Mirial

J'ai refermé ce livre il y a plusieurs jours et j'ai mis du temps à commencer ce retour.

C'est toujours le cas quand un livre m'a beaucoup plu.
D'autant plus quand le livre est une pépite d'une densité absolue.

Alex Sol a su créer un monde plein, entier, détaillé ; une société imaginée de toutes pièces, un passé et une histoire terribles.
Une histoire construite autour d'une société qui a donné l'immortalité à sa population lorsque la fertilité a disparu.
Une société où parmi le commun des mortels vivent les Sapiens, des êtres doués d'une intelligence suprême et d'une force physique exceptionnelle.
Lena Meyers en est une.
Lena voit tout, entend tout. Lena est d'une sensibilité infinie et elle ne trouve son bonheur que dans son quotidien fait d'habitudes, de lieux, de gestes répétitifs. C'est ce tempo, cette vie rythmée par le travail, les trajets, le lieu de vie qui permettent à Léna de supporter ses capacités hors-normes et l'absence constante de silence dans sa tête. Elle peut aussi compter sur son père et sa seule amie.

Mais comment réagira Léna quand tout va voler en éclats ?

Reecha, sa meilleure amie, s'est suicidée. Il n'y a pas l'ombre d'un doute et c'est ce qui est le plus dur car Léna n'a rien vu, rien deviné, elle qui voit tout.

Reesha était journaliste et enquêtait sur leur monde, sur l'immortalité, sur les Sapiens et sur l'infertilité. Et si tout était lié ? Et si l'existence de Léna et de ses semblables était le sommet d'un iceberg profond, sombre et obscur ?

Totalement happée par ce récit, j'ai dû faire des pauses dans ma lecture pour ne pas le finir trop vite.

Ma sympathie entière et vraie va aux véritables Sapiens de notre monde connus sous un autre nom.

Je ne peux que vous conseillez cette lecture. Une course contre la montre, j'ai retenu mon souffle pour Léna et souffert avec elle de ses découvertes.

Merci Alex d'avoir écrit un tel ouvrage, je n'ose imaginer le travail nécessaire. Et je t'envie l'imagination qui est la tienne.

Salut les Babelionautes
le Samedi 4 Février je me suis rendu à Lyon ou ce tenait le Festival Yggdrasil, c'était la première fois que je m'y rendais.
Beaucoup d'exposants sur tout ce qui à trait aux mondes de l'imaginaires, énormément de Cosplays, du Body painting et des écrivaines et écrivains souvent Autopublié comme Alex Sol.
Donc j'ai été intrigué par ce livre en lisant le résumé et je me le suis offert.
Nous sommes dans un futur après une apocalypse qui a bouleversée les éléments, les rescapés vivent dans une îIe, Dioscuri et ont trouvé le moyen de vivre éternellement, mais l'éternité en amène certains à commettre le Parjure, un suicide.
Léna est une sapiens recalée par les forces de sécurité nationale. Elle perçoit tout ce qui l'entoure avec une acuité qui l'oblige parfois à se réfugier dans un cocon sensoriel ou plus rien ne peux l'atteindre.
Quand Léna est confrontée à celui de sa meilleure amie, elle ne croit pas aux raisons invoquées et elle va découvrir que tout ce qu'elle croyait n'est pas la vérité.
Très bien écrit et un récit prenant, tant est si bien que j'ai ralenti ma lecture pour tout comprendre.
Je pense que ce livre fera parti de mes coups de coeur 2023, en plus Alex Sol est charmante, et captivé, j'en ai oublié de prendre une photo au moment ou elle me le dédicacée.

Et vous, que feriez-vous si vous étiez immortels ?
Perso, je lirai un max de livres, en espérant qu'ils soient tous comme celui-ci : beaux, surprenants et addictifs.

Dans un univers d'anticipation hyper complexe dont nous découvrons petit à petit les différentes facettes et les multiples acteurs, la population est rendue immortelle par un serum obligatoire. Lena se retrouve face au suicide de sa meilleure amie, Reesha : un acte impardonnable aux yeux de la loi dans cette société humaine post-apocalyptique. Commence alors une quête de vérité qui va bouleverser sa vie et tout ce qu'elle croyait auparavant.

L'intrigue devient celle d'un thriller haletant où les péripéties s'enchainent aux révélations selon un rythme savamment orchestré et cohérent. Les évolutions de l'enquête amènent au lecteur de nouvelles informations et des approfondissements sur l'univers, si bien que nous sommes toujours tenus en haleine, face à de nombreux doutes et questionnements, mais jamais perdus.

