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De son lit, il a une fenêtre sur un petit espace de monde,
de sa fenêtre, le regard porté vers un peu d'horizon.
La gare d'Austerlitz, en face de l'hôpital, lui suggère de porter ses pensées et ses espoirs plus loin encore.
Se rappelle à sa mémoire une découverte extraordinaire, une sortie scolaire fabuleuse.
Dans une grotte, accessible par deux boyaux secrets, un mur peuplé d'Aurochs, de tons ocres et de mammouths bruns raconte une histoire lointaine.
Son histoire, à lui, Georges, sera peut-être brève.
Fichue leucémie !
A 15 ans, on a toute la vie devant soi.
La fameuse grotte, aujourd'hui, est fermée, ses accès condamnés.
Aussi injustement condamné que lui.
George décide de faire une dernière escapade avant que la maladie ne le saisisse définitivement.
Prenant les voies de la gare d'Austerlitz en fugueur, Georges souhaite vérifier que les peintures qui l'ont tant fait rêver sont toujours à leur place et que leur magie opère toujours.

: « Un billet pour la vie s'il vous plaît ». Ce petit sous-titre complémentaire résume assez bien l'humeur et le ton de ce roman court. Pour en humer toute l'essence avec ses sens, il est conseillé de le réserver à une lecture en milieu calme et les images vous viennent avec douceur, l'émotion s'installe.
Lu en diagonal, on risque de passer à côté de l'atmosphère onirique inspiré par la fièvre et le rêve surréaliste de George.
La scène a presque quelque chose de sacré. La création émerge à petites touches de peinture, l'artiste de l'époque paléolithique apparaît à Georges à l'endroit même où le miracle artistique a survécu à l'action du temps.
Georges est un personnage bien entouré, la maladie l'enferme dans une réalité subjective qui changera avec la force de vie et le courage dont il s'anime, ceux-là même qui porteront les jambes du personnage et ses pensées vers un dernier plaisir, un plaisir salvateur.
Anne Sophie Silvestre, auteure de Eulalie de Potimaron et du Chevalier d'Eon, peut aussi parler de choses graves, et mettre son expérience de médecin au service de l'écriture pour parler de la maladie avec délicatesse, sensibilité, sans pathos. Les rêves et les petits bonheurs sont salutaires et vitaux. On ne gâche rien en révélant que la fin est heureuse. de belles rencontres, de la chaleur, des amis, une famille, du bonheur, de l'espoir, voici ce qui vous attend entre ses pages.
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Georges a 15 ans et est atteint de la LAL, c'est pour ça qu'il vit dans le service pédiatrie de l'hôpital Salpêtrière, au dessus de la gare d'Austerlitz.
Les annonces invitent Georges au voyage, jusqu'au jour où las de tous ses traitements et ayant envie de voir la fameuse grotte dont Jean-Charles (qui fait les annonces à la gare) lui a parlé, il part...

Un très joli roman "initiatique" et positif, sur la maladie, l'espoir, la beauté, l'amitié.
Facile à lire, un peu trop court peut-être...
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Ma gare d'Austerlitz, c'est une belle histoire de combat contre la maladie dans la veine de Nos étoiles contraires, mais sans histoire d'amour et avec une fin bien plus heureuse. Une histoire plus adaptée à un public pré-adolescent pour leur parler de la maladie sans pour autant leur faire pleurer des rivières de larmes.

Sans prise de tête et avec beaucoup d'optimisme, Georges parle de sa maladie, de ses traitements, plus ou moins efficaces, de sa relation avec les autres enfants de l'unité pédiatrique de l'hôpital de la Salpêtrière et avec le personnel médical.

Mais, surtout, Georges raconte sa passion pour les trains, image incarnée du voyage, de l'aller avec retour ou pas, comme on veut et pas comme on peut. Avec tendresse, il décrit aussi le personnel des gares, que les voyageurs croisent à peine sans les retenir. Lui qui est coincé à la gare sans possibilité de départ à l'horizon, c'est avec eux qu'il voyage ; il connaît leurs anecdotes, le nom de la voix qui annonce les départs et les arrivées...

