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Citations sur Paradis, tome 2 (14)

oh elohim élohim toi si rapide agile pourquoi t'enfouir dans l'argile oh elohim comment as-tu pu t'abandonner dans la contraction du créé à notre image as-tu dit mais cette image est un crime un moment fuyant de déprime de l'image de l'image c'est tout ce qu'il sait faire notre mage une image donc pour multiplier les images déjà hollywood dans l'éden
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moi-moi-moi en vérité presque rien côtoiement d'illusion couverture du cœur d'illusion aujourd'hui j'écris aujourd'hui et aujourd'hui j'écris le cœur d'aujourd'hui et hier j'écrivais aujourd'hui et demain j'écrirais aujourd'hui c'est vraiment aujourd'hui et rien qu'aujourd'hui on devrait l'écrire aujournuit différente manière d'être à jour en suivant ses nuits dans la nuit salle de séjour noire bleue
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cale-toi bien maintenant me dit laurie seize ans rayonnante cheveux blonds yeux bleus visage moqueur d'athéna c'est ma soeur ma nièce ma fille ma petite-fille on s'amuse comme ça tout l'été dans le creux brûlant de juillet elle est nette lucide elle est intrépide elle m'emmène dormir au large elle embrasse mon front fatigué elle passe sa langue de sel sur mes joues dans mon cou elle cherche bravement mes lèvres c'est son aventure de vacances c'est son secret pour plus tard sa chance elle a lu que les dieux se mariaient entre eux frère et soeur et pourquoi pas père et fille oncle et nièce grand-oncle et petite-nièce et pourquoi pas tout de suite dans le mouvement que j'ai dit loin des rives loin des lois valant pour les rives je ne dis ni oui ni non je la laisse souffler saliver désarmer le bateau plonger se baigner revenir à moi nue mouillée se rouler sur moi me lécher tout ça est fait pour l'oubli pas de traces fumées sans durée vibration sillage noyé dis-moi que nous sommes des dieux me dit-elle hein nous sommes des dieux tu vois bien et elle rit change de sujet elle revient aux petites choses de sa vie courante aux études on mange des citrons je lui corrige spinoza sur le pont j'ai soigneusement fait l'effort devant les actions humaines de les comprendre de m'en moquer de les détester mais jamais de m'en plaindre tu crois que je peux dire ça au prof dit laurie bien-sûr dis-je mais sans dire que ça vient de moi il le saura dit-elle tu nous fais assez d'ennuis comme ça avec tes romans pornos et à nouveau de me mordre de m'embrasser tendrement les yeux de me prendre à fon dans ses bras(...) la mort est une catégorie de l'être et pas du néant et comme l'être lui-même n'est qu'une dimension fugitive de l'infini qui s'identifie à chaque instant au néant il faut dire que c'est le néant qui jouit dans tout être alors que la mort est ce qui arrive naturellement à l'être en dehors de son point de jouissance infini tu comprends dis-je à laurie si j'arrive là en te regardant bien dans les yeux et en sachant que tu n'éprouves rien que tu es vraiment de l'autre côté dans lequel cependant je rentre si j'arrive malgré tout à jouir en voyant ton indifférence ta froideur pendant que je suis en toi malgré toi si je parviens à bien t'envoyer ça au visage comme toi-même tu me le renvoies alors voilà on aura tout vu et connu comme tu es quand même bizarre dit-elle tu ne crois pas que l'amour est fait pour fusionner communier et moi l'amour oui peut-être mais pas l'acte précis en lui-même au contraire il consacre la désunion la séparation la non-communication drôle d'idée dit laurie vraiment inhumaine viens lui dis-je viens mon ange viens viens n'aie pas peur entre ici dans mon paradis aussitôt fait