Que veut une femme en 1500? Selon les archives du diocèse de l'aube, le précipice désirable, sinon toujours aussi délicieux, du mariage, synonyme de respectabilité. Victimes plus que bourreaux, épouses battues ou violées au détour d'un chemin, ces femmes viennent souvent grossir la cohorte des proies offertes à la concupiscence et la violence masculines. Se refugient-elles dans la religion? Alors que nombre des clercs ne sont que des hommes...Reste la possibilité d'attaquer en justice: elles ne s'en privent pas! Entre farce et tragédie, on trouve une chronique vivante et pittoresque, qui gagnerait à plus de précision historique.
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Voici un livre indigeste au plus haut point parce que versant dans la facilité.
Certes l'auteur s'appuie sur une documentation précise et fouillée et semble tout connaître de son sujet.
Mais écrire un livre où les anecdotes succèdent aux historiettes que suivent des faits divers relève d'une simple compilation. Elle prouve que Solé n'est pas parvenu à prendre de la hauteur pour donner un aperçu synthétique de la condition féminine vers l'an 1500.
J'attendais mieux de cet auteur.
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Fascinants témoignages à l'aube de la Renaissance. Une ressource inestimable que l'on lit pour le plaisir sans trop attacher d'importance aux commentaires de l'auteur, qui aujourd'hui sont d'un autre temps. Excellent travaille de recherche dont l'utilité est toujours pertinente.
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