elle-même ? Quel mystère entoure la naissance de Tarô ? Madame Sato tente bien également de lui faire des confidences sur sa propre vie, sa famille, son couple et ses états d'âme, mais se fait rabrouer sèchement. Insidieusement, n'essaie-t-elle pas de s'immiscer dans l'intimité de Mitsuko et d'en percer ses secrets ? Je n'en divulguerai pas davantage.

Une fois encore j'ai été touchée par l'écriture d'Aki Shimazaki tout en finesse, sensibilité et pudeur. Elle a l'art de nous raconter des histoires, des tranches de vie émouvantes au sein de la société japonaise très codifiée. On en apprend beaucoup sur la culture et les rites du pays. Beaucoup de délicatesse et de subtilité dans ce court roman que j'ai dégusté tout tranquillement pour mieux en goûter les nuances et la subtilité. L'autrice a révélé dans un entretien que, dans ses livres, elle écrit « sur la vie et l'amour ». C'est effectivement ce qu'elle nous prouve dans chaque roman. Ici elle aborde avec une certaine retenue la force du lien maternel, qu'il soit biologique ou non… et c'est beau !


*Hôzuki = fleur de physalis en japonais

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A la fin d'Azami, Mitsuko a quitté l'appartement qu'elle occupait avec son jeune fils Tarô, un enfant métis sourd et muet. Nous la retrouvons dans la librairie de livres d'occasion qu'elle a ouvert et qu'elle tient avec l'aide de sa mère. Tarô va fêter ses sept ans , c'est un garçon attachant, passionné par ses animaux en plastique et doué pour le dessin et la peinture. Quand Madame Sato entre dans la boutique pour acheter des livres, Tarô fait la connaissance de Hanako sa petite fille ... une complicité immédiate s'installe entre les deux enfants, moins entre les deux mères.
Ce court roman est une pure merveille , un condensé d'émotions, de ressentis qui m'est allé droit au coeur. J'étais restée un peu en retrait avec Azami mais là Aki Shimazaki m'a séduite.
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Deuxième de la série, c'est l'histoire de Mitsuko, une femme qui veut être indépendante.

Hôzuki, c'est le nom du physalis, la plante ornementale qu'on appelle « l'amour en cage », qui illustre la couverture du livre.

Mitsuko est une jeune femme qui refuse d'entrer dans le moule de l'amour et du mariage. Elle veut être indépendante, mais cette liberté a un prix… Mais le destin lui réserve bien des surprises. Elle deviendra ainsi la maman de Taro, un enfant sourd-muet, mais doté de talents innés pour le dessin.

Pour assurer le bien-être de son fils, elle deviendra une libraire accomplie, car même si elle a du abandonner trop tôt études, elle a une passion pour la connaissance. Et la qualité de sa conversation lui permettra d'exercer le métier d'entraîneuse auprès de riches clients d'un bar où elle travaille aussi.

La suite au prochain tome de la série, on devient facilement accro à la fine écriture d'Aki Shimazaki
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