la posture se défait on passe aux toilettes le soleil brille encore à travers les rideaux coulées jaunes sur le parquet chaleur du bois sous les pieds je regarde au large si la marée monte si la barre bleue est visible à l'horizon dans le fond non non pas encore laurie veut dormir un peu je la laisse je sors c'est l'été maintenant l'été bleu et blanc avec les papillons partout sur le gazon sous les arbres et les roses sont là et les marguerites sont là elles aussi et tout est là et bien là en train de passer de midi à l'ombre et de nouveau de la nuit au frémissement du matin gardant son goût velours des soirées passées dans le vin c'est l'été c'est le grand été au présent parfait et il n'y a rien à demander d'autre que cette vérification du corps par l'été chaque fois en profondeur sous la peau les muscles les rêves une fois encore sur le sable en plein dans le sablier laurie va acheter les journaux au village et les journaux vont finir dans le sable (... ) écoutez-moi ça par exemple le soleil plonge et l'ombre vient s'étend le long des amarres puis quand au matin paraît l'aurore aux doigts de rose on prend le large le préservateur envoie la brise favorable on dresse alors le mât on déploie la voilure blanche le vent gonfle la toile en plein et tandis qu'autour de l'étrave en marche le flot bouillonne et siffle bruyamment la nef va son chemin courant au fil de l'eau vous voyez bien n'importe quoi pur remplissage l'aurore aux doigts de rose la nef le flot sifflant bruyamment on est reparti en mer laurie a mal à la gorge on rentre elle est triste voilà l'orage et la pluie avec les éclairs zébrant déchirant explosant partout dans la nuit et puis tout change à nouveau calme plat sphère éclat transparence en haut des étoiles deux heures du matin je fais un signe de croix en traversant les rosiers du jardin plante des pieds nus pas de bruit surtout léger souffle retenu en soi loin de soi un signe de croix oui comme ça dans l'air noir couronnant le tout qui s'en va c'est le signe qui va rester suspendu là maintenant pétales ici pas de doute bouche ouche ouverte signature ouverte soleil coeur point de coeur crâné sous la croix et voilà tout se renverse d'un coup à nouveau chaque jour se lève enfin dans pointe océan poumons clé hautbois le bleu revient il revient le bleu pas croyable il est là buée dans le rouge en gris jaune en bas vox tubae vox suavi vox éclats petits mots mutants dans l'échelle et elle est là une fois encore dressée mon échelle bien légère et triste et bien ferme très joyeuse veni sancte spiritus tempus perfectum tactus ciel et terre pleine de l'énergie en joie d'autrefois
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(...) une sorte d'eczéma verbal en somme ou mieux encore d'allergie de verbophagie entraînant par cascades de conséquences tout ce qu'on a appelé autrefois dans l'espèce sentiments et ressentiments psychologie fantasmalogie bref vous me l'accorderez une faune une flore d'une complexité aussi phénoménale qu'elle peut être rendue banale par son traitement microscopique adéquat il s'ensuit croyez-moi des effets bouleversants car si cette vérification expérimentale est vraie et elle est vraie cela nous amène tout droit à considérer non seulement l'existence de l'espèce humaine comme une erreur de langage mais encore chacun d'entre nous comme un lapsus un bégaiement une faute de frappe d'accent une forme d'amnésie d'aphasie de paralysie de congestion de paraplégie en vertu de quoi l'acte sexiné se replie ce dont des écrivains éminents des temps anciens et présents n'arrêtent pas de témoigner sans qu'on se voit vraiment demandé semble-t-il ce qu'ils voulaient vraiment suggérer (...)