Le foisonnement de personnages est lui aussi savamment maitrisé. On commence avec une poignée de personnes appartenant au cercle proche de Léna, puis nous découvrons d'autres individus et d'autres vécus au fur et à mesure de l'avancement de l'intrigue. J'ai beaucoup aimé suivre le personnage de Léna, avec ses facultés particulières et sa façon d'aborder les choses. Même s'il s'agit du personnage principal, elle cache aussi pas mal de secrets au lecteur, consciemment ou non.

J'ai été soufflée par la complexité et la cohérence de l'univers. Que se passerait-il si tout le monde était immortel ? Comment cela est-il arrivé ? Quelles seraient les conséquences à échelles globale et individuelle ? Tout a été pensé, dans les moindres détails. Nous suivons des persos qui ont plus de 200 ans et cela a des conséquences sur leur manière de vivre et de concevoir le concept-même de "vie".

Je salue également le travail sur l'objet-livre (j'ai la belle version reliée ^^), sur la police d'écriture et la mise en page : froide, mais si bien assortie à l'univers du roman ! Un plaisir d'immersion !

C'est un coup de coeur pour moi, qui pourtant n'ai pas l'habitude des thrillers. Je le recommande à tou.tes les amateur.ices de romans à suspense : vous ne serez pas déçu.es !

Livre reçu dans le cadre du "Prix des auteurs inconnus" dont j'ai l'honneur d'être membre du jury dans 2 catégories.
Plus d'infos :
https://www.facebook.com/prixdesauteursinconnus/
https://www.instagram.com/prixdesauteursinconnus/
https://twitter.com/prixdesai
https://www.prixdesauteursinconnus.com/

Je découvre cette autrice et je suis loin de le regretter.
J'avoue ne plus lire beaucoup de SF (oups ! il faut dire dystopie maintenant !), c'était donc voyage vers mon adulescence.

Quelles sont les bases ?
- Un pays ou plutôt une ile (Dioscuri) qui est le dernier refuge de l'humanité.
- Un gouvernement autoritaire (Orprogrom)
- Une immortalité grâce au Mirial, généralisée mais sans régler les classes, il reste des pauvres, des SDF, des ghettos...
- le "parjure" est le nouveau nom pour parler du suicide
- Des sapiens aux sens surdéveloppés et aux capacités cognitives exceptionnelles
- L'héroïne principale : Léna (Sapiens de son état)

Oui, je vous entends déjà depuis mon clavier : "Contexte habituel", "Pas d'originalité", "Déjà lu", "Redite", "Encore un"....

Mais croyez-moi, ce contexte est juste la base d'un thriller SF, où les rebondissements se succèdent dans un rythme très soutenu.
L'écriture est fluide, les références sont multiples et bien sûr la lecture est prenante et haletante,

Sans les menaces de ma douce, j'aurais passé une nuit blanche pour aller à son terme.

Bref, j'ai accroché, adoré et ne saurais que vous conseiller de le lire !

