Une si belle école

Beau roman de la vie d'une jeune institutrice années 1954. La passion de son métier, l'amour des enfants, l'évolution de l'Education Nationale,

Le parcours d'une institutrice de la fin du siècle dernier. Un récit sans trop de "fioritures"...Christian Signol nous a habitué à mieux, mais il fait ressortir dans ce livre "l'ambiance" de l'époque, ce en quoi, il ne se trahi pas.

Lecture en mars 2016, j'avais oublié de publier la critique.


Une si belle école narre la vie d'un couple d'instituteurs ruraux .
Le récit commence avec l'affectation d'Ornella Péruggi dans un petit village du Lot, Ségalières où elle devra partager son temps entre petites et grandes classes. Etre institutrice est pour elle une vocation depuis toute petite. Ce ne fut pas facile pour elle, issue d'un milieu fort modeste, avec un père d'origine italienne.
Ornella raconte sa vie, son mariage avec Pierre, instituteur lui aussi, qui sera grièvement blessée en Algérie lors de son rappel sous les drapeaux, les difficultés avec certains enfants mais surtout avec quelques parents, ses doutes, ses espoirs, ses joies quand les enfants réussissent…

Signol, bien documenté, avec un brin de nostalgie anime cette école a jamais disparu où l'on écrivait avec des plumes sergent major à l'encre violette, où la craie qui dérapait sur le tableau noir faisait douloureusement crisser les dents, les leçons de morale qui n'étaient pas "instruction civique" , l'Ecole normale, avant qu'elle devienne IUFM, le certificat d'études, l'examen d'entrée en sixième …
Signol évoque aussi les multiples programmes scolaires qui se sont multipliés, à outrance, au cours de la carrière d'Ornella et de Pierre : plus de quarante ans de réformes tantôt salutaires, tantôt dangereuses, voir pernicieuses.

Un livre agréable à lire pour ceux et celles qui ont connu cette école publique laïque.

Un début que j'ai trouvé interessant (ma mère était institutrice exactement dans les mêmes années que le personnage). le regard sur les enfants sonne juste. le récit de l'ensemble de la carrière de cette instit est un peu insipide.

Livre agréable, mais avec un goût de "déjà lu". Histoire presque similaire dans la "soupe aux herbes sauvages" d'Emilie Carles.

Tatatatam...! C'est la première fois que je me lance dans la lecture d'un "roman du terroir", comme on dit. J'ai voulu tenter, car si je connais les noms et titres des auteurs de référence, je n'en connais pas les contenus et les styles. Je n'ai pas pris de risques : je me suis tournée vers un auteur phare du genre, et vers un titre prêté par ma mamie en personne ! Excusez du peu. Et je dois dire que pour une première fois, ça ne s'est pas trop mal passé, même si j'ai un peu traîné la jambe et si je n'ai pas une folle impatience d'en lire un autre. J'ai plutôt hâte au contraire de me replonger dans mes romans pour ados ! En fait, dès le début, j'ai été un peu agacée par du vocabulaire et des expressions récurrents, et dans l'ensemble, le ton de l'ouvrage m'a un peu tapé sur les nerfs - la petite institutrice parfaite, genre Gérard Klein des années cinquante au féminin, ce n'est pas ma tasse de thé. En revanche, j'ai été très intéressée par la description du milieu rural de cette époque, des conditions de vie et de l'évolution de l'enseignement au cours du XXème siècle. On voit que la tâche n'était effectivement pas facile ! Et les descriptions des paysages donnent envie de voyager, et d'aller passer un petit moment dans cette région qui a l'air tellement magnifique...(soupir).
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Ce n'est pas mon livre préféré de Christian Signol mais j'ai passé tout de même un bon moment
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