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Citations sur La gouvernante suédoise (39)

Elle parle encore beaucoup de sa mère, du manque qu'elle éprouve de sa présence, de sa tendresse, et de la tristesse de l'incommunicabilité: "Les lettres ne suffisent pas, quand on est loin, et même, il arrive, murmure-telle, qu'elles fassent du mal.
Parce que les mots une fois écrits, tu comprends, sont parfois pires que les paroles" (p. 263)
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Dans le grand salon, ce matin baigné de soleil, ils sont là tous les trois, Léonard Sèzeneau, sa femme, et elle, Livia, un peu comme trois acteurs sur une scène, encore ignorants de leurs rôles.
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Oui, le regard existe entre eux : c'est le regard d'êtres qui ont l'un de l'autre une connaissance intime, profonde, mais c'est un langage silencieux, secret, invisible aux autres. (p 135)
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Maman n’était pas malade, intervient Isidore. Elle était juste triste. D’être ici, dans cet affreux pays, comme nous, d’ailleurs, mais plus que nous. »

Surprise par la dureté de son regard, Livia regarde le petit garçon : « Je ne sais pas, Isidore. Et c’est vrai que la tristesse peut devenir une maladie… En tout cas, de bébé Alice n’y est pour rien, et elle a comme vous perdu sa mère. Elle a besoin de vous. »
Et à travers les mots qu’elle s’entend prononcer, dont elle voit le reflet sur le visage des quatre petits, elle éprouve elle-même singulièrement la cohésion de ces enfants là, de cette fratrie, elle sent de façon presque douloureuse la force qu’ils représentent autour du bébé tous les cinq, dans la profondeur de leur unité. Alors qu’elle, la gouvernante, n’est et ne sera jamais qu’une étrangère.
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On prépare Noël. La maison n'a jamais été aussi lumineuse, aussi joyeuse, car on allume à plaisir lampes et bougies, on en met partout, jusque sur l'appui des fenêtres, et c'est beau dans la nuit toutes ces fenêtres éclairées. Les enfants, les bonnes sont tout excités à l'idée de la fête. Hulda elle-même se laisse gagner par cette gaieté. Avec Livia, elle parle de décoration de tableau, de sapin de Noël, de cadeaux. Comme tout semble harmonieux dans la musique des airs de Noël qu'elles jouent au piano à quatre mains, la gouvernante et elle, pour la grande joie des enfants.
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Elles sont suédoises toutes les deux.Et lui,cet homme qui est là,debout entre elles,est français,différent,étranger.Par son pays,mais aussi,et surtout,parce que c'est un homme et parce qu'elles sont femmes.
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Puis j'ai fini par un peu oublier. Oublier les récits de tante Alice, oublier le charme dérangeant de la petite troupe de ces enfants suédois, oublier les mystère de Livia. J'étais si occupée à grandir, à vivre à mon tour.Le temps s'emballe entre la fin de l'enfance et l'âge adulte...
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Dans ce visage, dans la raideur de ce corps, il y a quelque chose d'effrayé. Mais aussi d'enfantin, qui apparaît malgré la rigueur du vêtement, dans la mousse de cheveux blonds que la coiffure de l'époque-chignon serré derrière la tête- peine à maintenir, comme dans la douceur de l'ovale du visage, la clarté du teint qui contraste avec l'engoncement du corsage, la sévérité du minuscule médaillon attaché au cou par un ruban noir.
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Le dîner entre lui et Léonard silencieux sera difficile pour la jeune femme.Il aura même quelque chose de sinistre en dépit du soleil de mai qui entre,ce soir,à longs rayons tardifs dans la pièce,jouant sur la nappe blanche et la place vide de la fugitive.
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Puis j'ai fini par un peu oublier.Oublier les récits de tante Alice,oublier le charme dérangeant de la petite troupe de ces enfants suédois,oublier le mystère de Livia.J'étais si occupée à grandir,à vivre à mon tour.
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