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EAN : 9798488080379
529 pages
Auto édition (12/03/2021)
4.36/5   33 notes
Résumé :
Léna Meyers est une sapiens recalée par les forces de sécurité nationale. Elle mène une vie simple et répétitive jusqu’au jour où elle est appelée sur la scène du parjure de sa meilleure amie pour identifier son corps. Aucun doute n’est possible, il s’agit bien de Reesha Machado, journaliste au média l’Insoumis et fille d’un des créateurs du Mirial. Certaine que Reesha n’avait aucune raison personnelle de s’ôter la vie, Léna enquête pour découvrir les raisons de son... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai refermé ce livre il y a plusieurs jours et j'ai mis du temps à commencer ce retour.

C'est toujours le cas quand un livre m'a beaucoup plu.
D'autant plus quand le livre est une pépite d'une densité absolue.

Alex Sol a su créer un monde plein, entier, détaillé ; une société imaginée de toutes pièces, un passé et une histoire terribles.
Une histoire construite autour d'une société qui a donné l'immortalité à sa population lorsque la fertilité a disparu.
Une société où parmi le commun des mortels vivent les Sapiens, des êtres doués d'une intelligence suprême et d'une force physique exceptionnelle.
Lena Meyers en est une.
Lena voit tout, entend tout. Lena est d'une sensibilité infinie et elle ne trouve son bonheur que dans son quotidien fait d'habitudes, de lieux, de gestes répétitifs. C'est ce tempo, cette vie rythmée par le travail, les trajets, le lieu de vie qui permettent à Léna de supporter ses capacités hors-normes et l'absence constante de silence dans sa tête. Elle peut aussi compter sur son père et sa seule amie.

Mais comment réagira Léna quand tout va voler en éclats ?

Reecha, sa meilleure amie, s'est suicidée. Il n'y a pas l'ombre d'un doute et c'est ce qui est le plus dur car Léna n'a rien vu, rien deviné, elle qui voit tout.

Reesha était journaliste et enquêtait sur leur monde, sur l'immortalité, sur les Sapiens et sur l'infertilité. Et si tout était lié ? Et si l'existence de Léna et de ses semblables était le sommet d'un iceberg profond, sombre et obscur ?

Totalement happée par ce récit, j'ai dû faire des pauses dans ma lecture pour ne pas le finir trop vite.

Ma sympathie entière et vraie va aux véritables Sapiens de notre monde connus sous un autre nom.

Je ne peux que vous conseillez cette lecture. Une course contre la montre, j'ai retenu mon souffle pour Léna et souffert avec elle de ses découvertes.

Merci Alex d'avoir écrit un tel ouvrage, je n'ose imaginer le travail nécessaire. Et je t'envie l'imagination qui est la tienne.
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Très belle découverte que cette autrice, avec son excellent bouquin de SF.
Le monde est tombé dans le chaos, les survivants se sont réfugiés sur une île, Dioscuri, et pour pallier à l'impossibilité de concevoir des enfants se sont inoculé le Mirial qui les rend immortels.
Oui, mais voilà, Léna, l'héroïne se retrouve à enquêter sur la mort de sa meilleure amie, suicide ? Assassinat ?
Ce bouquin va de rebondissement en rebondissement !
On s'attache à l'héroïne qui est une réalité augmentée des humains, une sapiens, sapiens qui ont été créés pour servir comme supers soldats !
C'est prenant, très riche en émotions, par moment on ne sait plus bien qui est gentil ou méchant, donc suspense au rendez-vous !
Et la critique sur les travers de nos sociétés qui poussent à l'abus des technologies, c'est bien senti, comme j'aime.

J'ai passé un très bon moment de lecture, merci Alex Sol.

