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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Les pentalogies de cette auteure sont toutes d'un niveau exceptionnel. Cette fois elle se focalise sur une mère et son enfant différent et explique comment ils ont durement gagné leur bonheur actuel. L'écriture de Aki Shimazaki est toujours aussi belle, pleine de sensibilité et d'empathie pour ses personnages. Déjà impatiente de découvrir le tome suivant, qu'il va être difficile de faire durer la lecture. A noter , la somptueuse couverture de ce livre.
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Comme toujours dans les livres d'Aki Shimazaki, changement de tome, changement de narrateur.
Dans le premier livre on découvrait deux personnages : Mitsuo, rédacteur dans un journal, et Mitsuko, une amie d'enfance, entraîneuse dans un bar. le récit se faisait du point de vue du jeune homme.
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Dans "Hozuki", la narratrice est Mitsuko. On en apprendra plus sur sa vie, son passé (jeune fille puis prostituée) et sur son présent (gérante d'une librairie de livres d'occasion, mère d'un jeune métis sourd-muet), et sur son refus des relations sociales. Cette envie de rester dans sa bulle. Sans contact. Une envie qui va être forcée. Et qui va nous permettre d'en apprendre plus sur ce petit bout de chou de 7 ans, le fils de Mitsuko.
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Je patiente. Je vais lire un autre livre avant de me lancer dans le tome 3. Mais je suis très intriguée. Je me demande qui sera le narrateur/la narratrice. Clairement Mitsuko est le centre de gravité de cette série (qui s'intitule "dans l'ombre du chardon", le "chardon" étant le nom d'entraîneuse de Mitsuko).
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Deuxième roman de cette pentalogie « L'ombre du chardon », où l'on retrouve comme dans « Azami » Mitsuko.

On en apprend plus sur son histoire, sa vie. Pleine de tragédies, de batailles, mais aussi de désir et de vie. Des vies qui s'entremêlent, qui s'éloignent, pour se réunir une dernière fois.

Un récit émouvant, doux, qui parle d'une renaissance avec amour. Des secrets sont présents, tous reliés par de fragiles liens, et leur découverte ne fera que renforcer l'amour maternel.

Une lecture que j'ai aimé, douce et mouvementée en même temps. Tendre et intime.
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Hozuki est 2eme opus de l'ombre du chardon.Celui-ci peut être lu indépendamment des autres opus, mais il est plus intéressant de lire l'ensemble de cette pentalogie . Par contre, je trouve très dommageable que la présentation de l'éditeur en dévoile autant sur l'intrigue de ce court roman.

Mistsuko, l'ancienne amante de Misuo (cf Azami), tient aujourd'hui une petite librairie d'occasion avec sa mère. Plutôt solitaire, elle est comblée par sa vie simple et Taro, son fils metis et sourd muet et. Une rencontre avec une cliente, femme de diplomate, remettra en cause un lourd secret.

Encore une fois Aki Shimazaki réussit à créer, à partir d'une petite tranche de vie, un créer un véritable univers. La psychologie et la personnalité du personnage principal sont approfondies. L'histoire de Mitzuko est décrite dans sa complexité et avec beaucoup de précision en peu de pages. Son amour pour son fils est très touchant malgré une rencontre improbable : 2 âmes cabossées par le vie se rencontrent pour se sauver la vie mutuellement.

L'écriture est simple mais douce et délicate. J'adore ce style tout en finesse qui suggère plus qu'il ne décrit. In moment de lecture tout en poésie, où le langage des fleurs s'accordent avec le destin de chacun.
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Deuxième opus de la pentalogie L'ombre du chardon, Hôzuki* est un livre touchant, plein de charme qui mêle émotion, amour maternel et secrets de famille.

