Lorsque l'on ose parler d'un de nos rêves à des proches, confier une envie secrète, un projet un peu fou, une idée qui nous euphorise, il arrive bien souvent que la réaction de ces personnes – qui n'ont en fait qu'une vague idée de qui l'on est réellement et de ce dont est capable – ne soit pas tout à fait conforme à celle qu'on avait espérée. On peut alors se retrouver à la merci d'un œil dubitatif, d'une moue insondable, d'un léger rictus de raillerie, ou d'un sourcil circonflexe. Le pire étant lorsque des mots ironiques et décourageants viennent compléter l'ensemble, vous laissant, tout sonné, sur le carreau, avec cette sensation d'être dingue et/ou naïf et/ou stupide, au milieu de vos rêves réduits en poussière en moins de dix secondes.
- Ne vous préoccupez pas du « Comment » mais uniquement du « Quoi ». Sinon, vous risquez de condamner des rêves avant même qu'ils ne soient nés et de court-circuiter votre succès.
- Ne laissez pas votre petit démon du doute réduire à néant vos envies.
On nous a intimé d'avoir des bonnes notes en maths, et d'essayer d'intégrer une école préparatoire ou des concours de la fonction publique.
On nous a dit qu'un travail, ça se trouvait. On nous a moins dit qu'un travail, ça pouvait aussi se créer.
Et lorsque vous trouvez votre voie, lorsque vos activités vous épanouissent, lorsque votre existence trouve tout son sens, vous aidez les autres par la même occasion ; en les inspirant, en leur offrant votre enthousiasme et la richesse de vos talents. Nous dépendons tous des talents d'autres personnes (d'artisans, d'écrivains, de professeurs, de médecins, de parents, de journalistes – la liste est extensible à l'infini) et nous nous devons de donner le meilleur de nous-mêmes en retour.
Le programme consiste essentiellement à retrouver le chemin de votre cœur et de votre intuition ; et pour ce faire, il est parfois salvateur de mettre sa réflexion au repos et de solliciter d'autres types de traitement de l'information. Si le programme cherche à vous surprendre, c'est pour que votre « petit analyste intérieur » se taise, pour une fois…