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Voilà une très heureuse et formidable surprise. Je ne connaissais pas cette auteure, originaire de la Belle Province mais ce roman donne envie de s plonger dans ses oeuvres précédentes.
Le Thème? Lena , une jeune Sapiens mène une vie simple jusqu'au moment où l'on découvre le cadavre de sa meilleure amie qui s'est apparemment suicidée (on dit parjurée dans le pays, Dioscuri, où se déroule l'action. En enquêtant, Léna va se trouver confronté aux mensonges et aux mystères de l'inquiétante société dystopique ou elle vit.. elle va devoir affronter aussi les séquelles de son passé et assumer les responsabilité que ses pouvoirs lui donnent.
Pour savoir ce que sont les sapiens, il suffit de lire la dédicace du livre «  A toutes les femmes Asperger ».
La plus grande partie du livre est vue par les yeux de Léna. Lorsque le récit quitte ce point de vue , on ressent avec encore plus de force, la particularité de l' héroïne. Alex Sol réussit à nous faire sentir la différence par la seule force d'une tournure de phrase, d'un mot seulement parfois. On est constamment dans la tête de la jeune femme qui ressent tout : le mensonge, le coeur qui s'emballe, les faiblesses d'une personne. le portrait de Lena et de ses actions sont tout au long du livre, une extraordinaire réussite.
A ce niveau parler de tour de force est même dévalorisant tant tout cela paraître naturel au lecteur qui est glissé avec douceur dans la peau de Lena. le lecteur et la lectrice vont ressentir ses peines, ses joies, ses erreurs, ses amours avec elle.
Un des autres attraits du livre est bien sûr, le portrait de la société dystopique dans laquelle se déroule l'action : On ne percevra que peu à peu sa monstruosité et du prix effroyable de l'Éternité qui en est le socle.
La vie du petit groupe de résistants ou va s'intégrer Lena est d'un beau réalisme ; on suit le déroulé de leurs actions, leurs erreurs, leurs défaites et leurs victoires mais aussi leurs vie quotidienne et leurs amours. Un vrai bijou qui nous donne quelques -uns des meilleurs passages du livre.
L'atmosphère de l'histoire qui oscille entre l'abattement, l'étouffement, la libération et des peines et des joies est aussi en ce sens un des atouts de « Mirial ».
La conduite du récit qui pourrait paraître long (430 pages grand format) est mené tambour battant ; Même les moments paisibles apportent quelque chose à l'histoire . On y reprend un peu de souffle sans avoir envie de sauter un paragraphe.
Quand à la peinture des personnages, il faut pour beaucoup attendre la fin pour les classer dans « les Bons «  ou «  Les Méchants ». La peinture de chacun d'entre eux est si vivante qu'on à l'impression de les connaître. On rêve presque d'une série qui serait digne de «Humans ».. J'avoue une tendresse particulière pour les personnages de Parker et de l'émouvante Jaesmin. Quand au très troublant Frank, il est une parabole vivante de ce que à quoi peut conduire un amour dévoyé.
J'avoue avoir cherché quels pouvaient être les inspirations de Alex Sol ; On peut certes penser à , à Sabrina Calvo , Lucius Shepard ou à Stieg Larsson Mais ce n'est vraiment que de manière indicative.
Il faut lire ce livre. « Mirial «  m'a en tout cas donné envie de me plonger dans ses oeuvres précédentes.
Alex Sol nous offre une nouvelle musique dans la SF francophone. Qu'elle en soit remerciée
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📜Mon ressenti📜
Etant membre du jury pour le Prix des Auteurs Inconnus 2022, dans la catégorie « Imaginaire », j'ai eu le plaisir de découvrir le roman d'Alex Sol : Mirial.
L'action se déroule dans une société dystopique où la population évolue au sein de Dioscuri. le monde a changé, l'immortalité existe grâce au Mirial. En fait « grâce » est un bien grand mot, car il a fallu en passer par là pour pallier à l'infertilité. L'injection du Mirial a ses avantages et inconvénients et se paye au prix fort. Léna est une sapiens, une femme hypersensible, douée de capacités que l'on découvrent au fur et à mesure de la lecture. Suite au parjure de son amie Reesha, elle va mener son enquête et vite comprendre que tout n'est pas aussi blanc qu'on voudrait lui faire croire.
Le personnage de Léna est très attachant, il évolue page après page. J'avais l'impression d'être dans ses pensées, de ressentir ses émotions, son mal être mais aussi sa détermination dans son enquête.
Les autres protagonistes qui gravitent autour d'elle sont très mystérieux et parfois j'avais envie d'en buter certains tellement ils m'agaçaient au vu des réactions qu'ils avaient envers Léna. Car ici les tromperies, cachoteries, coups bas sont de mises et tout est permis. Mais il faut être patient pour voir toutes les pièces du puzzle s'imbriquer et comprendre les réactions parfois irritantes, perturbantes de chacun. Oui de la patience il faudra car jusqu'à la fin l'auteure a su manier sa plume avec dextérité pour avoir envie d'en finir au plus vite et d'avoir enfin les réponses !!
J'avoue franchement, que malgré certaines longueurs dans les méandres de ce roman, cette lecture fut une agréable surprise. D'habitude je ne suis pas fan de dystopie, mêlée à de la politique-SF, mais l'auteure a su captiver mon attention. Je pense grâce à l'enquête mais aussi aux caractéristiques de Léna. Elle décrit tellement bien les émotions de son personnage principal que parfois je me suis retrouvée dans ce monde de douleurs, d'odeurs, d'euphorie intenses que l'on peut ressentir quand on est hypersensible et que l'entourage ne perçoit pas.
Pour conclure, je partais avec quelques aprioris mais ce fut un bon moment et une belle découverte malgré le nombre de pages !!!!