C'est la belle et mystérieuse Mitsuko, dont nous avions fait furtivement la connaissance grâce à son camarade de classe Mitsuo, qui a la parole et nous raconte un pan de sa vie. La jeune femme a mis son projet à exécution et tient maintenant une librairie de livres d'occasion, essentiellement des ouvrages de philosophie, matière qu'elle affectionne particulièrement. Elle mène une vie paisible et harmonieuse avec sa mère, qui la seconde occasionnellement à la boutique, et son jeune fils Tarô, un garçonnet âgé de sept ans, métis et sourd de naissance. C'est un enfant aimant, intelligent et doué d'une grande maturité. Toutefois, chaque vendredi soir, Mitsuko, comme nous l'avions découvert dans le tome 1, travaille comme entraîneuse dans un bar très chic du centre-ville. Ce travail très lucratif lui permet d'assurer son indépendance financière et d'offrir à son fils une scolarité dans un établissement spécialisé. En même temps, elle apprécie cette soirée de discussions intellectuelles avec des clients érudits.

Cette vie équilibrée se poursuit tranquillement jusqu'au jour où une certaine Madame Sato, une femme élégante et distinguée, épouse de diplomate, entre dans la librairie accompagnée de sa fillette de quatre ans, Hanako, afin d'acquérir un certain nombre d'ouvrages. Les deux enfants, malgré le handicap de Tarô, sont immédiatement attirés l'un par l'autre, trouvent une belle complicité et s'amusent joyeusement, pour le plus grand plaisir de Madame Sato. Peut-être pourraient-ils se rencontrer à nouveau et nouer des relations amicales, suggère-t-elle… le lecteur sent la réticence de Mitsuko, femme indépendante qui ne souhaite se lier d'amitié avec quiconque, de crainte que son existence harmonieuse s'en trouve perturbée. A-t-elle des secrets bien cachés au fond d'elle-même ? Quel mystère entoure la naissance de Tarô ? Madame Sato tente bien également de lui faire des confidences sur sa propre vie, sa famille, son couple et ses états d'âme, mais se fait rabrouer sèchement. Insidieusement, n'essaie-t-elle pas de s'immiscer dans l'intimité de Mitsuko et d'en percer ses secrets ? Je n'en divulguerai pas davantage.

Une fois encore j'ai été touchée par l'écriture d'Aki Shimazaki tout en finesse, sensibilité et pudeur. Elle a l'art de nous raconter des histoires, des tranches de vie émouvantes au sein de la société japonaise très codifiée. On en apprend beaucoup sur la culture et les rites du pays. Beaucoup de délicatesse et de subtilité dans ce court roman que j'ai dégusté tout tranquillement pour mieux en goûter les nuances et la subtilité. L'autrice a révélé dans un entretien que, dans ses livres, elle écrit « sur la vie et l'amour ». C'est effectivement ce qu'elle nous prouve dans chaque roman. Ici elle aborde avec une certaine retenue la force du lien maternel, qu'il soit biologique ou non… et c'est beau !


*Hôzuki = fleur de physalis en japonais

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L'hôzuki est une physalis qu'on appelle Amour en cage ou Cerise d'hiver.
La suite d'Azami, nous amène à suivre Mitsuko, le premier amour de Mitsuo. Après avoir vécu une intense relation, tous deux ont suivi des voies séparées. Mitsuo s'est retiré à la campagne et a créé une revue sur l'Histoire, et Mitsuko, alias Azami, a ouvert une boutique de livres anciens et rares. Avec son fils Tarô, un enfant sourd et muet, elle vit en compagnie de sa mère et a gardé son rôle d'entraîneuse. Une fois par semaine, en secret, elle se perruque, se grime et endosse le costume de la femme fatale.
Un jour dans sa librairie, elle reçoit la visite d'une femme très raffinée, accompagnée de sa fille, qui désire acheter des écrits philosophiques pour son mari, un diplomate basé en Allemagne. Alors qu'elles sont dans les rayons à rechercher des titres, Tarô invite la petite fille à venir dessiner avec lui et un lien se tisse instantanément. le début de cette amitié soudaine est une connexion particulière, comme si elle avait quelque chose de fusionnel et de viscéral.
De nature réservée et prudente, Mitsuko va baisser sa garde pour faire plaisir à son fils car sa nouvelle amie, Hanako, souhaite le revoir. Si les échanges entre les mères étaient simplement courtois, une petite sympathie va se tisser et mener l'énigmatique Kalo Sato à plus se dévoiler. le poids de ses confidences sera lourd…

