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J' ai été captivé de bout en bout par ce récit terrifiant , poignant , désespéré ,sombre , nerveux , impitoyable , ......qui offre au lecteur la vision apocalyptique d' une Afrique du Sud post-apartheid gangrénée par la maladie , la corruption généralisée, les croyances archaïques criminogènes , les haines ancestrales inextinguibles , une injustice sociale criante , la pauvreté du plus grand nombre et surtout une extrême violence tournée essentiellement vers les femmes et les enfants.
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C'est la deuxième fois que je lis Roger Smith, la première était pour le roman de Mélange de sangs que j'avais trouvé moyen. Et cette fois-ci c'est pareil. Un peu comme Deon Meyer ou Henning Mankell, Roger Smith montre la violence de sexe dans l'Afrique du Sud le seul problème c'est qu'il n'est pas le seul. Les personnages sont simple et peu travaillé (joue fort sur les stéréotypes) mais une bonne histoire à besoin de plus que ça pour être marquante pour l'imaginaire. Là, on dirait les nouvelles; quelques points de vue peu travaillé mis à fond la caisse mais rien pour retenir le lecteur. Moi à la longue je m'endors durant la lecture tellement les traits ont été tirés jusqu'à exploser.
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Première découverte de ce genre de lecture et n'en déplaise.

Le sable était brûlant relate la vie des hommes noirs et des hommes blancs en Afrique du Sud après l'Apartheid.
Tout commence par le meurtre de la famille de Robert Dell (surnommé Dell) déguisé en accident de voiture. Une manipulation est mise en avant où Dell est accusé de ce triple meurtre.
Par la suite, le destin de plusieurs personnages sera lié au cours du roman:
- Dell tente de prouver son innocence dans ce monde de manipulation où les noirs prennent le dessus sur les blancs et le gouvernement essaie de se protéger
- Inja, un zoulou qui sème la terreur dans la vallée où il vit et se lie aux Boers (blancs) pour manigancer les choses comme bon lui semble et ne se freine pas sur la barbarie
- Sunday, une jeune fille vivant dans le village d'Inja et qui se trouve forcée à épouser Inja dans le but de le soigner du sida
-Zondi, un ancien du village zoulou appelé suite à un fax bien étonnant le poussant à revenir sur sa terre d'origine.

L'auteur plonge le lecteur très rapidement dans le vif du sujet où le meurtre est déjà prédominant sans outrepasser sur les détails. Les scènes de barbaries ne manquent pas dans ce livre et plongent en haleine le lecteur qui veut poursuivre l'intrigue très rapidement.
Une mise en avant sur les traditions africaines et la vie des zoulous permet de changer d'univers très rapidement.

Une véritable trouvaille qui fait que le lecteur ne souhaite pas que l'intrigue s'arrête! A dévorer sans modération!
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« Il y avait toujours quelque chose à fuir dans ce pays. »


Waouhhhh . le moins que je puisse dire, c'est qu'il faut s'accrocher dur pour lire cet excellent polar ; avoir le coeur accroché, mettre sa moralité dans sa poche et le mouchoir dessus, et ses cordes vocales en berne car l'envie de hurler se fait sentir plus d'une fois….

Bienvenue en Afrique du Sud contemporaine, post apartheid, dans ce pays bouffé jusqu'au trognon par la corruption, où l'épidémie de SIDA explose, et l'on pense (encore) extirper le mal en refourguant ses virus à une vierge que l'on sacrifiera au nom des coutumes Zoulous, dirigé par des politicards pourris jusqu'à la moelle et encadrant une police encore plus pourrie, où les anciens mercenaires reprennent du service….

Vous en voulez encore ?

Il faut avoir le coeur accroché, et pourtant, c'est aussi la main qui s'accroche à ce livre. Car aussi percutant, et incisif soit-il, avec ses personnages immondes, cette gamine que l'on voudrait extraire manu-militari de ce bourbier, malgré la violence ambiante qui règne, ce livre est un régal à lire.

Les chapitres courts donnent un rythme parfait, le style colle aux personnages et à la situation, les évocations et les images réalistes.

Suspense garantie, dépaysement total, frissons garantis.
Et en plus, je ne vous ai absolument rien dit de l'histoire. Trop forte !!!!


Encore une fois le redoutable Bernard Poirette a visé juste. Il vient de rentrer de vacances, et hélas ses bons conseils de lecture avec !!!!



Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Roger Smith nous transporte dans une Afrique du Sud souffrante du sida, traumatisée par la politique d'apartheid, régie par le vice, l'immoralité et la violence. Une écriture puissante et marquante, autant que chaque personnage de cette histoire. J'ai adoré, et lirai le prochain c'est certain.
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Comment dire ? Sans concession. Roger Smith nous livre, pieds et poings liés, une vision de l'Afrique du Sud qui n'offre que peu de place à l'espoir. Si l'apartheid est tombé, il n'en a fait que révéler de manière encore plus criante les inégalités très fortes sous-tendant cette société. D'une certaine façon, ce qui pouvait unifier les gens dans un combat politique, pour ou contre l'apartheid, a volé en éclat devant une cruelle réalité économique non moins exempte de violences idéologiques par son libéralisme sauvage.
Sauvage et violent, le roman l'est. Entre anciens mercenaires blancs et nouveaux bouchers noirs, l'ambiance est à couteaux tirés, pour ne pas dire à machettes, et les idéalistes comme les rêveurs n'ont pas d'autre choix que de devenir des tueurs à leur tour puis mourir.
Situer une grande partie de l'action parmi les Zoulous ravagés par le sida donne un parfum de charnier encore plus insoutenable. Une histoire de vengeance et de mort, mais surtout de mort.
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Depuis la lecture de son premier roman en 2011, Mélanges de sangs et de Blondie et la mort en 2012, je suis un inconditionnel de Roger Smith.

Et ce nouveau roman de Roger Smith est un diamant aux bords coupants comme les lames d'un rasoir.

Corruptions, traditions ou folklores, bains de sang, l'auteur parvient une nouvelle fois à étourdir son lecteur dans un tourbillon de violence.

Le sable était brûlant est l'occasion pour le lecteur de retrouver Disaster Zondi, que l'on avait rencontré dans Mélanges de sangs.

Un auteur à découvrir d'urgences ! À noter la magnifique couverture de l'édition française que l'on doit aux éditions Calmann-Lévy.
Lien : http://www.4decouv.com/2013/..
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