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Résumé :

Léna est une sapiens, c'est à dire un être aux capacités hors normes. Sa vie simple est faite de répétitions, mais un jour son quotidien bascule quand elle doit reconnaitre le corps de sa meilleure amie. le suicide ne fait aucun doute, mais Léna se questionne. C'est à partir de là que la réalité sur l'humanité va exploser...
J'ai lu ce roman dans le cadre de mon job de jurée pour le Prix des Auteurs Inconnus. Je l'ai ouvert un peu à reculons car je ne suis pas une grande adepte de la SF, et encore moins de thrillers. Cette dystopie partait malgré moi avec un petit apriori.
L'auteure commence très fort avec une scène de crime. C'est à ce moment que l'on découvre Léna, notre personnage principal. La narration à la troisième personne la suit, nous sommes partout avec elle comme si nous étions une petite caméra posée dans son esprit. On découvre ses facultés hors norme de Sapiens et on s'attache très vite à cette jeune fille, différente mais exceptionnelle qui ressemble fortement aux personnes atteintes d'autisme.

Le début d'histoire m'a totalement happée et j'ai été très agréablement surprise de tourner les pages sans pouvoir m'arrêter.

L'auteure présente les personnages de façon très douce, je n'ai donc jamais été perdue. On découvre cette histoire d'anticipation qui pourrait presque être réelle. Une baisse de fertilité, un médicament censé vous donner la vie éternelle et stopper le vieillissement à l'âge où vous le prenez, mais surtout une histoire politique mafieuse et tordue.

J'ai malheureusement commencé à me perdre un peu après la centième page. Il m'a manqué quelques descriptions de lieux pour vraiment me situer ce qu'était cette ville et ces voitures volantes qui la meublaient. L'arrivée de Léna dans le silo m'a semblée maladroite et j'ai eu l'impression que par la suite, toutes les autres choses qui arrivaient étaient beaucoup trop simples. C'était comme si d'un coup, tout était devenu trop facile. Un bateau est apparu au bon endroit quand ils ont voulu prendre le large, et comme par hasard, Léna savait le conduire, par exemple. J'ai été perdue entre les nombreux bâtiments. La découverte de Peter m'a semblé trop rapide, tout comme la clé à côté de la porte. La rencontre avec Jeasmin était pour moi, peu réaliste. A partir de cette 100e page, les actions sont trop brutales et pas assez détaillées. Il m'a manqué des odeurs, des bruits, des ressentis…

Autant le secret sur le Mirial me donne envie de tourner des pages, autant à la moitié du roman j'ai vraiment envie de savoir ce que c'est, à tel point que ça m'a un peu frustré.

J'ai été également perdue sur les dialogues car il m'a manqué quelques incises. Par moment je ne savais pas qui parlait.

Cependant, malgré ces quelques petites choses qui m'ont dérangé et quelques longueurs qui auraient pu être supprimées, le récit est fait de plusieurs plot twists qui sont superbement menés. Je n'aurai jamais pu deviner la fin. Et il est si bien écrit qu'il transpire de réalisme. La plume de l'auteur est vraiment agréable et on sent qu'elle a énormément travaillé son histoire, tout est orchestré d'une main de maitre.

j'ai adoré cette revendication de l'autiste en disant que c'est l'élite de la population. Comme parler du suicide comme un parjure tabou.

Je suis déçue d'être tant mitigée car ce roman à tout pour être exceptionnel. La non appétence que j'ai pour ce genre joue malheureusement en sa défaveur, mais plairait absolument aux fans des romans d'anticipation.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Nous vivons dans un monde où l’anonymat et la vie privée ont plus en communs avec des vestiges antiques qu’avec des droits contemporains. Les gens parlent, les gens vivent et se souviennent. Les machines aussi. Mais contrairement à nous, elles, elles n’oublient pas.
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Il y a des relations, des êtres, qui te marquent à jamais et personne ne pourra jamais les remplacer. Il faut faire son deuil de ça aussi. Du fait qu’on ne retrouvera plus jamais quelqu’un qui nous fera ressentir ça.
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Après tout, qu’est-ce que la folie ? Si ce n’est une façon atypique de se comporter en dehors des sentiers construits par la société ? Beaucoup me trouvent étrange, moi, je trouve les autres étranges.
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Une information seule, aussi disruptive soit-elle, n’est rien si elle n’est pas amenée de la bonne façon. Il faut savoir comment et quand la partager. Ça demande du talent, beaucoup de travail et d’excellents contacts.
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Et c’est là, la triste réalité de notre espèce. Ce désolant et paradoxal mélange entre notre besoin viscéral et notre impuissante incapacité à vivre ensemble.
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