Livresquement votre

Voilà une très heureuse et formidable surprise. Je ne connaissais pas cette auteure, originaire de la Belle Province mais ce roman donne envie de s plonger dans ses oeuvres précédentes.
Le Thème? Lena , une jeune Sapiens mène une vie simple jusqu'au moment où l'on découvre le cadavre de sa meilleure amie qui s'est apparemment suicidée (on dit parjurée dans le pays, Dioscuri, où se déroule l'action. En enquêtant, Léna va se trouver confronté aux mensonges et aux mystères de l'inquiétante société dystopique ou elle vit.. elle va devoir affronter aussi les séquelles de son passé et assumer les responsabilité que ses pouvoirs lui donnent.
Pour savoir ce que sont les sapiens, il suffit de lire la dédicace du livre «  A toutes les femmes Asperger ».
La plus grande partie du livre est vue par les yeux de Léna. Lorsque le récit quitte ce point de vue , on ressent avec encore plus de force, la particularité de l' héroïne. Alex Sol réussit à nous faire sentir la différence par la seule force d'une tournure de phrase, d'un mot seulement parfois. On est constamment dans la tête de la jeune femme qui ressent tout : le mensonge, le coeur qui s'emballe, les faiblesses d'une personne. le portrait de Lena et de ses actions sont tout au long du livre, une extraordinaire réussite.
A ce niveau parler de tour de force est même dévalorisant tant tout cela paraître naturel au lecteur qui est glissé avec douceur dans la peau de Lena. le lecteur et la lectrice vont ressentir ses peines, ses joies, ses erreurs, ses amours avec elle.
Un des autres attraits du livre est bien sûr, le portrait de la société dystopique dans laquelle se déroule l'action : On ne percevra que peu à peu sa monstruosité et du prix effroyable de l'Éternité qui en est le socle.
La vie du petit groupe de résistants ou va s'intégrer Lena est d'un beau réalisme ; on suit le déroulé de leurs actions, leurs erreurs, leurs défaites et leurs victoires mais aussi leurs vie quotidienne et leurs amours. Un vrai bijou qui nous donne quelques -uns des meilleurs passages du livre.
L'atmosphère de l'histoire qui oscille entre l'abattement, l'étouffement, la libération et des peines et des joies est aussi en ce sens un des atouts de « Mirial ».
La conduite du récit qui pourrait paraître long (430 pages grand format) est mené tambour battant ; Même les moments paisibles apportent quelque chose à l'histoire . On y reprend un peu de souffle sans avoir envie de sauter un paragraphe.
Quand à la peinture des personnages, il faut pour beaucoup attendre la fin pour les classer dans « les Bons «  ou «  Les Méchants ». La peinture de chacun d'entre eux est si vivante qu'on à l'impression de les connaître. On rêve presque d'une série qui serait digne de «Humans ».. J'avoue une tendresse particulière pour les personnages de Parker et de l'émouvante Jaesmin. Quand au très troublant Frank, il est une parabole vivante de ce que à quoi peut conduire un amour dévoyé.
J'avoue avoir cherché quels pouvaient être les inspirations de Alex Sol ; On peut certes penser à , à Sabrina Calvo , Lucius Shepard ou à Stieg Larsson Mais ce n'est vraiment que de manière indicative.
Il faut lire ce livre. « Mirial «  m'a en tout cas donné envie de me plonger dans ses oeuvres précédentes.
Alex Sol nous offre une nouvelle musique dans la SF francophone. Qu'elle en soit remerciée

Ce livre a gagné le Prix des Auteurs Inconnus 2022 catégorie : Imaginaire.

L'histoire se déroule au sein d'un pays, Dioscuri, une société dystopique dans laquelle les gens sont immortels grâce à un produit spécifique : le Mirial.

Nous suivons le destin mouvementé d'une sapiens : Léna. Les sapiens sont des personnes dotées de capacités largement supérieures aux humains, tant physiques que psychiques.

L'immortalité n'est pas le seul élément nouveau de ce monde : les natalités sont quasiment inexistantes, se suicider est donc de ce fait très mal vu, tellement que toute personne le faisant se parjure, entrainant de lourdes conséquences pour toute sa famille.

Et c'est justement là que l'histoire commence, avec le parjure de la meilleure amie de Léna. Mais est-ce vraiment un parjure ?

Si le synopsis décrit une société dystopique classique, le récit l'est beaucoup moins. L'auteure s'intéresse énormément à la psyché de ses personnages qu'elle décrit avec beaucoup de réalisme.

Les secrets qui entourent ce monde sont légion et nous donnent envie de nous plonger encore davantage dans son histoire et dans sa gestion.

L'auteure sait nous offrir des moments de pauses bienvenues afin de nous permettre de remettre en ordre toutes les informations, avant de nous faire repartir dans l'action.

Ce livre mérite grandement son prix, et j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à le lire.

Quelle belle surprise ce livre !
Lu dans le cadre du prix des auteurs inconnus 2022, dans lequel je suis jurée en catégorie Imaginaire.
Cette histoire fait partie des cinq finalistes de cette catégorie et j'avoue que j'ai beaucoup aimé cet dystopie.
Dans une société future, il n'y a plus d'enfants , il existe la pilule d'immortalité et le suicide est un crime.
Certaines personnes sont dotés de facultés intellectuelles et physiques hors normes , telle l'héroïne Lena.
Ses sens sont exacerbés et elle va utiliser son intelligence exceptionnelle et ses capacités pour dénouer des secrets et des intrigues politiques.
La société et le monde dans lequel évoluent les personnages sont très bien décrits, le rythme est soutenu et les personnages bien amenés. Il y a aussi des instants inattendus.

J'ai particulièrement aimé la façon dont est traitée l'idée d'immortalité.