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laurie seize ans rayonnante cheveux blonds yeux bleus visage moqueur d’athéna c’est ma sœur ma nièce ma fille ma petite-fille on s’amuse comme ça tout l’été dans le creux brûlant de juillet elle est nette lucide elle est intrépide elle m’emmène dormir au large elle embrasse mon front fatigué elle passe sa langue de sel sur mes joues dans mon cou elle cherche bravement ma bouche mes lèvres c’est son aventure de vacances c’est son secret pour plus tard sa chance elle a lu que les dieux se mariaient entre eux frère et sœur et pourquoi pas père et fille oncle et nièce grand-oncle et petite-nièce et pourquoi pas tout de suite dans le mouvement que j’ai dit loin des rives loin des lois valant pour les rives
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nous sommes avec le docteur subtil à présent qui ne comprend pas vraiment pas comme il a raison comment on peut distinguer l’essence de l’existence jean duns scot 1266 passage à paris 1305 expulsé par philippe le bel mort à cologne 1308 respirant donc le même air que dante

l’être infini je répète l’être infini tout est dans cette pointe de l’infini vraiment infini

nous retiendrons ici les propositions 26 29 30 31 43 et 70 de l’alphabetum scoti

à savoir un être premier à titre d’être est tout ce qu’il est possible d’être parce que l’actualité de l’être est en lui la source de sa possibilité il est donc l’être en son intensité absolue c’est-à-dire l’être infini

deuxièmement la théologie est la science de l’être singulier dont l’essence est individualisée par le mode de l’infinité voulez-vous relire s’il vous plaît quelle formulation admirable

troisièmement les modes de l’être étant ses déterminations intrinsèques tout est premier dans le premier tout est infini dans l’infini

quatrièmement tout ce qui dans l’infini est infini comme lui est réellement identique

cinquièmement l’exécution de la volonté divine ad extra se nomme création elle est l’œuvre de l’essence divine comme puissance et la puissance de l’être infini est infinie on la nomme toute-puissance autrement dit le pouvoir de produire du non-être à l’être tout être fini possible immédiatement et sans le secours d’aucune cause seconde interposée

sixièmement le primat de noblesse de la volonté sur l’intellect entraîne le primat de noblesse de la charité sur la sagesse

septièmement repos récapitulation contemplation satisfaction et bénédiction

huitièmement passage de la série à un nouvel infini huit couché et puis debout et puis de nouveau couché puis debout

neuvièmement et dixièmement une autre fois par pitié pour l’instant un peu de tranquillité

ne pas confondre donc les vérités contingentes et les vérités nécessaires par exemple dieu est trine ou encore le fils est engendré par le père est une vérité nécessaire mais c’est une vérité contingente d’ajouter que dieu crée ou bien que le fils s’est incarné et ainsi de suite infra fatras tramantras dans l’éternité ou le temps dans le tourbillon ineffable ou le trouble show à la fable dans ce qu’on devine raffine imagine dans ce qu’on dessine pendant qu’on chemine

posons donc le verbe infinir je m’infinis tu t’infinis nous nous infinissons ils s’infinissent et enfonçons-le dans les phrases toujours plus profondément dans l’emphrase poursuivons-la comme ça notre phrase intensivité divisée du secret superponctué italique c’est-à-dire vraiment post-romain et gras c’est-à-dire vraiment redoublé et même un peu grossier pourquoi pas comme on dit un rire gras c’est-à-dire vraiment non pincé

ce n’est pas quelqu’un qui parle se parle vous parle mais la voix elle-même qui parle

supposons en effet que l’infini ne prenne l’être qu’en passant parlant et de temps en temps que dirait-il à ce moment-là exactement ce qu’il dit toujours la même chose

je suis qui je suis ne mélangez donc pas l’être un fini avec l’être infini lequel n’est qu’une modalité du non-être se colorant parfois de fini

voilà où le contre-sens nous attend voilà la faute d’accent croyance au général par rapport au très singulier à l’espèce par rapport au seul isolé lequel est différence ultime irrémédiable sauvée ou damnée mais en vérité le comble du réel situé formé irréductible actualisé pour l’éternité

qu’est-ce qui nous retient de le reconnaître la possibilité qu’il y en ait une infinité préformée mais pourquoi pas une infinité d’idées en dieu si dieu est infini d’une certaine façon avant d’être autrement dit c’est justement s’il est infini qu’il garantit l’énormité de chaque fini

et par conséquent moi aussi j’en suis de son infini ni plus ni moins que le moindre habitant d’ici dans son infini mystère abruti et par conséquent c’est une erreur sans issue de même qu’une ignominie préconçue de nous rassembler nous finis de nous classer de nous compter de nous recenser de nous identifier de nous faire défiler de nous maîtriser de nous populer ça ne mène à rien c’est troué ça ne peut donner que l’éternelle affaire du broyé

