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Citations sur La gouvernante suédoise (39)

Surprise par la dureté de son regard, Livia regarde le petit garçon: " Je ne sais pas, Isidore. Mais c'est vrai que la tristesse peut devenir une maladie..." (p. 303)
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Les deux derniers jours sont étranges, dans l'appartement vidé de tout souvenir personnel et de la plupart des meubles, précipitamment vendus. C'est devenu un lieu irréel, où l'on et en transit, dans l'inconfort matériel et moral de qui n'a plus vraiment d'assise, la nostalgie de ce que l'on quitte, l'impatience inquiète de ce vers quoi l'on va. (p. 136)
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Longtemps on se sent seul parmi les hommes, jusqu’à ce qu’un jour on débarque parmi ses propres morts. On éprouve alors leur présence discrète – ceux-là ne sont pas turbulents, mais constants… L’apport original de chacun à sa propre personnalité apparaît bien modeste au regard de l’héritage que nous lèguent les morts. Nombre de trépassés que je n’ai même jamais vus continuent à vivre en moi : ils s’agitent, ils travaillent, ils obéissent au désir et à la crainte. 

Sándor MÁRAI
Les Confessions d’un bourgeois, 1934
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Sa voix à elle est sans éclat, et ses mots sont des mots tristes, sans écho, elle le voit bien; des mots qui ne laisseront aucune trace, un jour, dans la mémoire des enfants, parce que ce sont les mots d'un temps sans bonheur.
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Comme tout a changé ! Comment se peut-il que tout ce qui faisait son bonheur soit devenu source de chagrin ?
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Depuis le parvis de la gare, on ne voyait rien des voies en contrebas, et c'était bizarre ce départ invisible dont on ne percevait que le son, de plus en plus faible. Et puis plus rien. Livia était partie.
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Qu'elles sont singulières, à Stockholm, ces journées de novembre où la nuit tombe si tôt, où le jour disparaît à peine né ! Qu'il est étrange ce temps où les bruits de la ville se voilent soudain d'une brume devenue étoupe ! Où, pour celui qui écarte doucement le rideau de la fenêtre, tout, dehors, semble devenu un peu irréel : rues nébuleuses, où les réverbères déjà allumés projettent ça et là l'incertaine lumière du gaz, dessinant l'ombre fugitive d'un passant, l'esquisse d'un fiacre, le fantôme d'une calèche.
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《 Je vais remettre la petite dans son lit》 ,dit-elle en se levant brusquement,tandis que l'enfant déjà presque rendormie se love autour de son cou.
Léonard va jusqu'à la porte avec elle et continuant leur conversation interrompue:
--Mais vous Livia, après, qu'allez-vous faire?
Sans répondre, la gouvernante lui sourit et referme doucement la porte derrière elle.
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Faut-il rappeler que je ne dispose d'aucune photo de Livia. (...)
Mais , mystérieusement, je sais tout d'elle: peut-être parce que rien n'est si proche de nous que ce qui nous fait rêver enfant. (p. 82)
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Au cours de ces échanges de lettres, l’atmosphère de la maison gagne encore en tension. On s’observe. On attend. Il va se passer quelque chose, mais rien n’arrive. C’est comme un orage qui menace autour d’eux en ce printemps au ciel capricieux. Comme une pluie dont on sentirait l’approche, mais qui ne vient pas. Comme un cri retenu dans la gorge, et qui n’est pas poussé. Même les enfants sont nerveux, désœuvrés, pleurnichards, inquiets d’ils ne savent quoi.
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