En résumé, un très bon moment de science fiction.

https://www.prixdesauteursinconnus.com/

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En voilà un résumé qu'il est tortueux, ai-je songé en découvrant la quatrième de couverture! Et, ce faisant, tout à fait fidèle à l'intrigue. Mais nul besoin de se jeter sur sa boîte de Doliprane, rassurez-vous. Malgré une complexité (des plus savoureuses, pour moi) colossale, le roman est servi par une écriture au style précis, concis et efficace, malheureusement entachée de coquilles, mais qui n'ôtent rien à sa valeur narrative comme descriptive. La découverte de l'univers et des événements suit une mise en scène très cinématographique, entre gros plans, contre-champs, flashbacks et bande sonore, particulièrement bien adaptée à un monde de science-fiction, qui facilité l'immersion comme le suivi du lecteur.

Et c'est bien joué, car en plus d'une temporalité et d'une civilisation élaborées dans leurs moindres détails, les péripéties s'enchaînent à un rythme maîtrisé, sans longueurs ni précipitations, dans un crescendo imperceptible qui rend difficile l'arrêt de la lecture avant la dernière page. À cette densité se rajoutent un soin méticuleux, presque pointilleux, à présenter des personnages à la psychologie sophistiquée, et à distiller çà et là des problématiques latentes sur la Vie, l'organisation sociale et politique ou le transhumanisme pour ne citer qu'eux. Mais l'ensemble fonctionne avec une fluidité agréable, et surtout un réalisme que mon alter-ego pas masquée, Super-Pinailleuse elle-même, salue bien bas.

Vous l'aurez compris, j'ai apprécié ma lecture. Intellectuellement, ce fut un vrai bonheur de suivre cette enquête, de me plonger dans cette ère effrayante et fascinante, le tout dépeint et orchestré avec une rigueur chirurgicale. Néanmoins, malgré toute la remarquable attention portée par l'autrice à la création de ses protagonistes, tous m'ont laissée indifférente. Leurs angoisses, leurs ambitions, leurs amours et leurs afflictions, je n'ai rien partagé avec eux. Je les ai observés de loin comme j'ai observé les bâtiments, les technologies et les magouilles de Dioscuri.

Peut-être est-ce simplement dû à la complexité de l'ensemble qui m'a détachée de l'aspect émotionnel de l'oeuvre. Peut-être est-ce dû aux restes des trois seringues hypodermiques de Propofol que j'ai reçues dans la couenne suite à ma dernière lecture. Mais c'est un simple détail, qui ne m'a pas empêchée de passer un excellent moment dans l'univers de Mirial, et d'en savourer chaque rebondissement.

Mon avis :
Lu dans le cadre du Prix des Auteurs Inconnus.
Tout d'abord, l'épaisseur de ce roman m'a, je l'avoue, quelque peu effrayée avec ses 556 pages. Immédiatement, je me suis dit qu'il fallait qu'il soit bigrement intéressant pour pouvoir en venir à bout sans souci.
Je peux désormais vous le confirmer, à aucun moment de ce roman, je ne me suis ennuyée.
L' histoire tout comme l'univers créés par l'auteure sont tout simplement incroyables. Rien n'est laissé au hasard, chaque détail a son importance à un moment ou à un autre du récit. La complexité de l'intrigue vous amène à vous poser de nombreuses questions, particularité dont je raffole dans une lecture. J'aime sentir les rouages de mon cerveau se mettre en branle à toute vitesse pour tâcher de tout comprendre.
Certes, cette idée de vie éternelle n'est pas nouvelle, tout comme celle que nous n'aurons sûrement plus assez de place et de ressources sur notre planète pour y vivre sereinement encore très longtemps. Pourtant, grâce à un jeu politique très habile, Alex Sol nous amène à suivre un groupe d'individus qui souhaite voir évoluer leur société en en révélant ses travers les plus sombres, tout en nuance et en simplicité.
L'écriture est très agréable et quelques pages suffisent pour plonger la tête la première dans ce tourbillon qui ne vous relâchera qu'à la lecture de la dernière ligne. Les personnages sont aussi complexes et réalistes que possible et j'ai vraiment apprécié de les suivre au fur et à mesure du récit.
Pour conclure, une excellente découverte vers laquelle je n'aurais pas été naturellement. Merci donc au Prix des Auteurs Inconnus de m'offrir la possibilité d'élargir mon horizon littéraire.