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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
En voilà un roman qui porte bien son titre! Enfin, "Tout ça pour rien" aurait également fait l'affaire.
Livre-boulet par excellence, long de plus de 500 pages, regroupant tous les ingrédients d'un roman auquel la lectrice que je suis n'a pas adhéré: des personnages caricaturaux et sans profondeur, des situations - elles aussi - caricaturales, des répétitions lassantes, des détails inintéressants, la lenteur de l'histoire, etc.
Les seuls points positifs de ce livre sont, d'une part, l'écriture de qualité et, d'autre part, le fait que la lectrice belge que je suis saisit toute la chance d'avoir un système de santé de qualité à prix abordable (contrairement au modèle anglo-saxon).
J'avais adoré "Il faut qu'on parle de Kevin", bien aimé "Double faute" mais, là, je suis guérie de Lionel Shriver pour un certain temps!
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La tentation de Venise ! Tout plaquer, famille, travail et amis pour recommencer à zéro à l'autre bout du monde. Shep Knacker est sur le point de réaliser son rêve, bien que pour lui la destination soit en réalité Pemba, une île au large de Zanzibar. Billets d'avion en poche, il rentre chez lui annoncer la bonne nouvelle. Patatras, cette utopie est brisée net par la révélation du cancer de son épouse, cancer du genre rare, violent, au traitement coûteux. Il n'est plus question de partir mais plutôt de s'accrocher à un job, certes miteux, mais doté d'une indispensable assurance santé.
A travers Shep, sa femme Glynis, leurs amis proches et leurs familles éloignées, Lionel Shriver nous dépeint les effets de la maladie. Sur les corps tout d'abord, sur les relations humaines ensuite. Avec la précision d'un chirurgien, l'auteur démasque toutes les hypocrisies sociales, analyse la manière dont la maladie peut renforcer les liens mais aussi les briser, ou encore la façon dont elle transforme les victimes en bourreaux, les bien-portants en moutons. Ce constant n'est pas forcément plaisant mais assurant brillant et incisif.
En vérité, Lionel Shriver s'attaque au système de santé actuel des Etats-Unis et au-delà à toutes ses valeurs, la réussite, le dollar-roi, l'ultra consumérisme. La charge est lourde, souvent juste, le ton caustique. Cependant, les répétitions à n'en plus finir et le ton tellement rhétorique des protagonistes amenuisent la portée du propos et finissent par agacer d'autant que les positions des uns et des autres n'évoluent pas franchement au cours de 500 pages. du coup, les personnages perdent peu à peu leur humanité pour se réduire à un discours désincarné, somme tout un peu vain. On en viendrait presque à souhaiter la mort rapide des malades et la fin du livre qui se révèle bizarrement, j'allais écrire artificiellement, heureuse et sereine, tout à l'inverse de ce qui l'a précédé.
Conclusion, un peu facile mais si vraie, tout cela pour ça ?
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