« Je revois le visage de Shôgi, docteur en philosophie. J'entends sa voix : « L'avortement est une prérogative de l'humain. » Je lève les yeux vers le ciel. Je dessine dans ma tête une chaîne dont chaque maillon porte un nom : Shôgi – moi – mon dernier amant Mitsuo – le journaliste de sa revue Azami – l'homme qui a donné la revue au diplomate – la femme du diplomate venue à ma boutique – sa fille Hanako – Tarô. Tous sont liés entre eux directement ou indirectement. le début et la fin sont liés sans se connaître. Si je n'avais pas rencontré Shôgi, je n'aurais probablement pas eu Tarô, bien que Shôgi n'en soit pas le père.
J'achève ma cigarette. Socrate miaule devant la porte. En ouvrant, je chuchote : « Toi aussi, tu es un maillon dans cette chaîne. » Il me dévisage, comme s'il répliquait : « Non, je suis seul. »

Les coïncidences de la vie sont des surprises pas toujours agréables. Quand certains chemins se croisent, on peut en ressortir très blessé. Ce deuxième opus rentre dans l'intime secret de Mitsuko, une femme qui a cherché la rédemption en étant mère. Dans cette histoire, c'est l'amour d'une mère pour son fils qui est raconté dans une confession presque mystique.
L'écriture pleine de tendresse est à la fois légère et passionnée. Elle pose l'éternelle question sur la théorie de l'instinct maternel.
Un beau roman, très japonais dans son maintien, mais sans frontière aussi…
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Tout est lié. Les actes et les décisions que l'on a posés hier ne restent pas sans conséquence pour les autres.

Dans la librairie de livres d'occasion tenue par Mitsuko, une femme très élégante passe une commande d'ouvrages de philosophie. Elle est accompagnée de sa fille, Hanako.
La cliente semble vouloir se rapprocher de la libraire tandis que Tarô, le fils de cette dernière, se lie d'amitié avec la petite Hanako.
La rencontre vient gravement troubler la quiétude du quotidien, surtout, une fois encore, elle contraint Mitsuko à se confronter à son histoire, plus exactement à un geste commis sept ans plus tôt.
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Un deuxième volume de la pentalogie "L'ombre du chardon" qui remplit les promesses du premier.
Beaucoup de justesse, de douceur, de vie dans ces lignes. Après Mitsuo, nous continuons notre parcours et attachons nos pas à ceux de Mitsuko. C'est une femme simple, touchante, qui prend la vie comme elle vient, fait de son mieux et qui essaie d'y trouver son compte, un épanouissement. Solitaire, elle vit pour elle, son fils, sa mère, ses livres. Mais pas d'égoïsme, pas d'indifférence à l'autre. Juste un besoin d'équilibre de protection. Elle a fait des choses pour survivre, elle en fait encore. Elle a quelques regrets, mais pas tant, et rien qui la fige, la bloque.
Oui, cette femme, cette écriture m'ont parlé. Je pense continuer à égrainer les petites pépites de l'autrice au fil de mes autres lectures, comme un fil rouge qui m'accompagnera.
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Deuxième tome d'une pentalogie, centré sur Mitsuko
Quelques années plus tard, des zones d'ombre s'éclaircissent, les personnages gagnent en profondeur. J'ai beaucoup aimé cette histoire, toute en finesse et délicatesse mais dont, délibérément, je ne dirai rien.
Je lirai le troisième tome avec plaisir.
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La chaîne, qui relie les êtres humains, entre eux mais aussi avec les plantes et les animaux, tel est le thème traité dans ce second volume de la série "L'ombre du chardon". Un roman plein de tendresse et de sensibilité, loin de l'atmosphère pesante du premier tome. La belle et mystérieuse Mitsuko, érudite et amatrice de livres rares, que l'on avait découverte dans "Azami" en serveuse de bar et entraîneuse à ses heures, tient ici la première place, en compagnie de son fils et de sa mère. Des liens se tissent, des secrets se dévoilent, sous l'égide de cette plante étrange aux fruits rouges encagés qui donne son titre au roman. Un délice (le roman)…
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