Une histoire entre combat pour la vie, onirisme et voyage initiatique, qui est agréable à lire sans pour autant être extraordinaire. Il lui manque en effet un peu de réalisme pour séduire l'adulte que je suis. Pour autant, je pense que cela peut faire un beau cadeau pour un enfant.
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Georges, 15 ans, est atteint d'une grave leucémie. Il est hospitalisé à la Salpêtrière, d'où il entend les annonces d'accueil de la gare d'Austerlitz qui jouxte l'hôpital. Alors parfois, pour s'évader de son univers confiné, Georges se rend chez cette voisine. Au gré de ses escapades, il a même sympathisé avec le personnel de la gare (Jean-Charles et Bambi.) Un jour, Georges observe avec envie un groupe d'enfants qui part en vacances. Sa décision est prise aussi vite qu'elle est non préméditée : il va prendre le train et aller découvrir cette grotte aux peintures rupestres dont Jean-Charles lui a parlé et qui le fascine d'avance.
Un beau petit roman qui se lit très vite, sur le besoin de s'évader lorsque notre quotidien devient difficile à supporter. Cette subite envie de liberté n'est évidemment pas sans risque : quand on est malade et surveillé à chaque instant, ce n'est pas pour rien. Mais on comprend que cela peut devenir une nécessité quand on sent qu'on suffoque et qu'on éprouve le besoin d'oublier pendant une courte parenthèse tous ses soucis.
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C'est l'histoire de Georges 15 ans, atteint d'une maladie très grave, et qui vie a côté de la gare d'Austerlitz. Il a envie de partir loin de cette hôpital...
J'ai bien aimer se libre car je pensais qu'il allais être plus triste que se que je pensais, je le conseil a tout le monde et a n'importe quel âge
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Ce roman est court, il ne fait « que » quelques pages, moins d'une centaine, mais qu'est-ce qu'il est puissant. La vie de Georges a beaucoup changé depuis que sa grave maladie a été diagnostiquée. Il passe désormais le plus clair de son temps à l'hôpital, à prendre de lourds traitements, à se battre pour vivre et à rêver d'évasion… Jusqu'au jour où il franchit le pas, monte dans un train et s'en va vers l'inconnu, faisant du rêve une réalité.

Le sujet qu'Anne-Sophie Silvestre n'est pas joyeux, et c'est un euphémisme, mais elle le fait avec beaucoup de délicatesse et ne tombe pas dans le pathos. Au contraire, ce roman respire l'optimisme et l'espoir. C'est un roman qui fait du bien, qui donne le sourire… Mais attention, avant cela, l'auteur – sadique comme elle est – tordra votre petit coeur de lecteur dans tous les sens, vous faisant passer par mille émotions contradictoires : joie, tristesse, espoir, peur…

Il faut dire que Georges, le personnage principal, est charmant et touchant. C'est quelqu'un de sympathique, naturel, authentique… quelqu'un qui dit les choses telles qui les pensent. Difficile dès lors de ne pas se sentir concerner par ce qui lui arrive, au point de vibrer, de souffrir, d'espérer en même temps que lui. En plus de cela, s'ajoutent des personnages secondaires forts attachants : Bobo, Elliott le Dragon…

Enfin, comment ne pas parler de la plume de l'auteur ? Les mots sont choisis avec soin, cela se voit, cela se sent. Ce qui donne une grande fluidité de lecture, en effet, les mots coulent tout seuls. le seul problème de ce roman… c'est qu'il est trop court ou qu'il se lit trop vite. J'en veux encore !

En somme, Anne-Sophie Silvestre nous livre encore une fois une petite perle, un bijou d'humanité, un roman à ne pas rater.

Lien : http://antredeslivres.blogsp..
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Pas facile de trouver les mots pour écrire une critique de ce livre… mince… il m'a pourtant bien plu, j'ai même regretté qu'il soit si court mais en même temps il aurait été difficile de le faire plus long, vu la santé du héros. Bon je me lance…

Plus habituée aux romans jeunesses historiques, Anne-Sophie Silvestre livre ici un récit tout en finesse, en délicatesse sur le désir de vivre. Vivre devrait être un acte naturel pour tous; mais quand on a quinze ans et que l'on passe son temps enfermé dans un hôpital à subir des traitements et examens bien lourds, vivre peut devenir un fardeau dont l'issue la plus simple serait la mort.

La train c'est la vie, il faut savoir choisir le bon, partir à l'aventure, raccrocher les wagons, trouver la force de continuer, d'avancer, de rester tout simplement vivant!