et pourtant ils s’y plient que voulez-vous les finis ils en doutent de leur infini ça leur paraît trop gros trop inouï alors que c’est tout simplement tout petit

et puis maman ne l’a pas dit et papa ne l’a pas non plus interdit comment moi infini oh monsieur vous n’y pensez pas vous vous moquez de moi ce n’est pas bien de vouloir abuser quelqu’un comme moi ils sont modestes les finis ou alors carrément déments indigestes ils veulent être tout parce que là encore ils ont peur du trou de leur trou ils vont d’un extrême à l’autre tantôt balbutiant gémissant tantôt fanfaronnant délirant de l’âne de sancho jusqu’au roussin baptisé coursier du quichotte du terre à terre aux châteaux palais et marottes du bon sens idiot qui ne sert à rien à l’excès de sens omnirien tournant en rond dans le continent ovarien qui les terrorise et les brise genre le monde a existé de toute antériorité c’est comme ça parce que c’est comme ça logique atrabilaire arbitraire vésicule fumant dans le foie

or le travail de l’infini si on peut l’appeler ainsi n’est ni comme ça ni comme ça il est plutôt rongeur patient façonneur imperceptible glissant décaleur désagrégateur décompositeur dissembleur très littérateur très subtilement fantastique plein d’humour d’ombres de clartés soufflées elliptiques très singularisant au-dedans très effaçant au-dehors d’autant plus dedans qu’il est plus dehors d’autant plus banal apparent qu’il est plus intime en dedans se multipliant s’arrêtant se déplaçant tout à coup très vite et pendant longtemps lentement on pourrait dire que l’infini est sans ponctuation n’est-ce pas c’est peut-être pour ça que personne n’y fait attention ou encore ferme vite les yeux devant cette agression des yeux dans les yeux en effet pas un ne se sent facilement vu depuis l’infini c’est drôle pas vu pas senti pas découvert pas surpris comme si on pouvait lui échapper alors qu’il vous vit comme si on pouvait le négliger alors qu’il tient votre oubli c’est vous la lettre mon petit c’est lui l’enveloppe et si vous n’arrivez pas à vous voir vous-même sous vos propres yeux comme étant une lettre placée trop en évidence à vos yeux c’est que vous êtes vraiment aveugle mon petit sans discernement capté par le miroir qui vous meut par votre arrière miroir à mental signant votre arrêt de mort en vous-même sur votre surface à vous-même si vous ne savez pas écrire faites une croix ou encore signez-vous en pensant au moins à la croix dont l’enseignement est précisément ce retournement précis de la lettre tellement exposée exemplarisée exhibée exagérée ex-votorisée qu’en effet personne n’en a plus la moindre conscience dans son articulation sublimée en effet en effet crucifiée sous ponce-pilate la lettre est ressuscitée le troisième jour par distribution du courrier [...]

