Benoît Sokal, on le connaît principalement pour son goût très particulier : celui de personnifier les animaux.
Geluck c'est le Chat, lui c'est le célèbre Canardo qui nous rappelle tant un certain flic à l'imperméable au volant d'une 403 très vieillissante (qui appartenait à
Roger Pierre).
Là, cette fois les hommes sont des bipèdes et les animaux restent ce qu'ils sont dans la nature. Une histoire qui revisite la seconde guerre mondiale vécue par le village de Ste Geneviève.
Augustin Morel et Marianne Ordonnez en sont les deux malheureux héros.
Un groupe de résistants, un collabo, des allemands... Oui bien sûr, un sujet rabâché mais en BD pas sûr d'en avoir beaucoup croisés beaucoup traités avec autant de talent tant dans le dessin que dans le scénario. Peut-être et sûrement
Jean-Claude Servais aurait pu faire aussi bien mais
Benoît Sokal est aussi une sacrée pointure
Je suis très content de cette relecture une vingtaine d'année depuis ma première. L'émotion est toujours aussi presente
Et en revoilà une nouvelle en 2023, c'est-à-dire 27 ans plus tard mais M.
Sokal nous a quittés en 2021. Reste son oeuvre.