Un récit très touchant qui surfe sur le genre initiatique façon rail-trip (pour reprendre le terme de l'auteure).
Lien : http://sirthisandladythat.wo..
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Le personnage principal est George 15 ans, il est gravement atteint d'une maladie et, pour la surmonter, il écoute les annonces de la gare et il va de temps en temps voir ses amis de la gare. Un jour, alors qu'il était en train d'aller voir ses amis il aperçut un groupe d'enfants qui partaient en vacances, sa décision fut vite prise et il partit à l'aventure avec son ami Stuart qu'il avait rencontré dans le train.
Ce roman plein d'aventures et d'histoires tristes est fantastique.
Ce livre nous a beaucoup plu parce qu'il est vraiment amusant et émouvant avec une histoire mouvementée.
C'est un roman qui se dévore, à lire de toute urgence !
Il a un intérêt documentaire et permet de s'évader.
L'histoire est facile à comprendre.
Nous recommandons ce livre pour ceux qui aiment les aventures et les histoires tristes.
Clément et Valentin

Mon hôpital d'Austerlitz
Le petit garçon (George, 15ans) est atteint d'une maladie grave. Il se sent mieux dès qu'il entend la personne qui parle au microphone. Quand le garçon entend les trains partir, il se sent emprisonné dans l'hôpital. Quand il a fugué, il s'est dirigé vers la grotte dont une personne lui avait parlé et en y allant, il est tombé malade.
Je trouve le livre bien et intéressant car ça raconte qu'être gravement malade ce n'est pas amusant. Je trouve ce livre bien et intéressant car ça raconte la vie d'un jeune garçon qui est malade et pour se sentir mieux, il fugue. Pour nous, l'histoire du livre est triste car l'enfant n'a pas de liberté.
Killian et Cyriaque

Nous avons apprécié ce roman car il est réaliste et montre le vie difficile de Georges atteint d'une maladie grave qui veut à tout prix partir de l'hôpital pour découvrir un environnement différent de ce qui l'a connu. Il montre sa volonté de guérir pour donner de l'espoir aux autres enfants de l'hôpital.

On a bien aimé le livre « ma gare d'Austerlitz » car c'est intéressant et il y a du suspense quand il monte dans le train. Il est intrigant et intéressant.
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Georges est un adolescent de 15 ans et 1 mois. Il est important de le préciser parce que jusqu'à 15 ans et 6 mois, il est encore considéré comme un enfant au service d'oncologie de la Pitié-Salpêtrière de Paris. Oncologie, c' est le mot gentiment utilisé pour cancérologie. Cela paraît plus acceptable, on pense moins au cancer quand on entend cet autre mot. Mais Georges a la leucémie et avec tous les médicaments qu'on lui administre par jour, il serait difficile de l'oublier. Heureusement, juste à côté de sa chambre d'hôpital se trouve la gare d'Austerlitz qui invite au voyage et à la rêverie.

Ma gare d'Austerlitz est un roman émouvant sur la difficulté de grandir avec la maladie. Georges est attachant, il est fort, c'est un combattant. le texte bouleverse, serre le coeur jusqu'aux dernières lignes. le récit est sincère et vrai. Il se lit très rapidement et nous empoigne, nous réveille. Oui, Georges est malade, il va peut-être mourir mais il se bat, tout le monde se bat avec lui. Chacun y met de sa force personnelle pour le prendre par la main et l'aider à se relever. Ce roman ne nous parle pas de la maladie mais de la force de la combattre et il nous envoie cette force violemment jusqu'aux entrailles. A la fin du roman, on se sent à la fois lourd et léger. Aussi lourd que notre coeur contracté par une trop forte tension au fil des pages. Léger comme une plume soufflée par un train lancé à une vitesse folle. Un train qui quitte la gare d'Austerlitz. Fiona, Yakalire

Lien : http://mediatheque.villeneuv..
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Le livre m'a plu car j'ai accroché à l'histoire. Georges m'a touchée avec sa maladie et quand il est parti pour réaliser son rêve de prendre le train.

Nous avons pas aimé le livre au niveau du thème car un enfant dans un hôpital à côté d'une gare, cela ne nous a pas plu .

Ma gare d'Austerlitz est vraiment énervant car c'est trop lent à notre goût .
Ce n est pas trop notre style et nous préférons des histoires avec de l'action.
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