changeons d’ère inventons une ère d’une autre ère ça vient à peine de se dérouler c’était hier mille ans sont pour lui comme un jour nous en sommes à l’aube du troisième jour avec une bizarre clarté n’est-ce pas une flagrante lucidité n’est-ce pas sur l’impasse en rond prolongée on vous l’a pourtant dit démontré
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la mort est une catégorie de l'être et pas du néant et comme l'être lui-même n'est qu'une dimension fugitive de l'infini qui s'identifie à chaque instant au néant il faut dire que c'est le néant qui jouit dans tout être alors que la mort est ce qui arrive naturellement à l'être en dehors de son point de jouissance infini
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[...] voilà nous y sommes voilà encore une fois le fond du débat il écrivait donc il osait donc il écrivait qu’il osait donc il prétendait être ce qu’il écrivait donc il signait donc il se donnait le droit d’exister donc il refusait la médiateté il défiait la sainte matrice incrustée la soupape de sécurité comment voulez-vous accepter ce genre d’excité [...]
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soleil voix lumière écho des lumières soleil cœur lumière rouleau des lumières moi dessous dessous maintenant toujours plus dessous par-dessous toujours plus dérobé plus caché de plus en plus replié discret sans cesse en train d’écouter de s’en aller de couler de tourner monter s’imprimer voler soleil cœur point cœur point de cœur passant par le cœur il va falloir rester réveillé maintenant absolument réveillé volonté rentrée répétée le temps de quitter ce cœur simplement le temps qu’il se mette enfin comme il voudra quand il voudra de la dure ou douce façon qu’il voudra bien peu de choses en vérité n’est-ce pas poussière de poussière bien peu très très peu comme on exagère comme on a tendance à grossir tout ça moi-moi-moi en vérité presque rien côtoiement d’illusion couverture du cœur d’illusion aujourd’hui j’écris aujourd’hui et aujourd’hui j’écris le cœur d’aujourd’hui et hier j’écrivais aujourd’hui et demain j’écrirai aujourd'hui c'est vraiment aujourd'hui et rien qu'aujourd'hui on devrait l'écrire aujournuit différente manière d'être à jour en suivant ses nuits dans la nuit salle de séjour noire bleue blanche j'attends le vide à sa tranche qu'il décide ou non de bouger de claquer si je reste comme ça réveillé le coup va venir c'est fini le coup va revenir cette fois vraiment c'est fini un deux trois pas tout à fait trois et de nouveau un deux et puis trois on est au cœur du cœur maintenant dans le cœur du cœur battant se taisant c'est lui qui creuse c'est lui qui poursuit c'est lui qui sait ce qu'il faut savoir pour continuer dans la nuit on n'ira jamais assez vite pour coïncider avec lui pour rejoindre son instinct fibre sa folie un muscle dites-vous seulement un muscle au fond d'après vous soleil cœur voix cœur germe en lui de lui tout en lui voilà le vent s'est levé de nouveau maintenant et je suis là de nouveau comme écrivant le temps de nouveau comme si le temps pouvait n'être rien d'autre que des lignes recoupant des lignes à la ligne là comme au bout du monde ne tenant plus que par un bout de bord à ce monde droites diagonales angles cadrans demi-cercles rayons revenant au centre cours des astres reflétés comme ça par le centre danse en cours avec moi reflet du danseur dans la nuit moi spectre et moi poison d'ombre moi squelette abstrait mangé par son ombre pas tout à fait cependant pas encore tout à fait déclic sursaut nerfs juste assez pour tracer conduit ce qui suit voilà on y va le concert reprend sa cadence joie joie voilà c'est reparti ça se suit
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mais qu’est-ce qui m’a pris de venir habiter ici qu’est-ce qui m’a précipité à l’abri ce qui est le plus fini dans ce monde-ci exige l’infini comme un point sur l’i ou encore ce qui est le plus indéfiniment menti par ici se réduit en germe si vient l’infini le mâle fini sent en lui des grandeurs voulant l’infini mais la femelle nature dans l’indéfini se hâte de ranger tout fini en lui et ainsi l’aventure du fini et de l’infini est celle de l’exil de chacun en soi-même à la faveur de la négation non finie par le flux de la négation elle-même infinie venant découper du fini-fini ce qui fait que vous autres petits finis vous restez pareils quant à l’infini toujours aussi nuls zéros confinis toujours cercle sphère et rond crucifère au lieu de trancher le nœud des soucis et c’est aussi pourquoi la deuxième personne s’adresse à la première pour lui dire qu’elle est la troisième comme deuxième primaire à demi et la première en se disant la troisième fait pour la deuxième un récit messie et la troisième ramenant dans la secondaire le souvenir de la quaternaire devenue tertiaire se rappelle par la première qu’elle aussi emportée la parlait la nuit au commencement était donc la portée je-suis-tu-es-il-ou-elle-est-nous-sommes-vous-êtes-ils- ou-elles-sont et salut ronron avant l’explosion
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